TOUR " INCITY " - 200 m

LYON (69) : DIXENCE PRESENTE LA TOUR INCITY




2008decembre - (Palais des Congrès) -

Dixence a présenté, dans le cadre du Simi, sa tour Incity, haute de 180 mètres et située au cœur du quartier de la Part-Dieu à Lyon (69), à l’angle du cours Lafayette et de la rue Garibaldi. La livraison de cette tour de 40 000 m² shon, conçue par le cabinet Valode et Pistre, est annoncée pour 2012.

La consommation d’énergie primaire par mètre carré s’élèvera à entre 80 et 90 kWh. « Les façades de la tour sont composées d’une double peau intégrant une ventilation naturelle et des protections solaires mobiles ; elles assurent une bonne isolation thermique pour un meilleur confort d’été. La suppression des faux plafonds dans les bureaux permet de bénéficier de la forte inertie thermique des dalles en béton et participe avec cette façade “respirante” dont les fenêtres s’ouvrent, à une parfaite maîtrise des énergies », indique Dixence.

L’installation de six éoliennes est prévue au sommet de la tour et les façades de la coiffe exposées au soleil seront équipées de panneaux photovoltaïques. Le loyer prévisionnel est de 350 € HT/m²/an à l’horizon 2010.

Source : http://www.businessimmo.info/pages/lettre/fiche.php?s_code=081203F3321

La maquette de la tour Incity était visible lors du SIMI à Paris du 3 au 5 décembre 2008. L'information a été indiquée sur le site de Sogelym Steiner.

Un forumeur de PSS (bato) à pris quelques clichés de cette maquette :

Un reportage sur France 3 avec une vision très rapide de la maquette... et quelques explications d'ALBERT CONSTANTIN !

( à 1 minute 33 seconde...)

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=l69a_locale&video_number=0

Hier Je suis passé à coté de l'ex tour UAP, il a un chantier en action concernant des sondages de sol effectués par la société Fondasol Géotechnique.
je n'en ai pas vu d'autres et il n'y a aucun panneau de démolition.

Voici une photo des lieux

Je pense que les travaux de sondage vont bientôt être terminé et pour que la tour soit livré en 2012 les travaux devraient bientôt commencer, de plus, on sait maintenant qu'a la part-dieu les demandes dépasseront largement l'offre en 2010 d'où le besoin pour Lyon de construire haut et vite pour ne pas manquer de surface et donc ne pas faire attendre les investisseurs potentiel.

Lyon s'est enfin réveillé, on assiste a une nouvelle page de l'histoire de Lyon.

Létat acutel de l'économie ne risque-t-il pas de freiner ce magnifique projet ?

Non je ne pense pas, Lyon est en manque de surfaces disponibles pour les entreprises, donc cette tour servira surtout a combler un manque, donc crise ou pas je ne pense pas que le projet soit affecté par la crise, par contre, l'autre tour en projet peut-être le temps nous le dira.

Je le répète, Mercredi 25 février, tchat avec gérard Collomb de 14h30 a 15h30 sur www.lyon.fr

De nouveau rendus sur lejournaldunet.com:

http://www.journaldunet.com/management/magazine/photo/ces-tours-de-bureaux-qui-verront-le-jour-d-ici-2015/les-tours-de-bureaux-qui-verront-le-jour-d-ici-2015.shtml?f_id_newsletter=559

lu sur le progres.fr
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/lyon/article/1149609,185/La-tour-UAP-dans-le-collimateur.html

Part-Dieu (3e )

La tour UAP dans le collimateur
le 09.05.2009 04h00

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La tour UAP, à l'angle de la rue Garibaldi et du cours Lafayette, avec, en contrebas, les jardins suspendus au-dessus des Halles de Lyon, est vide depuis 1994 / Photo Sophie Majou
Le dépôt du permis de construire de la tour Incity, valant permis de démolir de la tour UAP, est « imminent ». Les Lyonnais seront informés du projet dans le cadre d'une enquête publique

