LYON CONFLUENCE - PHASE 1 & 2

Lyon Confluence : Phase 2 d’un aménagement urbain confronté au durable

Le projet urbain de La Confluence est un pari pour l’avenir de l’agglomération lyonnaise, en regard des enjeux environnementaux. Un pari politique aussi, pour le sénateur-maire Gérard Collomb, avec un chantier qui verra son terme à l’issue de son second mandat. Concevoir et réaliser aujourd’hui un quartier du XXIe siècle au centre de la seconde ville de France ne peut laisser indifférent, surtout quand il s’agit de la mutation d’un site à vocation industrielle de 150 hectares. Lyon est attendue au tournant du développement durable.

Le développement de Lyon passe par la reconquête des 150 hectares de la presqu’île, au sud du centre de la ville, entre Rhône et Saône. La première phase autour de la Place nautique, qui prolonge la gare TGV de Perrache au nord du territoire, est en passe d’être livrée et les premiers logements sont progressivement habités. Les espaces publics y sont généreux, représentant plus de 50% de la superficie en aménagement. La réflexion des élus porte actuellement sur la continuité urbaine nord-sud, de la place des Terreaux, où se trouve la mairie, à la pointe de la Confluence.
« Dans neuf ans, la presqu’île aura pris forme. Ce territoire d’exception, qui s’achève par le paysage des deux fleuves, est à révéler », a déclaré Gérard Collomb, Président du Grand Lyon et Président de la Spla Lyon Confluence, lors de sa présentation de la nouvelle maquette à la presse, jeudi 4 mars. La deuxième étape du projet urbain est engagée, les études d’urbanisme sont relancées. En septembre, le projet sera finalisé. D’ici là des choix cruciaux auront été pris. La problématique environnementale soulève des difficultés et marque les limites territoriales d’une ville. L’idée est que La Confluence devienne l’accès sud de la ville. Mais la difficulté est d’éviter de reproduire les emprises actuelles de la circulation automobile. La Confluence est traversée du nord au sud, comme une colonne vertébrale, par une large voie, le Cours Charlemagne, et les liaisons côté Saône sont à développer. Si le tramway est tout proche de la presqu’île, les transports en commun sont en suspens et la voiture n’est pas écartée.

Vers une continuité urbaine

Le sud-est de la presqu’île est à la latitude de Gerland, qui concentre universités et lieux de formation. Le développement de Gerland se situe peut-être là, de part et d’autre de la Saône. L’autre enjeu est celui de la mixité. Les futurs programmes seront à plus de 50% des logements sociaux, répartis entre accession à la propriété et locations. Pour s’ouvrir à tous et en cohérence avec le territoire urbain existant, pour limiter les dépenses énergétiques, pour instaurer de nouveaux modes de vie, la presqu’île est un immense chantier ouvert à l’ingéniosité des urbanistes, des architectes… et à l’investissement privé. La qualité du partenariat public-privé est liée aux exigences du public qui, impulsant le levier environnemental, peut propulser la ville vers un avenir où prime l’innovation. A l’issue de la seconde étape, La Confluence représentera pour l’agglomération un million de m2 supplémentaire, près de 20 000 habitants et 30 000 emplois.
Depuis janvier 2009, les grandes délocalisations libérant l’espace de la seconde phase ont eu lieu. Les activités de marché de gros ont quasiment cessé et le nouveau MIN s’est installé à Corbas.Il reste à définir, en collaboration avec les architectes des Bâtiments de France, quels bâtiments seront conservés, puis réhabilités pour être affectés à un nouvel avenir. C’est aussi à Corbas que les prisons, jusque là toutes proches de la gare TGV de Perrache, doivent être déménagées prochainement.

Source: http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4174

Une maquette à la Maison de la Confluence, 102 cours Charlemagne


"Que les lyonnais se rassurent, les prochaines années verront apparaître de nombreux changements dans leur paysage, au moins autant que lors de notre premier mandat", a assuré le Maire de Lyon. Il est vrai que la plupart des habitants ont encore du mal à imaginer ce que deviendra ce secteur de la Confluence qui, entre Rhone et Saône, au sud de la Presqu'île lyonnaise, accueillera dès le mois de septembre une première vague de nouveaux habitants.


VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=GUR31EwVzxM


Alors que les premiers bâtiments (logements et commerces) sortent de terre, Gérard Collomb indique, à partir de la maquette exposée au 102 cours Charlemagne, que le déménagement du marché de gros et des prisons vont permettre l'ouverture de nouveaux chantiers... A moyen terme, le tramway reliera le quartier avec la station de métro Debourg et le nouveau pôle universitaire Charles Mérieux à Gerland.


Une réorganisation des cheminements avec le reste de la presqu'île

Au nord, quatre cabinets d'urbanisme sont en concurrence pour envisager le lien avec le reste de la presqu'île, par une réorganisation des secteurs de Perrache (sans toucher à la gare), du quartier Ste Blandine (qui expérimentera "l'éco-rénovation") jusqu'aux quais de Saône (Voir les images sur le groupe Facebook de LYonenFrance).

Source : http://lyftv.blogspot.com/2009/03/video-g-collomb-devoile-la-phase-2-de.html

fin de journée, le long de la Saône au sud de la Darse... mon portable seulement j'avais...

lol Si il doit y avoir un 10ème arrondissement, ce sera Villeurbanne. Ça ne sert à rien de couper le 2ème en deux.

Libé du 18/03/2009

L'Etat conserverait les prisons lyonnaises

SOCIETE - Les prisons lyonnaises ne vont finalement peut-être pas être rasées. Selon nos informations, l'Etat s'apprêterait à renoncer au permis de démolir qui concernait Saint-Paul et Saint-Joseph. Les deux maisons d'arrêt voisines, à l'architecture si particulière dans le centre de Lyon, seront vides dans un mois. Leurs détenus seront transférés vers Corbas. L'Etat, qui restait sur des positions très contradictoires concernant l'avenir des bâtiments, aurait finalement tranché...

Sollicité par LibéLyon, Jacques Gérault, préfet du Rhône, refuse de confirmer l'information. "La décision n'a pas encore été prise", répond-il. Selon nos informations, l'Etat préparerait en réalité un cahier des charges préalable à un appel à projet. La Culture souhaitait "tout classer et tout conserver", alors que les Finances préféraient tout casser car une réhabilitation semblait coûteuse et Bercy souhaitait retirer le maximum de l'opération. Finalement, l'Etat aurait choisi la première solution, et demanderait le classement. "On remet sur ses pieds ce qui marchait sur la tête", réagit Gilles Buna, adjoint chargé de l'aménagement et de la qualité de la ville.

Les maisons d'arrêt de Lyon sont le seul endroit en France où les deux architectures emblématiques de la construction carcérale au 19e se jouxtent. Le bâtiment le plus intéressant est sans doute l'étoile à cinq branches, comme une gamme pentatonique, de la maison d'arrêt Saint-Joseph, avec sa chapelle au milieu, en retrait du Rhône. Que faire de ce bâtiment s'il était conservé ? "Cela ferait une résidence étudiante idéale", rêve Gilles Buna. Qui ajoute qu'il verrait bien une université "publique ou privée" de ce côté là des berges du Rhône.

Olivier BERTRAND

La Confluence double la mise

Dans le prolongement de la Place nautique, une Grand-Place de 20 000 m2 sera créée à côté du siège de la Région et mènera jusqu'à un grand équipement culturel qui reste à définir.

Aménagement. Alors que de nombreuses réalisations de la première phase de La Confluence seront livrées cette année, la deuxième phase du projet s'amorce sur le site de l'ancien marché de gros.

