LYON CONFLUENCE - PHASE 1 & 2

On attend et on s'impatiente... !!! Vivement quelques infos supplémentaires concernant la Phase 2 !

Quelques photos de ce jour :

Sur le terrain, on commence de parler de la Phase 2 :

Onze nouvelles caméras : la Confluence sous surveillance

Le nouveau quartier de Confluence sera équipé, dès son achèvement, de 11 caméras de vidéosurveillance. Un dispositif censé, pour 250 000 euros, prévenir la délinquance et assurer la protection des riverains.



Onze nouvelles caméras de vidéosurveillance vont être implantées dans le nouveau quartier de Confluence.

L'objectif ? « Accompagner et participer au bon fonctionnement du site en prévention des actes délictueux et la gestion urbaine de proximité ».

La darse et les jardins aquatiques par exemple seront donc surveillés « pour prévenir les agressions, les accidents mais aussi les malaises », insiste Jean-Louis Touraine, l'adjoint en charge de ce dossier.

Le conseil de quartier sera d'ailleurs saisi pour étudier l'implantation précise des caméras.

Par ailleurs, le comité d'éthique, installé pour répondre aux questions ou traiter les plaintes des Lyonnais (il n'y en a jamais eu une seule), veillera dans le processus de mise en place au respect des garanties individuelles. Les espaces privés font d'ailleurs l'objet de floutages.

Au sein de la majorité municipale, c'est un sujet qui fait encore débat, notamment chez les Verts dont le groupe s'est abstenu lors du dernier conseil municipal et où deux membres (Étienne Tête et Françoise Rivoire), ont voté contre.

Pour Gérard Collomb, il n'est pas question d'avoir des réponses « purement idéologiques » sur ce sujet, « la société ne peut se limiter à cette seule réponse ».

Confluence marque donc une nouvelle étape dans le développement de la vidéosurveillance (ou vidéo protection).

Les premières caméras de surveillance ont été installées à Lyon en 1998, et la ville compte 218 caméras disséminées dans tous les quartiers.

Une vingtaine d'agents municipaux sont chargés de scruter les images. Des images détruites régulièrement (tous les quinze jours) et à disposition de la police en cas de besoin.

En 2001, un comité d'éthique a été créé avec élus, professionnels, et représentants d'associations citoyennes pour garantir une utilisation des caméras dans le respect de la vie privée.

Une démarche plus globalement relayée par l'État puisque la préfecture encourage les collectivités à la mise en place de ces dispositifs.

La Tour Oxygène sera prochainement équipée, dès son achèvement.

G. M. Le Progrès

Auriez vous des photos de la construction du pôle de loisirs et de commerces

Un article sur le déménagement d'Euronews à la Confluence.

Michael Peters : « La garantie qu'Euronews restera à Lyon »

La première chaîne d'info européenne quitterait Ecully pour la Confluence en 2013. Son directeur général motive ce choix, alors que le Grand Lyon doit voter aujourd'hui pour faciliter ce projet


Pourquoi ce départ d'Euronews pour la Confluence ?
Ce n'est pas encore totalement fait mais c'est en bonne voie.
Nous avons besoin de plus de place, de visibilité énorme, et donc d'être au cœur de Lyon. Ceci pour garder la crédibilité de la chaîne. On vend aussi une marque et quand des clients, invités et annonceurs de grosses boîtes du monde entier, viendront nous voir dans nos 8 000 m2, on pourra leur montrer Lyon.

Que pensez-vous du mécontentement du maire d'Ecully ?
Je le comprends. Mais partir à Lyon est notre choix. Je n'ai pas envie que cela devienne politique. Ce n'est pas OL land. J'ai d'ailleurs rencontré l'ensemble des groupes du Grand Lyon pour leur exposer le dossier. J'ai eu une écoute non partisane.

Est-ce que le maire de Lyon est venu vous chercher ?
Non, nous avons demandé il y a trois ans aux services du Grand Lyon de nous identifier les sites possibles. Nous avions le choix entre Vaise, la Confluence, le Carré de soie. Notre première préférence allait à Vaise mais nous avons finalement eu une proposition plus intéressante par le groupe Cardinal et avec l'aide des Voies navigables de France.

Comprenez-vous Etienne Tête qui vous accuse de profiter de l'argent public des collectivités locales ? Je voudrais l'embaucher comme directeur de la communication. Les deux ou trois fois où il a parlé de nous, on n'a jamais eu autant d'échos !
Je peux comprendre ce qu'il dit, mais il y a le discours et le contexte. Ce n'est pas comme si une entreprise lyonnaise allait demander de l'aide aux collectivités. Nous sommes venus à Lyon en 1992 suite à un appel d'offres. On aurait pu s'installer à Munich ou à Valencia mais le dossier financier lyonnais à l'époque était bien meilleur et prévoyait un loyer gratuit jusqu'en 2010.

Que demandez-vous ?
On ne demande pas au Grand Lyon, au conseil régional et au conseil général, qui sont copropriétaires de notre actuel bâtiment à Ecully, de nous soutenir. Nous allons financer seuls l'immense partie des 30 millions d'euros de notre déménagement. On leur demande juste de montrer à nos vingt-quatre actionnaires que les collectivités sont toujours derrière nous.

Par quel biais ?
Nous avons depuis 1992 un prêt participatif avec ces trois collectivités. Nous devons rembourser 600 000 euros à chacune d'ici 2012. J'ai proposé de les rembourser sous forme de participation dans la société. Elles rentreraient dans le capital sans prendre sur leurs budgets. Pour zéro euro, elles auraient la garantie qu'Euronews restera toujours à Lyon.