Elle ne le sait pas encore. Mais la tour UAP vit son dernier printemps. A la place du bâtiment beige de 80 mètres de haut, situé à l'angle du cours Lafayette et de la rue Garibaldi (côté 3e), s'élancera à l'horizon 2013 une tour blanche culminant à 200 mètres. Les élus se sont occupés de son sort à la fin de l'été dernier, en actant le principe d'une modification du plan local d'urbanisme (PLU) permettant au futur immeuble d'aller gratter le ciel. Le projet de la nouvelle tour, dite Incity, sera, lui, porté à la connaissance du public après le dépôt de demande de permis de construire, lequel devrait être imminent à en croire le cabinet d'architecture de la Rize. L'enquête publique qui suivra permettra de connaître par le menu le projet urbanistique du promoteur Sogelym Steiner, lui-même aux manettes de la tour Oxygène voisine. Prévue pour se tenir dès ce printemps, elle permettra aux riverains de s'exprimer et d'interroger le commissaire enquêteur, qui ne manquera pas d'être nommé. Construite au début des années soixante-dix, la tour UAP est inoccupée depuis 1994, depuis que le siège de la société d'assurance a été transféré dans de nouveaux locaux.

S. M.

« Pas d'amiante friable »
La tour UAP est « bourrée d'amiante ». La rumeur est tenace autour du bâtiment. Alors ? Un diagnostic a bien été réalisé, précise la commission d'enquête organisée pour la modification du PLU, et dont les membres ont été désignés par le tribunal admnistratif de Lyon. Résultat : « La tour existante ne contient pas d'amiante friable, mais recèle de l'amiante de façon ponctuelle dans des joints coupe-feu, des joints de vitrage, etc.). Si l'on reste sur sa faim sur la teneur exhaustive du «etc», le rapport fait état de « trois méthodes de démolition/construction proposées par le maître d'œuvre, c'est à dire l'architecte : « sciage de l'ensemble de la tour en petits éléments descendus au sol au fur et à mesure de leur désolidarisation par une grue à tour », « même méthode que la précédente mais avec une grosse pelle pour la démolition plus bas », et, enfin, « le foudroyage de la tour ». La troisième solution paraît « difficilement compatible avec l'instabilité des immeubles voisins récemment sinistrés par le gaz et le maintien partiel des infrastructures avec la paroi moulée mitoyenne des halles ». Conclusion : « la méthode n° 1 est privilégiée ».

J'espère que la tour Incity finira bien par pointer sa tête au-dessus des toits lyonnais ! En tout cas je trouve que la ville se dépoussière de son provincialisme et devient une véritable "2ème ville de France" ! Cet aspect devrait être renforcé par la réforme teritoriale en cours - il faudrait aussi songer à la fusion progressive de Villeurbanne ave Lyon !

Ouais ça serait pas mal d'un point de vue exterieur, niveau visibilité, mais la fusion...

Paris est aussi engoncée entre des grandes villes qui la collent comme des banlieusard dans leur RER, pourtant elle fait partie du club très select des "villes mondiales" (dress code obligatoire).

Je pense que de toute façon, les autres villes françaises resteront toujours "provinciale" vu de Paris, quel que soit leur développement, à cause d'une certaine histoire. Mais je suis d'accord avec toi, les grandes villes françaises ont desormais les dents longues, certaines ont plus d'avance que d'autre mais cette émulation ne put être que bénéfique à long terme.

C'est fou à quel pont Paris prend de la place en France. Ici au Québec, même si Montréal compte 50% de la population, elle est loin de prendre autant d'importance. Ce n'est même pas la capitale! Et les autres villes sont plus respectées. J'ai toujours trouvé ça dingue qu'un Parigot me parle de la province comme si Lyon, Strasbourg, Marseille, Le Havre et Cholet c'était tout pareil.

Et puis Paris intra-muros ce n'est que pour les riches à moins que vous voulez vivre dans un 11 m carrés dans le 19e.

Vivement une ville plus agréable et surtout abordable comme Lyon. Au moins les vrais artistes qui gallèrent peuvent y vivre.