Le départ du marché de gros de Perrache pour Corbas laisse le champ libre à la poursuite du projet d'aménagement de La Confluence. Dans la partie nord du site, Gérard Collomb évoque “une ville qui avance de façon ordonnée”. Bureaux, logements, commerces et espaces publics assureront la continuité de la Presqu'île. “Face à la Place nautique, nous créerons une Grand-Place de 20 000 m2 qui conduira jusqu'à un grand équipement culturel”, imagine le président du Grand Lyon. Dans la partie Sud, une autre vision de la ville se profile. “Nous voulons donner de la place à une ville bucolique et naturelle et préserver la vue sur les Balmes”, explique Gérard Collomb. A la pointe de La Confluence, des grands laboratoires, des établissements de recherche et des logements pour chercheurs devraient être construits. Ce campus fera écho au Campus Gerland de l'autre côté du Rhône. “La réalisation d'un nouveau pont pour les modes doux et le tramway fera le lien entre La Confluence et le quartier de Gerland jusqu'à la station Debourg”, détaille le président du Grand Lyon.
Pour jouer la continuité de la place Carnot à la pointe de La Confluence, les quartiers de Perrache et de Sainte-Blandine seront également repensés. “Autour de la gare, de nombreux îlots vont muter”, annonce Gérard Collomb. La direction régionale de la SNCF se déplacera derrière les voûtes, le dépôt du Sytral en bordure de Saône et la gendarmerie Suchet déménageront également et il n'y aura plus que “le problème des prisons à régler”. Le président du Grand Lyon estime qu'entre les deux extrêmes, tout démolir ou tout conserver, il existe sans doute un compromis. L'échangeur de Perrache sera aussi revu pour améliorer les liaisons. Dans le quartier Sainte-Blandine, une opération d'éco-rénovation est programmée entre la place Carnot et la rue Casimir-Perier. Ce périmètre représente 7 200 habitants et 100 000 m2 d'activités. L'étude sera menée sur une période de 18 mois et permettra de démontrer la faisabilité d'une intervention de ce type dans un quartier ancien.
Plusieurs appels à projets ont été lancés et le choix des lauréats sera connu dans quelques semaines. “Le rendu des copies est attendu en septembre-octobre prochains”, fait savoir Gérard Collomb. Les projets pourront alors être présentés dans le détail et la zone d'aménagement concerté sera créée. “La Confluence sera terminée à l'horizon 2019”, pronostique le président du Grand Lyon.

Séverine Renard - http://www.forumeco.com/articles/article.php?idA=417

Un feu sur la toiture du futur siege d'ESPACE GROUP...



Un incendie s'est déclaré aujourd'hui vers 16h15 sur le toit du bâtiment d'Espace Group, situé en bordure de la Saône à proximité du siège du Progrès. Ce sont les ouvriers qui travaillaient à l'étanchéité du toit qui ont été surpris par le feu. Les pompiers du SDIS 69 sont rapidement intervenus sur la toiture et aucun blessé n'est à déplorer.

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Hier, vers 16 h 15, un incendie s'est déclaré sur le toit d'un immeuble en construction, sur le site de Confluence. Des ouvriers posaient la couche d'étanchéité à base de goudron à l'aide de chalumeau. Soudain, ce revêtement s'est embrasé. Les flammes sont devenues importantes. Deux ouvriers ont essayé d'éteindre le sinistre avec un extincteur mais, avec le vent, des retours de fumées noires et épaisses les gênaient. En attendant les secours, ils ont eu le bon réflexe de mettre la bouteille de gaz de coté. À leur arrivée, les pompiers ont immédiatement évacué l'immeuble : les deux ouvriers sur le toit et dix autres sur le chantier. Sur place, avec une grande échelle, deux fourgons et un chef de groupe, ils ont rapidement maîtrisé le feu avec une petite lance. Puis ils ont vérifié avec une caméra thermique que le feu était totalement circonscrit.

Lien en video :

http://www.kewego.fr/video/iLyROoafJ-wf.html

LE PROGRES

Musée des Confluences : un parking à la place des boucheries André

Le stationnement des véhicules des visiteurs du futur Musée des Confluences fait déjà partie des sujets qui intéressent les Perrachois. Réponse du directeur Michel Côté lors d'une réunion organisée par le comité d'intérêt local Sud Presqu'île: « Les modes doux seront privilégiés, le stationnement des cars se fera dans l'enceinte du musée et celui des voitures sur l'emplacement actuel des boucheries André, 190 cours Charlemagne. » En effet, l'enseigne est à la recherche d'un nouvel emplacement dans le secteur, mais restera où elle est au moins jusqu'à mi-2010.