Pourquoi accepteraient-elles ?
Etienne Tête a raison, les collectivités ont beaucoup donné. Mais aujourd'hui, le retour est nul puisque peu de Lyonnais savent qu'Euronews a son siège mondial à Lyon, alors que 600 personnes y ont travaillé en 2009 et que nous allons en embaucher 70 en 2010. Par cet effort symbolique, il y aura un vrai retour. Si on ne le fait pas, ce sera un vrai échec. Avec 6,5 millions de spectateurs par jour, nous sommes loin devant les 1,8 million de BBC World et 1,7 million de CNN. Nous sommes les numéros 1 en Europe. On ne peut pas dire qu'on ne sert à rien.

Comment voyez-vous le « partenariat » de la délibération ?
C'est moi qui ai proposé ce contrat. Les collectivités continuent à acheter des encarts publicitaires. Nous aurons aussi des obligations. En 2009, nous en avons fait 40 à 50 reportages sur Lyon et sa région, diffusés en huit langues à travers le monde. Si Euronews n'était pas à Lyon, on parlerait de cette ville deux ou trois fois par an. Lors des duplex que nous organiserons régulièrement, il y aura toujours inscrit « En direct de Lyon » dans une fenêtre. Le monde entier le verra.

Propos recueillis par Laurent Jaouen


source Le Progrès : http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2358404/Michael-Peters-La-garantie-qu-Euronews-restera-a-Lyon.html

Évidemment qu'il faut les soutenir. Décidément, cet Étienne Tête fait tout à l'envers.

En tous cas, la confluence se précise en tant que pôle médiatique de la ville à rayonnement régional voire européen. C'est très encourageant.

* ZOOM
Une nouvelle caserne de pompiers au Confluent

le 30.11.2009 04h00



Un centre de secours sera opérationnel le 3 avril prochain à Perrache Confluent, dans le 2e arrondissement. Jusqu'alors implantés sur la rive gauche, les sapeurs-pompiers traversent donc le Rhône pour se retrouver cours Suchet sur un site du conseil général, actuellement occupé par des gendarmes. Cette caserne baptisée « Confluence » absorbera une partie des interventions des casernes historiques, mais le développement du quartier pourrait créer aussi de nouvelles interventions.

Source:http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2357968/Une-nouvelle-caserne-de-pompiers-au-Confluent.html

10 décembre : Dévoilement de la 2ème phase du projet


Que va-t-on mettre à la place du marché de gros? C'est à cette question qu'ont répondu ce matin, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Président du Grand Lyon ainsi que Christine Binswanger, urbaniste, agence Herzog & de Meuron, et Michel Desvigne, paysagiste, lors du dévoilement de la 2ème phase du projet urbain à l'Embarcadère.

La proposition résolument contemporaine de l’équipe d’architectes-urbanistes suisses Herzog & de Meuron associés au paysagiste Michel Desvigne, s’appuie sur une étude phénoménologique du lieu et de son histoire. Respectueuse de l’identité de Lyon et de l’histoire industrielle et logistique de La Confluence, elle renouvelle la ville sur elle-même.
Le concept développé présente deux parties aux caractéristiques urbaines distinctes :
- le "quartier" : un nouvel ensemble urbain qui prolonge le tissu urbain lyonnais dense dans la dernière zone non développée du centre ville et
- le "champ" : un espace à prédominance verte, lequel complète le noyau de la ville à la pointe sud de la
péninsule entre Rhône et Saône.
Enfin, les liens, ponts, passerelles et rues ont fait l’objet d’une réflexion spécifique présentée dans le dossier de presse à télécharger grâce au lien ci-dessous.

Plus d'informations, de photos ici :
http://www.lyon-confluence.fr/data/presse/091210_DP_2eme_phase.pdf

Bis a écrit:

10 décembre : Dévoilement de la 2ème phase du projet


Que va-t-on mettre à la place du marché de gros? C'est à cette question qu'ont répondu ce matin, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Président du Grand Lyon ainsi que Christine Binswanger, urbaniste, agence Herzog & de Meuron, et Michel Desvigne, paysagiste, lors du dévoilement de la 2ème phase du projet urbain à l'Embarcadère.

La proposition résolument contemporaine de l’équipe d’architectes-urbanistes suisses Herzog & de Meuron associés au paysagiste Michel Desvigne, s’appuie sur une étude phénoménologique du lieu et de son histoire. Respectueuse de l’identité de Lyon et de l’histoire industrielle et logistique de La Confluence, elle renouvelle la ville sur elle-même.
Le concept développé présente deux parties aux caractéristiques urbaines distinctes :
- le "quartier" : un nouvel ensemble urbain qui prolonge le tissu urbain lyonnais dense dans la dernière zone non développée du centre ville et
- le "champ" : un espace à prédominance verte, lequel complète le noyau de la ville à la pointe sud de la
péninsule entre Rhône et Saône.
Enfin, les liens, ponts, passerelles et rues ont fait l’objet d’une réflexion spécifique présentée dans le dossier de presse à télécharger grâce au lien ci-dessous.

Plus d'informations, de photos ici :
http://www.lyon-confluence.fr/data/presse/091210_DP_2eme_phase.pdf

Et aurais-tu des rendus???????

Lyon: à la Confluence, la ville du XXIe siècle s'invente peu à peu

le 11.12.2009 04h00

Tous ceux qui fréquentent le quartier - le Progrès en est - peuvent en témoigner : bien que géographiquement située en son centre, la Confluence se vit comme à l’écart de la cité.

La phase deux de ce grand projet urbain, telle qu’elle a été dévoilée hier, devrait remédier à cet inconvénient, notamment grâce à la construction prévue de deux nouveaux ponts, de deux passerelles, de cheminements piétons et même de parkings. Gérard Collomb a d’ailleurs insisté sur ce point : « la Confluence va redevenir un espace central et non plus la fin de la ville ».