Voici un message de Zeb posté sur SSC:

Citation :

Je revient du conseil de quartier, voici mon CR spécialement pour le Forum :


Tout d'abord Sogelym et l'atelier de la Rize ont présentés un film 3D magnifique qui expliquait toutes les phases et un power point assez précis ... merci à eux.
Pas trop de remarques de la part des habitants, sauf une vielle dame qui s'inquitait de la poussière (elle habite la barre en face), une autre vielle dame qui plaignait les habitants de cette même barre pour la vue (il y a déjà une tour en face..) et le président des commercants des halles qui ralait un peut (le maire lui a rappelé que la tour allait amener un protentiel de 2500 bons clients supplementaires...) . Une rencontre est prévue entre le maire et les commercants pour discuter du projet.

En résumé :

Dépôt du permis de démolir et de construire en cours prévu pour : juillet 2009

Début du chantier Septembre 2009

Le chantier se décompose en 3 phases :

* 1. Curage vert – désamiantage : durée 6 mois
* 2. Déconstruction : durée 12 mois
* 3. Construction et livraison : prévu en 2013


Curage - désamiantage :

Un diagnostique a été réalisé (130 prélèvements analysés) de la toiture au sous-sol. Le diagnostique à été validé par l’inspection du travail.
Résultat : présence de 5m3 d'amiante sur 14 000 m3 de remblais. Il s’agit principalement d’amiante non volatile.
La raison pour laquelle on trouve très peu d’amiante est que la structure de la tour est en béton (et nom en acier). On n’a donc pas besoin d’isoler toutes les poutres d’amiante contre le feu comme c’est souvent le cas pour les tours des années 70.
On trouve de l’amiante principalement dans des joints, dans des portes d'ascenseurs, dans des chapeaux de ventilation…
Cette première phase consiste donc à évacuer un maximum de déchets par l’intérieur : ce qu’ils appellent "le curage vert".

Deux types de désamiantage :

* 1. Dépose sans casse : découpe autour des éléments qui contiennent de l’amiante
* 2. Zone de confinement : bâches plastiques, dépression d’air et ouvrier spécialisés.

Dans les deux cas : évacuation dans des sacs scellés et dépôt dans décharge spéciale de traitement.
Ce chantier est silencieux, propre et sans risque pour le voisinage.


Durée : 6 mois

Le chantier de déconstruction peut donc commencer :

3 pistes ont été étudiées :

* 1. Démolition par implosion
* 2. Ecrêtage à l’aide de mini-engins et évacuation des déchets par grue
* 3. Déconstruction par sciage et levage et évacuation des déchets par l’intérieur

* La première : impossible (pas besoin d’expliquer !)
* La deuxième : pas chère mais trop bruyante et trop polluante
* La troisième : chère, complexe mais propre et moins bruyante
* Le principe : construction d’un caisson de protection mobile autour du sommet de la tour qui descend à fur et a mesure que les éléments de structure des étages sont sciés. Le chantier est complètement confiné.
* Les ouvriers travaillent de l’intérieur. Le chantier est propre.


Autour de la tour : protection des halles et du voisinage :

Construction d’un écran de protection entre la tour et les halles (zone tampon anti bruits et vibrations)

Etude en cours pour construire un écran protecteur au dessus de la verrière des halles.

Cours Lafayette :

Pas de modification des axes piétons sur le cours Lafayette : petite emprise prévue pour faire passer un trottoir protégé au pied de la tour.

Pas de modification des transports en communs, ni de la circulation

Rue Garibaldi :

Fermeture d’une zone allant du cours Lafayette au parking des Halles. Fermeture du haut de la rue Garibaldi.

Evacuation des déchets :

2 camions seulement par jour pour éviter les nuisances sonores.

Bases de vie des ouvriers :

Même principe et même nombre que pour Oxy :
2 zones d’Algeco :

* Une au pied de la tour (côté Garibaldi)
* Une en face de l’immeuble de bureau de l’autre côté du cours Lafayette .
* Une zone identique à celle de la zone de l’avenue Lacassagne pour Oxy est en cours de recherche (zone tampon pour le chantier).