Le rendez-vous fut l'occasion d'apporter un éclairage sur le contenu culturel du bâtiment futuriste, qui proposera trois expositions permanentes et six temporaires, programmées chaque année.

Questionné sur l'arrêt des travaux, Albéric de Lavernée, vice président du conseil général du Rhône, a annoncé que ceux-ci ne reprendraient pas avant la fin de l'année 2009. En gestation depuis près de dix ans, le musée reste en effet au point mort, en raison de différends entre le commanditaire et le constructeur.

Les travaux avaient débuté en 2006, mais le chantier est à l'arrêt depuis l'année dernière. Son ouverture est repoussée, au mieux, à l'horizon 2013.

Le Progrès du 3/04/09

Quelques photos en vrac des projets...

Merci Bis pour toutes ces photos sur la confluence: le monolithe, le siège de région, les quais de la darse, la démolition du marché gare, le pôle de loisirs, l'immeuble Espace Confluence. tout se transforme très rapidement.

en effet , merci Bis pour ces photos , je cherchais des nouvelles de la confluences !

Grand tour ce matin à Confluence.
Désolé pour la taille!

Lyon Island:
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Le Monolithe:
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Les Docks:

le siège d'Espace group:
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les Salins:
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Le siège d'eiffage:
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Le pôle de loisirs monte également
les silos du parking LPA
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Merci Kris ! Le pavillon de Radio Espace est quand même sacrément impressionnant !... J'ai l'impression que nous arrivons au stade ou nous pouvons commencer à mieux visualiser ce que sera l'ensemble du projet.

Les Prison de perrache sont en train d' êtres vidés de leurs occupants , transfert a Corbas en Cours

Rhône - Transfert à hauts risques de 400 détenus

Sous haute surveillance, ils parcourent 15 km en autocars et fourgons cellulaires, vers la nouvelle maison d'arrêt de Corbas, dans le Rhône. Depuis le milieu de la nuit de samedi à dimanche, plus de 400 détenus quittent définitivement les prisons vétustes du centre de Lyon. Il s'agit du plus gros transfert jamais réalisé en France. La nouvelle prison se trouve dans la banlieue de Lyon.

Plus de 300 gendarmes, CRS et membres des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) ont été mobilisés pour l'occasion. Les convois sont partis au compte-gouttes et le transfert devrait durer jusque dans l'après-midi, a indiqué l'administration pénitentiaire, précisant qu'il s'était déroulé jusque là sans incident.

690 places sur plus de 33.000 m2

Les détenus passent ainsi directement du XIXe au XXIe siècle : les prisons qu'ils quittent ont été décriées pour leur insalubrité, et ils rejoignent un établissement où près de la moitié des cellules sont individuelles et où toutes sont équipées de réfrigérateur, de douche et de toilettes abritées des regards. Les maisons d'arrêt du centre de Lyon ont reçu jusqu'à 900 détenus pour 360 places en février 2008, selon l'AP.

Les mineurs ont été transférés vers le nouvel établissement fermé pour mineurs de Meyzieu (Rhône), inauguré en 2007. Les femmes, réparties dans différents établissements de la région, rejoindront Corbas la semaine prochaine. La maison d'arrêt de Corbas, construite dans le cadre d'un partenariat public-privé, offre une capacité de 690 places sur plus de 33.000 m2, comprenant aussi un terrain de football en gazon synthétique, une salle de musculation, une salle informatique et de nombreux ateliers. Les gardiens de prison ont dénoncé lors de plusieurs mouvements sociaux les suppressions de postes qui accompagnent ce transfert.

LCI

Le cours Bayard et la rue Seguin rendus aux usagers



La portion du cours Bayard partant du cours Charlemagne et son carrefour avec la rue Seguin viennent d'être refaits. Replantés à l'intérieur d'une grande plate-bande au Nord, isolément au Sud, des frênes ont remplacé les platanes. L'ancien stationnement de chaque côté du cours a laissé place à un stationnement unique en long, au Sud. Jeudi à 16 heures, la circulation a pu être rétablie sur cette partie rénovée et à son carrefour avec la rue Seguin.