Pour le reste que dire, sinon que le plan des urbanistes suisses Herzog & de Meuron et du paysagiste Michel Desvigne est à la fois superbe et surprenant d’ingéniosité, la Confluence coté Rhône se voulant à la fois plus dense en construction tout en prenant des allures de parc urbain.

Dommage qu’il faille encore une bonne décennie pour espérer voir ce projet achevé, soit le délai nécessaire et incompressible. En attendant, on pourrait imaginer placarder à l’entrée du quartier l’inscription suivante : « ici s’invente la ville du XXIe siècle ».

Le grand projet urbain de la Confluence : suite et fin

Un plan, mais deux quartiers : Le pari était difficile - ne serait-ce qu'en raison de la configuration de ce secteur de la ville bordé par l'autoroute A7 - et le temps compté. Il n'empêche, les architectes et urbanistes suisses Herzog & de Meuron et le paysagiste Michel Desvigne ont signé en six mois un admirable projet pour transformer en ville ces 24 hectares de friches laissés libres par le départ du marché gare. Soit une zone délimitée à l'est par le Rhône, à l'ouest par le Cours Charlemagne, au nord par la rue Casimir-Perier et au sud par le confluent.

Cette vaste parcelle, les urbanistes l'ont divisé en deux. Plus dense au nord, plus végétalisée au sud, mais un peu plus sévère dans son allure générale que celle offerte par la phase un qui borde les balmes et la douce et paresseuse Saône. Elle offrira une programmation mixte et équilibrée entre les logements (45 %), les bureaux (45 %), les commerces (5 %) et les équipements publics (5 %). Mixité sociale oblige le quartier devrait compter 30 % de logements sociaux selon Gérard Collomb. Enfin, en réalisant le plan-masse, les urbanistes ont veillé à ce que la lumière et le soleil règnent en maître sur ce territoire.

- Le quartier du marché : c'est celui qui sera situé au nord et qui offrira la plus grande densité d'habitants au m2, comme le bon sens le commande en centre-ville. Il sera composé d'îlots aux typologies variées associant des immeubles de taille modeste (2 étages sur rez-de-chaussée), de taille moyenne (R +4 ou R +5) ou beaucoup plus haut (R +15). Ces îlots (voir article plus bas) seront végétalisés et surtout ouverts, permettant ainsi une multitude de cheminements aux promeneurs. Les immeubles les plus élevés seront essentiellement situés coté Rhône ou côté Charlemagne afin de préserver l'ensemble du bruit.

- La place centrale : située devant le nouvel hôtel de la Région elle prolongera la place nautique, les deux offrants ainsi un espace aussi vaste que la place Bellecour. Arborée, elle permettra aussi l'organisation d'activités.

- Le Campo : c'est le nom donné au quartier situé au sud, moins dense, beaucoup plus végétalisé, son dessin ressemble à une nouvelle variation sur le thème de la cité-jardin. Espaces privés et espaces publics se confondront pour offrir au regard un paysage de parc urbain. A noter qu'au nord comme au sud quelques bâtiments de l'ancien marché gare seront conservés, réhabilités et transformés qui en équipements, qui en bureaux, qui en lofts. Astucieuse façon de conjuguer patrimoine et modernité tout en conservant, un peu, de l'âme du passé.

- Les accès et cheminements : deux ponts seront construits, le pont les Girondins vers Gerland, et un autre ouvrage doublant le pont Pasteur qui permettra le prolongement du tramway vers Debourg. Mais deux passerelles viendront aussi, réservées aux piétons et aux modes doux. L'une sera jetée sur le Rhône, l'autre vers la Saône qui autorisera, à terme, la revitalisation du quai Jean-Jacques Rousseau. Par ailleurs, une estacade de bois sera construite en contrebas de l'autoroute, réservée aux piétons et aux vélos, elle reliera la Confluence à Ainay à l'écart de la circulation. Enfin, bonne nouvelle pour les automobilistes généralement peu gâtés dans le quartier, deux nouveaux parkings de 1 500 places seront construits au nord et au sud.

- Les tours : les urbanistes ont imaginé d'en construire deux, de grande hauteur, à la jonction du quartier du marché et du Campo. Mais le maire insiste pour dire qu'il s'agit là d'un projet à très long terme : « pas avant 25 ans ». Et d'ajouter, décidément prudent : « pour le moment c'est à la Part-Dieu que les tours se construisent, chaque chose en son temps ».

- Le calendrier : création de la ZAC en 2010. Finalisation du projet en 2011. Premier coup de pioche en 2012 après consultation des architectes et des promoteurs. Dix années, au moins, devraient s'écouler avant l'achèvement du chantier.

René Raffin

Phase une de la Confluence : état des lieux

Alors que l'on prépare le lancement de la phase deux, la phase une, elle, est pourtant loin d'être achevée puisque plusieurs îlots d'immeubles d'habitations ou de bureaux ne sont pas encore sortis de terre, au nord ou au sud de la place nautique. Ce qui n'a d'ailleurs rien de vraiment surprenant, surtout en cette période peu propice à l'investissement immobilier.

Toutefois, en ce qui concerneles immeubles de logements déjà construits, la commercialisation se poursuit à bon train compte tenu de la période de crise. En effet, environ 85 % des appartements mis en vente ont déjà trouvé preneur et les derniers devraient être livrés à leurs propriétaires à l'automne prochain, au plus tard.

Le pôle de loisirs et de commerce, lui, continue de pousser. Déjà le gros œuvre du vaste parking de 1 500 place situé rue Montrochet est en cours de finition. En revanche, la commercialisation sur plan des boutiques n'en est qu'à ses débuts.