Durée : 12 mois


Construction de la tour :

Dépôt du permis de construire en juillet 2009

Enquête public prévue de 2 mois

Quelques chiffres annoncés:

• 40 000 m2
• 40 étages
• Plateaux de 1100 m2 (identique à Oxygène)
• 200 mètres de hauteur
• 2200 occupants
• Pas de parking sous-terrain (chantier moins long)

Pas de locataire engagé mais un bon contact qui pourrait aboutir d’ici la fin de l’année 2009.

La conjoncture Lyonnaise semble bonne en dépit de la crise, chance de construire une tour moderne dans un centre ville (unique en Europe).

Concernant la tour :

L’architecture ne va pas beaucoup évoluer (j’ai posé la question à l’atelier de la Rize), le dépôt de permis de construire est en cours…

Les images 3D de l’intérieure étaient géniales !

La tour est construite de plein pied sur le cours Lafayette et Garibaldi, très lumineuse avec un hall d’entrée majestueux : désire de rompre avec une architecture de dalle obscure et inaccessible.

La tour se veut exemplaire :

Disparition de l’éolienne prévue (trop bruyante pour l’entourage) sur le toit mais :

1. • utilisation de panneaux photovoltaïques. Il faut cependant relativiser, les panneaux ne vont apporter que 2 ou 3 % de l’énergie consommée par la tour.
2. • utilisation d’une double peau
3. • plateaux en lumière plein jour (1100 m2)
4. • consommation moyenne d’énergie de 90 kWh/m2/an au lieu de 400 à 600 pour les tours classiques
5. • Pas de parking pour limiter les voitures en centre ville , conséquence de la politique du Grand Lyon d’inciter les gens à prendre les transports en communs


Parkings :

Les parkings sont sous-occupés en semaine :

* 250 places disponibles la semaine dans le parking des halles
* 650 places dans le parking "Servient"
* 2000 places dans le parking de la Part-Dieu


Voilà tout ce que je peux vous dire sur le projet.

Un site dédié va être créé par Sogelym et des vidéos vont être publiées.

Ce qu’il faut retenir :

Les permis de démolir et de construire sont en phase d’être déposés.
La déconstruction débutera quoi qu’il en soit en septembre 2009 même si le projet de construction de la tour Incity est décalé : dixit Sogelym
Le projet de refonte de la rue Garibaldi est phasé avec le projet Incity (dernière phase du projet de refonte en 2014)
La station service sur le parvis des Halles va disparaitre.

Le maire du 3eme trouve ce chantier exemplaire (gros soutien).

Denver a écrit:

Ouais ça serait pas mal d'un point de vue exterieur, niveau visibilité, mais la fusion...

Disons que la fusion Lyon-Villeurbanne serait dans la logique du développement démographique naturel de Lyon depuis prés d'un siècle (à noter que l'INSEE retient comme "ville-centre" Lyon + Villeurbanne"), d'autant plus que Lyon reste la plus "petite" des grandes villes par sa superficie (47 km2 contre 240 pour Marseille, 105 pour Paris, 120 pour Toulouse et 70 km2 pour Nice)

Pas de parking du tout c'est quand même abusé. Un parking même réduit est toujours nécessaire pour des raisons logistiques et de praticité.
Il y aura toujours besoin de véhicules pour acheminer certaines fournitures, pour de l'entretien etc. et ce au plus proche sinon ce sera fait dans la rue. Et puis de toute façon il y aura bien des fondations alors autant en faire quelques étages de parkings.