Le Progrès

Prisons : après le transfert, le grand déménagement se poursuit

Le grand transfert des 436 détenus de la prison Saint-Paul-Saint Joseph n'est pas une affaire close. Lundi, de l'entrée de la résidence Rinck au quai Perrache, aucun automobiliste n'osait franchir le ruban bicolore « police nationale franchissement interdit », leurré par deux panneaux d'interdiction de stationner pour travaux. Dernière émouvante permanence pour une accueillante de l'association San Marco dédiée à l'accueil des familles de détenus, qui attendait le transport des deux distributeurs de boissons sur Corbas où l'accueil devait être opérationnel dès hier.

Côté prisons, tandis que des détenus viennent récupérer les derniers matériels indispensables, les plaques désignatives des deux sites, les derniers drapeaux ont été enlevés par des agents de maintenance, des serruriers modifiant les systèmes de fermeture des deux anciennes prisons. Pendant plusieurs mois, « un grand nombre d'allées et venues » s'avéreront nécessaires pour les vider et les nettoyer.

Le Progrès 5/05/09

http://www.rhone.pref.gouv.fr/web/4-actualites.php?id=7949

Prisons de Lyon : appel à idées

Un appel à idées vient d'être lancé pour faire émerger des propositions de reconversion totale ou partielle des prisons Saint Joseph et Saint-Paul de Lyon.

Cet appel à idées est une procédure innovante, il constitue une démarche préalable à la procédure de vente proprement dite. Il permet à l'état de faire connaître son intention de céder ces biens mais « donne une chance » aux pistes de réflexions qui donneraient une nouvelle vie à ces bâtiments.

Les professionnels qui participeront à l'appel à idées devront, par la suite, concourir à l'appel d'offres s'ils souhaitent se porter acquéreurs.

Les propositions devront être remises au plus tard le 15 septembre 2009

La démolition du marché-gare va s'interrompre

L'ex-ventre de Lyon devait se faire grignoter plus tard. Trois quais sont pourtant déjà tombés pour faciliter le chantier de l'Hôtel de Région. Les démolitions vont maintenant cesser pour quelques mois avant un redémarrage à la rentrée

Des monceaux de gravats parsèment le site de l'ex-marché-gare. Les travaux de démolition, initialement prévus pour le 3e trimestre 2009, ont été partiellement avancés dans le cadre d'un accord passé avec la Région. Le chantier que mène cette dernière sur le terrain des anciennes cités cheminotes manque en effet de place : pour entreposer des matériaux comme pour stationner les véhicules des intervenants. Indépendamment de la première phase qui se termine (les démolitions reprendront au 3e trimestre), ce sont 60 000 tonnes de matériaux qui seront évacuées de ce qui, jusqu'au 31 décembre dernier, était encore le haut lieu d'approvisionnement en produits frais de toute la région (son classement marché d'intérêt national datait de janvier 1966).

« Le tonnage est important mais ce n'est pas un chantier compliqué », souligne M. Mordenti technicien au Grand Lyon (maître d'ouvrage pour la partie « démolitions »).

Concassage sur place et déblayage dureront plusieurs mois. A l'issue de cette étape, le site sera remis à l'aménageur, la SPLA Lyon Confluence (ex-SEM Lyon Confluence), engagée pour l'heure dans une phase de concertation concernant l'aménagement de cette deuxième phase du projet au Confluent.