L'îlot lyonnais s'ouvre à la verdure, à la lumière et aux promeneurs

Des îlots « atypiquement grands ». Sur le site de l'ancien marché de gros dont certains éléments seront conservés, l'option densité du bâti est censée libérer la surface au sol. De grands espaces appropriables « où une vie est possible », seront créés.

Ces îlots urbains accueilleront logements et bureaux, du commerce en rez-de-chaussée.

On est loin des îlots fermés de l'hypercentre typiques de l'urbanisme du XIXe siècle ou du style du XXe siècle caractérisé par des barres s'alignant le long des espaces verts.

Plus proche en revanche de la période des cités-jardins caractéristiques du début du siècle dernier. A Lyon, de tels îlots ouverts ont forgé la particularité d'un quartier comme celui des Etats-Unis par exemple.

Les îlots dessinés par Herzog & de Meuron s'inspirent de ces influences pour concevoir une forme de ville « variée, ouverte, surprenante », sans standard de hauteur et avec des programmes mixtes.

Les bâtiments hauts offriront des vues inédites, panoramiques, les constructions basses correspondent à l'échelle des halles existantes sur le site de l'ancien marché d'intérêt national.

« Le tout avec des règles de qualité de vie qui ne font pas loi en France » souligne avec un très joli accent Christine Binswanger, responsable du projet Lyon Confluence chez Herzog & de Meuron.

Référence est notamment faite à l'ensoleillement garanti pour tout le monde malgré les différences d'échelle et à la prise en compte du bruit auquel il faudra faire écran

La perméabilité de ces îlots est le maître-mot, et les arbres - fresnes, chênes… - rentrent dans les rues, non pas à la manière française, mais de façon plus libre.

D.M

« L'usage des traboules dans une ambiance de jardin ouvert »

Questions à Michel Desvigne architecte paysagiste.

La ville de demain est verte et dense ?

La moitié des logements construits sont des maisons individuelles. L'étalement urbain est un phénomène que l'on connaît et que l'on déplore, d'où la conviction qu'il y a urgence à densifier, quand il est possible de transformer un territoire.

Après, pour renoncer à son jardin, il faut que la situation en ville ne soit pas qu'austérité. La tendance actuelle est à rechercher cette densité où la présence du végétal n'est pas seulement liée à des questions hygiénistes, mais à un plaisir de vivre.

Sentir les saisons, voir la terre… La manière de vivre est aussi importante que les préoccupations environnementales.

De quoi s'inspirent vos « cours jardinées » ?

Lyon est riche de références. On a ça déjà dans le quartier Tony-Garnier aux Etats-Unis, avec des ouvertures et une présence végétale. Aujourd'hui, c'est daté et une certaine austérité n'est pas absente, mais il y a là en même temps une liberté.

Au Confluent, la présence végétale sera bien plus forte. On s'inspire d'une écriture lyonnaise et on actualise. On opte pour un sol en stabilisé, des arbres, des massifs, des fleurs. La pelouse est un leurre en cœur d'îlot car elle ne pousse pas à l'ombre. Et ce n'est pas l'essentiel. On cherche un équilibre : à la fois un fort usage du sol et une forte présence du végétal. On ne souhaite pas un décor mais un lieu de vie.

Quelle différence avec la première phase du projet, déjà très plantée ?

La première tranche compte beaucoup d'arbres, mais aussi beaucoup d'espaces publics, parc de Saône, bassin nautique. Or là, ce sont les rues qui seront plantées. Il y a une dilatation de la voirie au profit du végétal. Mais on n'ira pas au-delà car il faut avoir les moyens d'entretenir. Quant à la partie la plus au Sud, que l'on nomme le champ, le « campo », ses cheminements seront traversables par tout le monde, mais avec des règles, des horaires car il s'agira de cours de propriété privé.

Ces cours vertes et ouvertes : les traboules de demain ?

Effectivement, nous créons des îlots traversants mais qui n'ont rien de passages coincés. L'ampleur est là. Toujours Tony Garnier : les espaces sont bien dédiés aux habitants mais le public peut passer. C'est l'usage des traboules dans une ambiance de jardin ouvert.

Propos recueillis

par Dominique Menvielle

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/article/2452466,177/Lyon-a-la-Confluence-la-ville-du-XXIe-siecle-s-invente-peu-a-peu.html

Pour quelques rendus et articles :

http://www.leprogres.fr/fr/article/2...peu-a-peu.html

http://www.metrofrance.com/info-loca...!hf0h350oLaxu/

http://www.lyonmag.com/article/13196...-et-deux-tours

http://www.20minutes.fr/article/3702...-Confluent.php

http://lyon.france-webzine.com/news/...-en-cours.html

Le Confluent des années 2020 se dessine entre ville et champ


Un quartier densément peuplé ponctué par du végétal, et un « Campo » densément planté parsemé d'activités économiques, de résidences pour chercheurs… Le Confluent invente la ville plein champ avec Herzog & de Meuron




Retour en images sur la deuxième phase du projet Lyon Confluence présentée cette semaine par le cabinet Herzog & de Meuron (notre édition du 11 septembre).

Elle concerne 24 hectares à transformer côté Rhône (pour rappel, la première phase, toujours en cours, s'étend, elle, principalement, le long de la Saône).

Le parti pris des concepteurs suisses est, à la fois, de faire naître un quartier dense mêlant résidentiel et tertiaire, mais aussi de privilégier la beauté naturelle de la toute pointe au Sud.