Permis de construire déposé d'après Le Progrès

Citation :

Des tours dans le quartier de la Part-Dieu

Si les trémies sont dans le collimateur, les tours ont le vent en poupe à la Part-Dieu. Après le crayon (145 m), demeuré esseulé dans la trousse des possibilités, voilà qu'arrive la tour Oxygène (115 m), suivie bientôt de sa future voisine, la tour Incity (200 m), et pour laquelle le permis de construire vient d'être déposé. L'élan vers la « verticalité » semble bel et bien lancé.
« Après Incity, d'autres tours prendront leur place, dans ce quartier dont les liaisons ferroviaires futures (Strasbourg/Espagne/Turin) feront de l'agglomération de Lyon une des métropoles européennes de référence », a ainsi exposé le maire de Lyon. Une Part-Dieu qui ne sera pas « qu'un quartier de bureau et qui intégrera l'écologie et la culture », promet Gérard Collomb, qui a demandé à des grands noms de l'architecture de se pencher sur le quartier. Les résultats de ce concours seront connus début décembre.

Nota: à chaque fois le journal "Le Progrès" se trompe dans la hauteur de la tour Part-Dieu, c'est 165m et non 145m .

http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1913240,184/Relooking-extreme-pour-le-centre-d-echanges-de-Perrache.html

« Incity » : une tour de bureaux de 200 mètres de haut, sans parking

À la place de la tour UAP située à l'angle du cours Lafayette et de la rue Garibaldi (3e), s'élèvera la plus haute tour de Lyon à la fin 2013. Une modification, en cours, du Plan local d'urbanisme supprime l'obligation de parking

La plus grande tour de bureaux de Lyon, sans parking en sous-sol ? C'est possible ! Les élus communautaires, après enquête publique, vont prochainement entériner la suppression de l'ancienne obligation d'une place minimum pour 200 m 2 de bureaux, dans le quartier de la Part-Dieu.

Et faire disparaître, conjointement, la taxe de 9 000 euros par place non réalisée que devaient verser les promoteurs à la Courly. Principale intéressée : la Sogelym Steiner qui a déposé fin août une demande de permis de construire pour sa future tour Incity de 200 mètres de haut - 36 étages- (contre 145 m pour le crayon). Sans parking, donc. « Sauf si un investisseur nous y obligeait », corrige le porte-parole du promoteur. « C'est un risque que l'on prend », nuance aussi Marc Baläy, directeur général adjoint. Dans l'aventure, la Sogelym réalise tout de même une petite économie de 1 800 000 euros au titre de la fameuse taxe (sur une enveloppe de 200 millions de travaux), sans parler du surcoût lié à la construction de niveaux de sous-sol supplémentaires à ceux qui existent sous la tour UAP. Alors, une modification du Plan local d'urbanisme aux p'tits oignons ? Le document n'a pas vocation à être figé dans le marbre, et a pour mission d'accompagner la vie économique de la ville. L'amendement se nimbe par ailleurs du meilleur air que l'on ne manquera pas de respirer, avec des voitures en moins. La Sogelym-Steiner ne pourra guère s'en prévaloir. Ne vient-elle pas d'obtenir (de la ville de Lyon) un permis de construire modificatif pour rajouter des places de stationnement à sa tour Oxygène, située à quelques encablures de l'intersection Lafayette/Garibaldi, où Incity sera érigée (voir plus bas) ? Des riverains craignent que les 2 000 à 2 500 utilisateurs d'Incity ne se transforment en derviches tourneurs au volant de leur voiture… bloquant le quartier pour de bon. Si la future direction, du futur occupant, de la future tour aura droit à des places dans l'escargot des Halles, les seconds couteaux pourront se garer dans des places réservées sous le nouveau palais de justice et au centre commercial de la Part-Dieu. Des parkings « déjà saturés aux heures de pointe » dénonçait Fouziya Bouzerda, conseillère municipale Modem (de droite), lors du conseil municipal de juin dernier. « Ils ne sont que partiellement utilisés » répondait de son côté, Gilles Buna, l'adjoint (Les Verts) à l'urbanisme. Outre un parc à vélos de 150 places dans la tour, il y a aussi le bus, le métro, le train, le tram. Et Velo'v. La chose est, en tout cas, bien lancée. « J'ai signé le permis de démolir de la tour UAP », confiait Gilles Buna, avant-hier. Restera à construire, dans un mouchoir de poche et tout contre les halles de Lyon, un immeuble de grande hauteur. Et pour le promoteur, de le commercialiser à 50 % minimum pour pouvoir commencer les travaux.