Pour l'instant, les premiers vestiges de l'ancien marché à être tombés sont les quais situés côté cours Charlemagne. Ils ne présentaient guère d'intérêt, confirme Emmanuelle Didier architecte des Bâtiments de France. Il y a un an, les services auxquels elle appartient ont rendu un préavis sur l'intérêt des bâtiments que renferme le marché-gare. Ils signalaient, en revanche, l'intérêt que présente l'ancienne salle de vente à la criée. Ce « cube » qui servait avant tout à entreposer des fleurs - d'où son nom de halle aux fleurs - renferme deux amphithéâtres dont les gradins supérieurs se rejoignent. En sursis pour l'instant, son sort paraît néanmoins scellé (lire ci-contre). Pas évident en effet pour l'aménageur de tirer parti de la future zone d'aménagement concertée dont la création interviendra en mars 2010, avec, en milieu de parcelle, une construction. Que restera-t-il du marché gare fin 2009 lorsque place nette aura été faite ? Quelques bâtiments sur les extérieurs, mais également les bâtiments situés le long du quai Perrache. Sans intérêt aucun d'un point de vue architectural, ils ont le grand mérite de faire écran au bruit. Il pourrait en être ainsi tant que rien ne sera sûr concernant le déclassement de l'autoroute…

Dominique Menvielle

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/lyon/article/1657172,185/La-demolition-du-marche-gare-va-s-interrompre.html

Le destin de l'ancienne salle de vente à la criée pas encore scellé

Quel sort sera réservé à la halle aux fleurs (son nom usuel), l'ancienne salle de vente à la criée dont on dit qu'elle n'a servi que le jour de l'inauguration du marché de gros ?

Sa destination principale consistait à servir d'entrepôt. Les pancartes de fleuristes, toujours en place sur la façade Est, en témoignent.

Certes, le « cube » présente une certaine originalité, avec ses deux petits amphithéâtres, mais sa situation au milieu du la partie Ouest du site ne plaide pas en sa faveur. Tourner autour, comme l'ont fait pour l'heure les engins de chantier, ne fait pas partie des préoccupations majeures de l'aménageur. Pour autant, son sort n'est pas encore complètement scellé, puisque les préconisations des architectes des bâtiments de France, faites il y a un an, n'ont pas encore été discutées. « Conserver c'est choisir. Il faut tenir compte de l'intérêt de l'« objet », mais aussi du fait qu'il puisse, ou non, fonctionner avec l'aménagement futur », commente Emmanuelle Didier, l'architecte qui a rendu le pré-avis. L'occasion d'insister sur l'équilibre, difficile à réussir, qui garantirait une certaine densité de patrimoine.

Reste que ce ne serait pas la première fois qu'entre les préconisations des services de l'Architecture et du Patrimoine et des volontés autres, un terrain d'entente soit trouvé… sur un autre terrain.

Pour autant, le parti pris n'est pas de faire table rase du marché-gare. L'élément sauvegardé, parmi les plus représentatifs, reste finalement son fronton des années soixante. Trois halles subsisteront également. Situées au Sud du site, elles pourraient accueillir de grands événements.

D. Menvielle


REPERES:

- Début de la seconde phase de démolition : 3e trimestre 2009

- Durée : Environ 7 mois

- Coût global (démolition/gardiennage/curage des bâtiments non démolis..) : 4 500 000 euros

- Seront conservés (source Grand Lyon) :

Le bâtiment administratif -fronton- au Nord du site

Trois bâtiments le long du quai Perrache

Trois hangars au Sud, dont la halle au caoutchouc

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/lyon/article/1657196,185/Le-destin-de-l-ancienne-salle-de-vente-a-la-criee-pas-encore-scelle.html

4 juin 2009 : une passerelle « mobile » enjambe le chenal d’entrée de la darse sur la Saône

« Un trait horizontal au ras de l’eau qui s’oblique pour le passage des bateaux » selon Patricia Collinet, co-conceptrice de l’ouvrage.
Entièrement assemblée et soudée dans les ateliers Viry (à Remiremont dans les Vosges), elle a été acheminée par convoi exceptionnel le 3 juin, en 2 camions. En quelques heures, les deux parties de la passerelle ont été fixées à des rails destinés à assurer la mobilité de l’ouvrage. Ces rails ont été installés par Viry dans les fosses réalisées par l’entreprise Moulin, de part et d’autre de l’entrée de la darse. Commandée par des vérins électromécaniques, la passerelle s’ouvrira pour laisser passer les bateaux et sera contrôlée depuis l’un des deux pupitres de commande situés de part et d’autre de la place nautique. Au repos, elle sera plate et accessible aux promeneurs, aux personnes à mobilité réduite et aux véhicules de secours.