Un « champ » planté traversé de cours d'eau et abritant des bâtiments privés, invente ainsi une ambiance en référence au temps où Rhône et Saône s'enchevêtraient. C'était avant remblaiement. Le résultat est celui d'un parc éminemment bucolique abritant néanmoins des activités économiques, des résidences pour chercheurs…

À l'intersection entre ces deux contraires complémentaires, un boulevard transversal débouche de part et d'autre sur une passerelle enjambant d'un côté la Saône, de l'autre le Rhône. Ces accès privilégiés en direction d'autres territoires ont le mérite de désenclaver le site.

D'autant que Gérard Collomb, président socialiste du Grand Lyon, le rêve cœur d'agglomération lorsqu'il souligne que « le Confluent n'est pas un quartier supplémentaire. Il était la fin de la ville. Il devient un espace central ».

La ville aux champs, l'idée est séduisante. Avec le paysagiste Michel Desvigne, associé au groupement Herzog & de Meuron, le végétal est en bonne place. Plutôt partout. Et prend ses aises vis-à-vis des alignements à la française. Le végétal « ne borde plus mais ponctue ». La chose est entendue dans ce quartier du marché (ex-marché gare) ou des bâtiments sans standard de hauteur composent des îlots ouverts et verts. « Le Grenelle avait oublié le végétal. Il entre au code d'urbanisme », se réjouit de son côté Gilles Buna, chargé du Développement durable au Grand Lyon.

À noter aussi, toujours dans une volonté d'équilibre, que le projet prévoit une place arborée dans le prolongement de la place nautique et en bordure directe de l'Hôtel de région. De quoi donner du large à l'impressionnant vaisseau conçu par Portzamparc.

Une dizaine d'années sera nécessaire pour faire naître les propositions retenues.

Et beaucoup plus encore pour, un jour sans doute, voir émerger deux tours destinées à ponctuer et marquer la spécificité du territoire reconquis. Les concepteurs y tiennent. Plus que le maire de Lyon qui, actuellement, n'a d'yeux que pour celles de la Part-Dieu.

Dominique Menvielle


Le site de l'ex-marché gare accueillera des bâtiments de hauteurs diverses. Une passerelle l'ouvre sur Gerland

Un boulevard traverse le quartier densément bâti (site de l'ex-marché gare). Il est prolongé par deux passerelles, l'une qui relie Gerland sur le Rhône (notre photo), une autre traversant la Saône. Le projet prévoit aussi une estacade en contrebas de l'autoroute. Elle permettra aux piétons et cyclistes de relier Carnot au Confluent sans être confrontés à la circulation


Le quartier dense borde le « Campo », grand espace vert qui conserve à la pointe Sud sa beauté naturelle

La perspective aérienne du Confluent 2020 dit tout des partis-pris choisis. Nouveaux ponts et passerelles désenclavent un site conçu pour être densément peuplé et actif sans renoncer à la qualité de vie qu'offre la présence de la nature. Moins visible, mais déjà annoncée, la réduction drastique de l'accueil des voitures au profit du tram et des modes doux / Herzog & de Meuron / Desvigne Conseil-JP Restoy


Source (ou vous pourrez trouver de trés belle photo) : http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2483396/Le-Confluent-des-annees-2020-se-dessine-entre-ville-et-champ.html

Des tours sur la presque île, j'aime pas trop l'idée. De l'autre côté du fleuve, à Gerland, là oui.

Quelques rendus:

On aperçoit en arrière plan une tours:





Sur celle ci on se rend compte du coté naturel de la phase 2 avec tous ces arbres ...:

Lyon : les projets qui vont changer la Confluence



On ne connaîtra les détails que lorsque les architectes et urbanistes consultés auront rendu leur copie. En attendant, voici, dans les grandes lignes, à quoi ressemblera la Confluence en 2019, enfin définitivement réunie au centre de Lyon



Dans l’histoire de la Confluence, 2009 marquera un tournant. Le départ du marché de gros (janvier), celui des prisons (avril) va permettre à ce vaste projet urbain de continuer à avancer. Et ceci au moment même où les premiers nouveaux habitants se préparent déjà à emménager (septembre) dans les immeubles aujourd’hui en cours d’achèvement, coté Saône, entre la rivière et la patinoire Charlemagne.
« Tout sera définitivement achevé en 2019 » a annoncé hier Gérard Collomb en présentant, dans les grandes lignes, ce qui va constituer la suite des évènements, à commencer par l’aménagement des terrains libérés par le marché de gros et leurs environs, soit 24 hectares. Mais l’effort ne portera pas uniquement sur ce secteur puisque le quartier Sainte-Blandine ne sera pas oublié. Comme ne le sera pas non plus une question cruciale, à savoir l’accès du quartier par le nord, problème qui pourrait être réglé dans les cinq ans à venir. Et c’est par là que nous allons débuter la visite.
René Raffin


Un dixième arrondissement à Lyon?