Sophie Majou

La tour UAP disparaît peu à peu du paysage

Le permis de démolir, accordé le 31 août, a été accroché sur les palissades qui longent l'avenue Garibaldi, où un panneau annonce déjà des sorties de camions. Quelques ouvriers s'affairent désormais au rez-de-chaussée du parking, socle du massif bâtiment de verre teinté et de béton. Avec ses 74 m, la tour UAP fut l'un des plus hauts immeubles de Lyon lors de sa construction, en 1972, à l'angle-Lafayette-Garibaldi (3e). Elle vit à présent ses derniers jours.

Vide depuis quinze ans, le bâtiment fantôme qui surplombe les Halles de Lyon doit laisser sa place à la future tour Incity, un projet de gratte-ciel de 200 m de hauteur prévu pour 2013. Durant plusieurs semaines, l'édifice va d'abord subir un « curage vert » : il va être débarrassé de ses éléments intérieurs, sols, gaines, radiateurs, cloisons. Puis, en janvier 2010, les façades seront découpées en morceaux, étage par étage, et évacuées à l'aide d'une grue. Chaque jour, une dizaine de camions vont se relayer pour enlever quelque 14 000 m3 de gravats.

Le promoteur Sogelym-Steiner, propriétaire depuis 2006 de cet ensemble immobilier de 2 000 m2, a choisi la méthode douce pour raser la tour. Dans un quartier dense, déjà traumatisé par l'explosion de gaz de février 2008 qui avait entraîné une longue coupure de la circulation sur le cours Lafayette, un foudroyage de l'immeuble était difficilement envisageable. D'autant qu'il aurait provoqué la fermeture des Halles Paul-Bocuse, le ventre de Lyon. Impensable.

« Mais nous sommes inquiets. C'est le flou total, soupire le boulanger Claude Polidori, président des commerçants des Halles. On ne sait pas s'il y aura des rues fermées à la circulation, ni comment nous serons protégés du bruit et de la poussière. Nous allons souffrir pendant et après les travaux. Car la nouvelle tour, occupée par 2 500 personnes, n'aura pas de parking. Où vont se garer nos clients ? », s'interroge-t-il.

Frédéric Crouzet

Source:
http://www.20minutes.fr/article/347099/Lyon-La-tour-UAP-disparait-peu-a-peu-du-paysage.php

Un faisceau hertzien de l'armée passe au-dessus de la tour UAP. Pour la démolir et construire Incity, il fallait supprimer cette servitude radio-électrique. C'est désormais chose faite !

Le permis de construire de la tour UAP, située à l'angle du cours Lafayette et de la rue Garibaldi, vient d'être accordé par la ville de Lyon. Avec le démantèlement de cet immeuble inoccupé depuis 1995, va disparaître une liaison hertzienne qui reliait le quartier Général-Frère (Lyon, 7e) au quartier militaire Ostérode de Rillieux-la-Pape. Le décret ayant instauré le faisceau hertzien, datant de 1990 et signé de Michel Rocard, alors Premier ministre, a donc dû être abrogé par François Fillon. « La suppression de cette liaison de maillage est admissible et n'est pas de nature à affaiblir la capacité du réseau dans cette zone », précise, dans le dossier de la demande de permis de démolir, le directeur régional de la « direction interarmées du réseau d'infrastructure et des systèmes d'information Lyon ». Voilà donc un obstacle de taille levé pour autoriser la démolition de la tour de 22 étages (17 étages de bureaux plus 5 niveaux de parking ainsi que deux niveaux de sous-sol), mitoyenne des Halles de Lyon, dont, on voit, sur notre photo, les toits terrasses en gazon ainsi que les verrières.