Source:
http://www.lyon-confluence.fr/index.php?rubrique=545&id=112&sad_flag_ID=1

Une opération à venir de bâtiments de bureaux sur le quartier Lyon Confluence a été labellisée par CERTIVEA.

il s'agit des bâtiments Eolis et Hélianthe.

La construction verte touche désormais tous les secteurs de l'immobilier, même ceux qui ont mis un peu de temps à s'y mettre. C'est très intéressant qu'un grand groupe comme Eiffage se lance dans cette course, avec par exemple des innovations technologiques comme l'installation de cette éolienne de 8 mètres sur le toit d'Eolis.

Plus d'infos sur :
http://www.webizimmo.fr/rs-eolis_et_helianthe_ou_les_ecochampions-zoom--227-1.html

Livraison prévue en Septembre 2009.

Le Progrès, 16 juin 2009

Quai Rambaud, l'aménagement des berges en bonne voie

Alors que les maçons s'activent à construire ou à réhabiliter les bâtiments situés au début du quai, par petits groupes, les ouvriers des nombreuses entreprises chargées de l'aménagement des berges progressent patiemment vers la pointe Sud de la Confluence. Ainsi, sur la partie haute (passage piétonnier et voie d'accès aux péniches), un électricien effectue les derniers branchements aux groupes de bornes comportant eau, électricité, télécoms. A quelques mètres, le groupement d'entreprises Eurovia et De Filippis procède à l'aménagement de la partie basse. Actuellement au niveau de la guinguette « Chez Francis », les poseurs ajustent les blocs de béton préfabriqués gris limitant les deux parties et dallent de l'autre côté. Ce sont des compagnons qui posent un mélange de pavés de Lyon et de blocs de calcaire récupérés sur le site, de part et d'autre d'un passage bétonné, « dans une démarche de développement durable ». « Nous avons fait environ 75 % des travaux. Après la pose des pavés, les à-côtés en stabilisé se feront plus rapidement », assure un conducteur de travaux. Pour Roland Bernard, vice président du Grand Lyon « la partie des rives située entre le bassin nautique jusqu'au pont de chemin de fer devrait être livrée pour une inauguration en juillet et une utilisation complète pour la biennale d'art contemporain ».

Un oeil neuf » pour l'aménagement du Confluent

La seconde phase d'aménagement du Confluent (Lyon 2e) va pouvoir démarrer. Le cabinet d'architectes suisses Herzog et de Meuron, désignés pour conduire ce chantier parmi douze candidats, a été présenté hier à Paris par le président du Grand Lyon, Gérard Collomb (PS). L'enjeu est l'aménagement de la partie sud de la presqu'île, soit 24 hectares, essentiellement à la place de l'ancien marché-gare, côté Rhône. Il y est prévu 2 800 logements et 6 000 habitants (dont 25 à 30 % de logements sociaux). Un grand équipement culturel de 5 000 m2 doit également s'y installer. Mais « est-ce vraiment le seul emplacement possible ? », a lancé Pierre de Meuron qui souhaite « regarder ce territoire avec un oeil neuf ». Le cabinet d'architectes réfléchit également à « un nouvel espace vert ». La pointe de la presqu'île « ne devrait pas être recouverte avec une structure de ville normale ». L'architecte envisage ici un endroit « très ouvert ». Mais c'est l'idée de « pousser » le centre-ville jusqu'au bout de la presqu'île qui domine le projet. Pas question de tout raser pour autant : « Nous pensons conserver des monuments, qui donneront une continuité et une identité au quartier », a affirmé l'architecte. Une philosophie déjà appliquée pour les réaménagements de Bâle et de Burgos. Lauréats du Pritzker en 2001, Herzog et de Meuron ont notamment réalisé la Tate Modern Museum à Londres et le Stade national de Pékin.

Mickaël Bosredon


Source:
http://www.20minutes.fr/article/334585/Lyon-Un-oeil-neuf-pour-l-amenagement-du-Confluent.php