Les Lyonnais cesseront-ils un jour de définir le quartier Charlemagne comme étant celui du « derrière les voûtes »? Le considéreront-ils enfin comme un élément à part entière de la Presqu’île, comme le veut le sénateur maire Gérard Collomb?
Difficile aujourd’hui de s’en convaincre. Malgré l’ampleur du projet Confluence, les Lyonnais ne semblent pas prêts à troquer la Presqu'île historique pour la Confluence, son architecture, son pôle de loisirs, son musée, etc. « On ne délocalise pas un centre-ville du jour au lendemain », admettait hier un professionnel de l’immobilier, persuadé que « la mayonnaise ne prendra pas à Confluence, car il y aura trop de nuisances et que les difficultés de circulation seront insolubles. »
Ce n’est pas l’avis de Jean-Jacques Mathias, président du CECIM (Centre d’études et de conjoncture immobilière). Il évoque un taux de commercialisation de plus de 60 % sur la première tranche de 575 logements - « en cohérence avec les objectifs de départ. Les biens les mieux situés étant bien évidemment ceux qui se sont vendus les premiers ». Il considère que les prix au mètre carré pratiqués, culminant quelquefois à plus de 5000 euros, ne sont pas de nature à dissuader les acquéreurs, conscients de « la dimension emblématique de ce quartier, qui s’inscrira incontestablement dans le temps ». Si la Confluence séduit, elle n’attire pas une clientèle de Lyonnais pur sucre, mais des néo-Lyonnais, sans a priori sur le quartier Charlemagne, donc plus enclins à croire au futur essor de cette pointe de la Presqu’île.Un essor auquel croient également les investisseurs, pour l’essentiel issus du bassin rhodanien.
La baisse des taux d’intérêt, qui pourrait réconcilier les particuliers avec l’immobilier, et la loi Scellier, attrayante pour les investisseurs, devraient enrayer la période d’attentisme subie au dernier trimestre 2008.
Olivier Malsch, directeur de Colliers Malsch, cabinet conseil en immobilier d’entreprise implanté cours Charlemagne depuis 1990, se veut moins euphorique que Gérard Collomb et ses équipes. S’il reconnaît que la Confluence et ses évolutions « ne laissent pas insensibles », il émet quelques doutes quant au « bon vivre » dans le quartier. « 14000 habitants aujourd’hui, 42000 demain, c’est l’équivalent d’une ville comme Oullins qui va arriver à la Confluence. » Et de poursuivre : « C’est d’ores et déjà une véritable souricière, alors je n’ose imaginer ce que ce sera dans quelques années ». Pour lui, il sera difficile de gommer « la grande pissotière de l’échangeur qui a peu de chance d’évoluer ». Il préconise, pour couper court « aux liaisons artificielles », « la création d’un 10e arrondissement. ».
Franck Bensaid

Source du progrés(avec une video en fin de page):http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/351077/Lyon-les-projets-qui-vont-changer-la-Confluence.html

Bonjour a tous voici des photos que j'ai prix ce 1er janvier 2010 et bonne année a tous désoler pour la mauvaise qualité j'étais en voiture et je n'avais que mon portable :
Musée des confluence





Pôle de loisir et de commerce (un peu flou)







Patio presque ile cour bayard:

A Lyon la deuxième phase de Confluence évoque les paysages entre Saône et Rhône 23/12/2009 18:43 (Par Michel DEPROST)

La deuxième phase de Confluence à Lyon, entre le Rhône et la Saône, sur les terrains de l'ancien marché gare, laisse pour partie la place à un espace vert rappelant les milieux naturels du confluent et accueillera des immeubles de hauteurs différentes.



Dans le quartier de Confluence, à Lyon, le territoire libéré en 2009 par le départ du Marché d’intérêt national offre de nouvelles perspectives pour poursuivre le chantier d’extension de l’hyper centre ville au sud de la Gare de Perrache. Le sud de Perrache représente en tout une superficie de 150 hectares.

Après une première tranche de 41 hectares, ce sont les 24 hectares qui ont été imaginés par l’équipe d’architectes-urbanistes suisses Herzog & de Meuron associés au paysagiste Michel Desvigne. L’aménagement propose un ensemble qui prolonge le tissu urbain dense dans la dernière zone non développée du centre et un espace à prédominance verte entre Rhône et Saône. Le projet prévoit des ponts et passerelles. Il ne prévoit pas de standard de hauteur: certains bâtiments s’élèvent pour offrir aux futurs habitants des vues inédites sur leur ville et ’environnement. D’autres, plus bas créeront une ambiance d'intimité et de douceur.





Ces îlots destinés à accueillir logements et bureaux, occupent en grande partie l’emprise de l’ancien marché de gros. Certaines halles du marché sont conservées. Les nouveaux bâtiments présentent un large choix de typologies : structures basses à l’échelle des halles existantes, constructions de hauteurs intermédiaires dans la continuité de la ville historique ou immeubles plus hauts offrant des vues panoramiques.



Cours jardinées et bosquets d'arbres



Le quartier de l'ancien marché sera parsemé d’espaces ouverts au caractère intime, interconnectés par des cheminements piétons à travers tout le quartier. Ces espaces seront des cours jardinées, avec des bosquets d’arbres d’espèces nobles - chênes et frênes - qui laissent passer la lumière. Ces cours jardinées sont des vrais lieux de vie et d’échange où la vie de quartier s’installe. Côté rue, des trottoirs de largeurs variables créent des espaces publics plus fluides pour les piétons et des situations différentes selon l’implantation des bâtiments.



Le plus grand de ces espaces ouverts crée un trait d’union avec

le siège de la Région Rhône-Alpes et l’équipement public en fond de scène de la place.

Des « clairières » rendent possible l’organisation d’événements. Exceptionnellement, de grands événements métropolitains pourront investir les deux places réunies.



Un grand espace vert au sud



La partie sud se présentera comme un « champ », un grand espace vert dans lequel s’inséreront des bâtiments de faible hauteur. Le projet s’inspire de la situation historique du site avant le remblaiement, quand les bras du Rhône et de la Saône s’enchevêtraient. Ce paysage de méandres reposera sur un réseau hydraulique et une structure végétale. Un système de noues (fossés) reproduira certains milieux du confluent avant le remblaiement. Des jardins filtrants le long du Rhône traitent les eaux grises. Le champ sera planté de façon dense avec des essences de bord d’eau comme des aulnes, des peupliers ou des saules. Des prairies sèches ou humides occuperont la plupart des sols et des cordons de jeunes saules arbustifs sépareront les cheminements piétons publics des parcelles privées. Un paysage à très forte composante végétale s’installe, créant l’illusion d’un parc urbain habité qui s’étend continuellement tandis que les infrastructures commencent à se réduire. Cet espace vert renforce la majesté et la singularité du lieu ; il recrée, par le paysage, un lien entre Rhône et Saône et met en scène le caractère exceptionnel de la pointe.

