UNE NOUVELLE HALTE FERROVIAIRE A JEAN MACE

jean-yves a écrit:

Lu sur le progres.fr

6 gares a LYON?
Part-dieu, Perrache, vaise, gorge de loup, st paul....
il m'en manque une ...

C'est preciser que se sera la sixieme gare a lyon donc le compte est bon

Part dieu, Perrache, Vaise, gorge de loup; saint paul et jean macé

allezol69003 a écrit:

jean-yves a écrit:

Lu sur le progres.fr

6 gares a LYON?
Part-dieu, Perrache, vaise, gorge de loup, st paul....
il m'en manque une ...

C'est preciser que se sera la sixieme gare a lyon donc le compte est bon

Part dieu, Perrache, Vaise, gorge de loup; saint paul et jean macé

oups! cest moi qui deraille

Nouvelle gare de Lyon-Jean-Macé : le commerce peine à se développer

le 30.01.2010 04h00

La gare de Lyon-Jean-Macé, dans le 7e, a ouvert ses portes il y a un mois et demi, après trois ans de travaux. L'occasion de revenir sur un projet ambitieux et de son impact sur un quartier qui guette un second souffle.

« Un lieu stratégique pour un projet exemplaire. » Mise en service le 13 décembre dernier, la gare de Lyon-Jean-Macé a suscité beaucoup d'enthousiasme. Un mois et demi après, l'heure est à un premier bilan.

Située face à la place Jean- Macé, dans le 7e, au carrefour des avenues Berthelot et Jean-Jaurès, la sixième gare de la ville doit répondre à plusieurs enjeux.

Outre les habituelles questions de « ville durable » et d'une « demande croissante de transports en commun », le projet doit notamment répartir les flux de voyageurs qui empruntent le TER, afin de désengorger la gare de Perrache. « Un changement de moins, c'est toujours ça, commente Martine, qui habite le quartier. Et puis, c'est bien pour la place. »

D'après les chiffres de la SNCF, 102 trains s'arrêtent chaque jour, en semaine, à Jean-Macé où transiteront, dans un premier temps, 3 800 passagers environ. Un chiffre qui devrait presque doubler dans les dix prochaines années, selon les statistiques.

Avec l'arrivée du TER, la place devient également une « plate-forme d'intermodalité » complète à Lyon. Plus simplement, deux tiers des passagers qui descendent à Jean-Macé, toujours selon les chiffres de la SNCF, continuent ensuite leur trajet grâce au réseau TCL : métro, tramway, bus, concentrés au même endroit. Un système Autolib, enfin, permet, à toute heure, de retirer une voiture sans la moindre intervention extérieure.

La mairie du 7e n'a pas caché son enthousiasme, jusque sur son site internet, où le maire, Jean-Pierre Flaconnèche, parle d'un nouveau « dynamisme pour le quartier », pour cette nouvelle année « sur les rails. »

De vastes ambitions qui contrastent malgré tout avec la déception relative des commerçants de la place. « Ça n'a rien changé du tout pour moi, explique, formel, le patron du Café de la Mairie. Je ne les ai pas encore vus ces 4 000 clients supplémentaires ! Les gens sont dans le courant d'air, alors ils préfèrent aller à Perrache directement, pour être au chaud. »

L'analyse est différente chez le buraliste adjacent. Il faut dire que l'affluence y a augmenté, avec près de cent clients supplémentaires chaque jour. « Ça a boosté notre commerce, et ça va aller en s'améliorant. » Lucide sur la situation du café d'à côté, la buraliste tente une explication : « C'est une plaque tournante. Les gens prennent le bus, le tram. Ils ne s'arrêtent pas pour boire un café. »

Rémy, qui tient une buvette juste en face de la gare, reste optimiste. « Avec les beaux jours, ça va venir ! Il faut laisser le temps aux gens. Certains m'ont d'ailleurs dit qu'ils seraient en terrasse en juin. » Des beaux jours, cependant, dont on est encore loin.

Loig Loury
Trois ans de travaux pour la sixième gare de Lyon

Après Perrache, Part-Dieu, Vaise, Gorge-de-Loup et Saint- Paul, la gare Jean-Macé, ouverte le 13 décembre, est devenue la sixième gare ferroviaire lyonnaise.

Elle aura nécessité près de trois ans de travaux, de la démolition du pont d'accès en passant par la halle Serna, l'édification des halls d'accès et d'un quai long de 250 m. Le chantier a atteint son apogée avec la pause, l'été dernier, d'une marquise de verre.

En 2004, les partenaires s'étaient mis d'accord sur un projet de 31 millions d'euros, financé notamment par le Grand Lyon (37 %), et la région (36,5 %).

La gare s'inscrit dans le plan Real (Réseau express de l'agglomération lyonnaise), plus vaste, destiné à uniformiser le réseau de transports lyonnais.

Le Progrès