S. M.
5 m3 de déchets amiantés décelés

La tour sera tout d'abord « curée », signifiant que tous les éléments « non structurels » seront retirés, comme les portes, les moquettes et les cloisons, les sanitaires… L'ouvrage sera ensuite déconstruit par la méthode du « sciage/levage ». Sciés, les éléments « constructifs », cette fois, seront ensuite descendus à terre par un bras. Puis acheminés dans un centre de traitement des déchets. Le conseil de quartier a été informé par le Grand Lyon et le maître d'ouvrage délégué de la future tour Incity qui s'élèvera en lieu et place de la tour UAP, la Sogelym Steiner. « Un diagnostic amiante a été effectué. A partir de 130 prélèvements, cette opération a permis d'établir que, sur 14 000 m3 de déchets, seuls 5 m3 de déchets amiantés ont été décelés. Ce bâtiment contient donc peu d'amiante, en comparaison des bâtiments construits dans les années soixante-dix », a-t-on expliqué aux riverains. Il n'y aurait donc rien à craindre. A suivre

pour quelle raison cette tour était innocupée depuis si longtemps?
L'amiante?

Pour la forme...

Question d'un étranger: Pourquoi les affreuses barres HLM sont classées monuments historiques? Il n'y a vraiment pas moyen d'améliorer l'apparence de ces bâtiments, ne serais-ce qu'avec des fresques?

il me semble que c'est Le Corbusier qui en est l'auteur ou l'un de ses disciples, voilà la raison

Ces 2 barres ne sont pas des HLM....
Le projet des 2 barres a été réalisé par Jean Zumbrunnen.

Citation :

Jean Zumbrunnen est désigné en 1956 par le Ministère de la Construction pour rénover la cité Rambaud, un tènement voisin de la Part-Dieu où sont installées des familles déshéritées. Ce projet constitue une amorce pour la rénovation à venir de la Part-Dieu dont l'emprise est encore occupée par la caserne militaire. L'architecte y bâtit deux barres de logements ainsi qu'une école et un petit centre commercial. Si les barres reprennent le principe des unités d'habitation avec toits-terrasse et pilotis développées par Le Corbusier, elles s'en distinguent cependant par une écriture plus puriste et l'absence de couleurs ou d'éléments architecturaux (escaliers, brise-soleil) venant sculpter la lumière. La grande qualité d'exécution des bétons valorise par ailleurs la rigueur des lignes. Le parti pris stylistique qui caractérise les barres Moncey-nord et leur présence dans le paysage urbain constituent une illustration du courant brutaliste et le témoignage sans doute le plus abouti du mouvement moderne à Lyon[3].

Ces deux barres s'inscrivent à l'origine dans un vaste projet urbain inspiré du plan Voisin que Le Corbusier avait dessiné pour le centre de Paris. Plusieurs barres identiques reliées entre elles par un réseau de cheminements piétons placé à 4 mètres au-dessus de la voirie doivent en effet prendre place au milieu d'un jardin public. Mais les premières réalisations sont accueillies avec hostilité et Zumbrunnen se voit dessaisi du projet au profit de Jacques Perrin-Fayolle puis Charles Delfante jugés moins radicaux. L'architecte en est tant affecté qu'il songe à remettre en cause son métier. Lui-même concèdera que ces deux barres isolées peinaient à trouver leur place dans le quartier quand, au sein d'un système cohérent, elles auraient eu un sens. L'échelle des réalisations de la Part-Dieu répondra plus tard à celle des immeubles de Zumbrunnen.

Dès 1958, Zumbrunnen participe activement aux études d'urbanisme de la Part-Dieu aux côtés de Jacques Perrin-Fayolle et Jean Sillan, sous la direction de Charles Delfante. Il élabore un plan d'aménagement pour un grand ensemble composé principalement de logements, d'équipements et d'espaces verts et qui devait prolonger la logique des barres Moncey-nord. Le projet sera amendé et Zumbrunnen devra composer avec de nouvelles orientations. Comme architecte d'opération, il construira néanmoins le siège de l'OPAC, un parc de stationnement hélicoïdal et la tour EDF au piètement spectaculaire.

C' est de lui l' immonde tour EDF ?