Autoroute A 7: en attendant le TOP

L’autoroute A 7 est actuellement doublée du quai Perrache. Si le projet est conçu pour se déployer dans un premier temps en tenant compte de la présence de l’autoroute, la réalisation projetée du tronçon ouest du périphérique (TOP) devrait conduire à transformer à terme l’autoroute en boulevard urbain connectant le quartier au centre historique de Lyon. Ce dernier scénario est déjà étudié par les concepteurs. Il vise à terme à renouer avec la façade du Rhône.





Le projet prévoit un nouveau ponton piéton le long des berges du Rhône, un Pont « inter quartier », il est conçu de telle sorte qu’il s’affranchit des contraintes de l’autoroute qu’il enjambe pour aboutir dans le nouveau quartier du marché. Evolutif, il pourra être relié au futur boulevard urbain pour accéder directement à l’axe nord-sud



L’objectif général du projet est de limiter le nombre de véhicules à l’intérieur du quartier tout en facilitant les accès au territoire. Les parkings publics seront construits aux abords du quartier le long du quai Perrache. Des places de parking Les immeubles de logements et de bureaux disposeront de places de parking en sous-sol. La mutualisation de places de parkings entre résidents sera recherchée.

Article complet présentant le projet :

Herzog & de Meuron accompagnent l'agglomération du Grand Lyon vers un urbanisme du 21e siècle


Jeudi 21 janvier, Pierre de Meuron (Herzog & de Meuron) a présenté avec le maire de Lyon, également président de l'agglomération du Grand Lyon, Gérard Collomb, le plan d'aménagement de la 2e phase du projet urbain du site de la Confluence.



Alors que, seulement 7 ans après son lancement, la première phase du site emblématique de Lyon accueille ses premiers habitants, la seconde phase, confiée en juin 2009 à l'agence Herzog & de Meuron associée au paysagiste Michel Desvigne, vient d'être présentée à l'occasion d'une rencontre "Défis de ville" organisée par la Cité de l'architecture.
"C'est le cœur de Lyon qui attend de se développer avec ce projet" explique Gérard Collomb. Lors du concours, l'élu se souvient être resté un peu sur sa faim. Mais le projet disposait déjà d'atouts qui ne demandaient qu'à être exploités dans une relation maître d'ouvrage, maître d'œuvre. "Nous avons eu une réelle chance. Celle de pouvoir travailler avec un homme politique qui est également urbaniste" raconte à ce sujet Pierre de Meuron. Ainsi est né ce projet dont la vocation est avant tout de donner les grandes orientations urbanistiques du site.
La ville du 21e siècle

Si pour Gérard Collomb, "ce quartier préfigurera ce que sera la ville du 21e siècle", le projet s'inscrit dans l'histoire de la ville. C'est d'ailleurs le départ des activités industrielles et notamment du Marché d'Intérêt National (MIN) qui a mis en exergue l'enjeu d'une situation urbaine et suscité ce projet.
Pour Gérard Collomb, il représente une formidable opportunité d'écrire "un chapitre significatif de l'histoire urbanistique de la ville". "Ce qu'il y a de formidable dans ce projet, c'est qu'en puisant dans nos racines, il nous permet de faire que la ville se reconstruise sur elle-même" explique le sénateur-maire.
Des caractéristiques urbaines distinctes

Concrètement, ce projet urbain présente deux zones complémentaires et de caractère radicalement distincts : le Quartier du marché (dense et d'usage mixte qui complète le tissu urbain de Lyon sur la presqu'île) et le Champ, un espace à prédominance verte. Une séquence de ponts et boulevards, appelée la Transversale, connecte La Confluence au delà des deux cours d'eau avec le reste de Lyon.
Pour les concepteurs, le développement de cette pointe sud de la presqu'île est l'occasion de transformer l'image de la ville. Deux tours jumelles d'usage mixte ont même été posées symboliquement par l'architecte, en attendant que les conditions économiques soient réunies, la mairie privilégiant le développement du quartier de la Part Dieu.
"Au-delà du développement d'un nouveau quartier, il s'agit de proposer une vision pour La Confluence qui redéfinisse l'image de Lyon. Un nouveau chapitre dans l'histoire naturelle et urbaine de Lyon se doit d'être écrit" affirme Pierre de Meuron.



Plan masse

Le projet propose deux parties aux caractéristiques urbaines distinctes : le Quartier du marché - un nouvel ensemble urbain qui prolonge le tissu urbain lyonnais dense dans la dernière zone non développée du centre ville - et le Champ - un espace à prédominance verte, à la pointe sud de la péninsule entre Rhône et Saône.



Le Quartier du marché– ambiance

Le quartier du marché sera parsemé de cours jardinées, sortes d'espaces ouverts au caractère intime, interconnectés par des cheminements piétons.
Une forte présence végétale sera assurée par des bosquets d'arbres d'espèces nobles - chênes et frênes - qui laissent passer la lumière et des fontaines rappelleront la présence des fleuves.
Des trottoirs de largeurs variables s'élargiront jusqu'aux bâtiments en retrait.



Le Champ – plan masse

La pointe sud de la Confluence constitue un espace singulier dans la géographie lyonnaise. Témoins de cette exception urbaine, les rues n'auront plus la même rigueur rectiligne.
Sur le plan paysager, le Champ s'assimilera à un grand espace vert dans lequel viendront s'insérer des bâtiments de faible hauteur. Lorsque les conditions (économiques) seront réunies deux tours jumelles à usage mixte viendront marquer la fin de l'axe principal de la ville (Cours Charlemagne-rue Victor Hugo, rue de la République...).



La Transversale

Le Quartier du marché et le Champ se rejoindront le long d'un nouveau boulevard qui se prolongera par deux passerelles, l'une traversant le Rhône, l'autre la Saône. Cette transversale constituera le nouveau front de la ville. Un ponton piéton offrira un nouvel accès aux berges du Rhône.
L'autoroute A7 qui longe le territoire de la deuxième phase reste la principale nuisance du site. Le projet se déploiera dans un premier temps en tenant compte de sa présence mais les élus et concepteurs misent sur la réalisation à terme du tronçon ouest du périphérique (TOP) ce qui conduirait à transformer l'autoroute en boulevard urbain connectant le quartier au centre historique de Lyon.

Encore plus d'informations ici : http://www.lemoniteur.fr/133-amenagement/article/actualite/696077-herzog-de-meuron-accompagnent-l-agglomeration-du-grand-lyon-vers-un-urbanisme-du-21e-siecle?1032268=696065&po=5&po=8

Ah j' adore la vivement la fin du chantier !!!!

Je trouve ce projet superbe il correspond bien avec les envie de lyon et le site '' Le moniteur" que tu a trouver est superbe plein d'info sur l'urbanisme il es vraiment riche

J'aime bien l'idée de la "transversale" avec ces belles passerelles qui connecteront enfin ce coin là avec le reste de la ville. Et ça brisera l'isolement non seulement du confluent mais aussi des quais de Saône rive droite.
Par contre, même si deux tours si au sud ne ferait pas trop d'ombre à la presqu'île historique, je maintiens que je préfèrerais les voir de l'autre côté du Rhône.

Confluence : pas achevé, le quartier est déjà tendance

le 02.02.2010 04h00

Rue Le Bec, Do Mo, Docks 40… Les restaurants déjà implantés à Confluence donnent le ton et connaissent une belle affluence. Les Lyonnais répondent présent. Le cœur de Lyon passe au Sud

Confluence n'est plus un no man' s land. L'arrivée de « La rue Le Bec », puis du Do Mo et enfin des Docks 40, a permis l'émergence d'un nouveau lieu de vie lyonnais.

Loin d'une Cité internationale plongée dans une forme de léthargie avancée, Confluence est aujourd'hui, et déjà, tendance, alors même que les grues n'ont pas encore déserté les cieux du quartier. Et l'arrivée du petit dernier, les Docks 40, n'y est pas pour rien.

Acte 1, « la rue le Bec ». L'endroit où il fallait être vu. Un décor original et chaleureux, un concept inédit, des assiettes soignées, un service performant mais une addition qui veut vite grimper. Une « cuisine des produits » réalisée avec des techniques de cuisson du monde. Une brasserie unique à Lyon qui mérite le détour. A noter, les brunchs du dimanche matin qui remportent un vrai succès.

Acte 2, le Do Mo. Un cadre chaleureux et épuré, un bar lounge où l'on se sent bien, un rapport qualité/prix intéressant. Un bémol sur le service, pas encore à la hauteur. Le Do Mo est un bel endroit où l'on aimera prolonger ses déjeuners. Quant au petit dernier, il se nomme le Dock 40. Ambiance industrielle stylée pour ce nouveau rendez-vous très lyonnais qui affiche un plat du jour à seulement 9 euros. Après un petit temps de rodage, les Docks 40 surfent déjà sur la tendance Confluence. Bon rapport qualité/prix, service efficace. Et le soir, ça bouge ! DJ, mur de lumière et piste pour remuer son corps ! En quelques semaines, Sylvain Auclair et Sylvain Larose ont attiré une clientèle qui risque bien de demeurer fidèle pour un moment. Mieux. Les Docks 40 sont bien placés pour devenir un haut lieu des nuits lyonnaises.

Et ce n'est qu'un début. A terme, c'est une vingtaine de restaurants qui pourraient ouvrir leurs portes sur l'ensemble du site dont une large partie entendra capter la clientèle du pôle de loisirs. Alors oui, Confluence, c'est tendance !

Geoffrey Mercier

gmercier@leprogres.fr

Confluence : la darse sera surveillée par de multiples caméras

le 10.02.2010 04h00

Jean-Louis Touraine, premier adjoint au maire de Lyon, en charge de la Sécurité et de la Tranquillité publique, et Emmanuel Magne, responsable du centre de supervision urbaine, ont présenté, lundi soir, en mairie du 2e, le dispositif de vidéoprotection envisagé à la Confluence.

Le projet prévoit la mise en place de quatorze caméras, avec un dispositif très fourni autour de la darse.

Face à une assistance clairsemée, les remarques des élus du 2e arrondissement ont porté sur un manque de caméras sur le quai de Saône, au nord du cours Bayard, et sur le souhait de positionner une caméra à l'angle de la rue Montrochet et du cours Charlemagne, afin d'assurer le cheminement du personnel de bureau depuis la station de tramway Montrochet jusqu'aux docks. Jean-Louis Touraine a répondu que le dispositif d'implantation des caméras « reste évolutif », tout en insistant sur l'endroit stratégique constitué par les abords de la darse en terme de sécurité et de nuisances sonores. « Les caméras permettent une meilleure réactivité dans les secours à la personne tout en contribuant à la paix dans le quartier. »

Le planning reste fonction de l'avancement des travaux avec une possible mise en place fin 2010. L'enveloppe budgétaire allouée s'élève à 250 000 euros.

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/lyon/article/2686042,185/Confluence-la-darse-sera-surveillee-par-de-multiples-cameras.html

J'ai entendu dire que la Chambre Régional de Commerce et d'Industries allait s'installer au confluent

Info ou intox ?