UN NOUVEAU STADE POUR L'OL

Le Grand Stade pourrait avoir un centre commercial

Le projet avait été plus ou moins abandonné il y a un an, pensait-on. Jusqu’à ce que ce dossier remonte hier à la surface via des conclusions du Conseil d’État, rejetant les requêtes formulées à son encontre


Le Grand Stade de Décines pourrait finalement être accompagné du nouveau centre commercial Leclerc projeté en bordure. Comme leurs promoteurs l’avaient imaginé il y a déjà quelque temps, jusqu’à ce que fin janvier 2008, on apprenne qu’OL Land se ferait sans cet équipement commercial pour le moins conséquent.

L’hypermarché Leclerc devait s’étaler sur 24 185 m2, être accompagné d’une librairie culturelle de 1 300 m2, ainsi que de deux magasins d’équipement, d’une jardinerie, et d’un magasin de 1 069 m2 pour de l’électroménager. Mené par Alain Landais, propriétaire de trois magasins de l’enseigne Leclerc, ce projet devait en fait permettre l’extension de son hypermarché situé depuis 1984 dans la ZAC de Peyssilieu, à Meyzieu, de l’autre côté de la rocade Est.

Mais il y a an, une délibération du Grand Lyon informait qu’OL Land ne comportait plus ce centre commercial. Car « les terrains concernés sont classés au plan local d’urbanisme opposable en secteur à vocation industrielle, ce qui ne permet pas de construire un centre commercial en l’état du droit des sols » (notre édition du 22 janvier 2008).

En parallèle, ce projet de centre commercial n’avait pas manqué de susciter un vent de fronde, notamment de l’Union des commerçants de Décines. Cette opposition expliquait que ce Leclerc poserait immanquablement un problème aux petits commerces, d’autant plus que de l’autre côté de la commune, à Vaulx-en-Velin, était en train d’émerger le Carré de Soie, complexe commercial qui amènerait déjà une sérieuse concurrence. De là, les requêtes examinées hier par le Conseil d’Etat. Le commissaire du gouvernement a proposé le rejet de ces requêtes. De source autorisée, l’argumentaire formulé contre le projet de centre commercial « ne tenait pas ». Le Conseil d’Etat rendra son avis sous trois semaines, en suivant probablement les conclusions de son rapporteur.

Conséquence : le projet de Leclerc à Décines est loin d’être abandonné. Les terrains ABB appartenant déjà à Alain Landais, il lui restera à faire lever la contrainte des sols, s’il désire toujours continuer son projet. Une révision du PLU devrait être à même de le faire. Mais là encore, le chemin risque d’être long : les opposants ne manqueront pas de vérifier l’arsenal juridique pour continuer leur combat. Avec pour but l’empêchement du dépôt de permis de construire. En attendant, certains acteurs avertis du dossier du Grand Stade en viennent même à dire que la donne pourrait bientôt être la suivante : que ce centre ait désormais plus de chance de se faire que le Grand Stade. Suite au prochain revirement de situation…

Christophe Gallet

Le terrain en question est-il constructible ?


Tous les acteurs ou personnes concernées par ce dossier le disent : le problème des terrains de l’ex-entreprise ABB, c’est leur constructibilité. « Ce projet de centre commercial a eu l’aval de la Commission nationale d’équipement commercial » lance Michel Forissier, maire de Meyzieu et opposant numéro un à Ol Land. « Des requêtes ont été formulées au Conseil d’Etat contre cette décision. Même si elles sont rejetées, l’accord de la CNEC n’est valable que deux ans, reconductibles un an. Pour faire passer des terrains industriels en terrains commerciaux, il faut une révision du PLU, ce qui prend du temps. Comme les requêtes en ont fait perdre, il aurait fallu la lancer avant pour qu’après, le permis de construire puisse être déposé. La situation est pour le moins difficile ». Et Forissier de se demander pourquoi Gérard Collomb, président du Grand Lyon, n’a pas initié la révision, avec le maire de Décines Pierre Crédoz. Le premier magistrat décinois n’a pu être joint hier soir.

Mais les opposants au projet du centre commercial rappellent qu’il n’a aucun intérêt à rendre constructibles ces terrains : « Il vient de lancer la rénovation du centre-ville de Décines qui prévoit des petits commerces et comme grande surface de la ville, un Intermarché au rez-de-chaussé de la Zac de la Fraternité » confie Franck Buronfosse, de l’association Carton Rouge. L’étonnant, c’est que le maire de Décines soutient le projet de Grand Stade de l’Olympique lyonnais. « Et OL land et le centre commercial Leclerc, c’est interconnecté » rajoute Buronfosse. « Pour faire venir les supporters, Aulas a prévu un mail piétonnier de 120 mètres de long, qui doit passer sur les terrains d’Alain Landais. On imagine mal ce dernier accepter cela sans pouvoir faire son centre commercial. Ses terrains, je pense qu’ils ne sont pas si inconstructibles que ça. Il suffit d’une décision politique ».

L’Olympique lyonnais ne rentre pas dans ces détails, et préfère marteler le message suivant : « L’OL Land n’a pas de centre commercial. S’il se fait, c’est à côté. Ce sont deux projets dissociés. Qu’Alain Landais fasse son centre ou pas, notre dossier avance. Son centre ne nous concerne pas et est indépendant du Grand Stade. Cela n’influe pas. L’association Carton rouge dit ce qu’elle veut. Le Grand Stade peut vivre tout seul ».

Argument sur lequel rebondit le conseiller communautaire Vert Etienne Tête : « Nous sommes pour un urbanisme commercial régulé. Donc on est contre le centre commercial et les projets commerciaux prévus avec le Grand Stade, qui ne peut vivre sans ».

C.G.

Le silence du propriétaire du terrain et du Leclerc

À l’annonce du rejet des requêtes formulées contre le projet de centre commercial initié par Alain Landais sur ses terrains de l’ex-entreprise ABB, nous avons tenté de contacter les acteurs de ce dossier. Et nul doute que l’affaire pousse certains des protagonistes au silence.

A commencer par Alain Landais. Visiblement, le propriétaire du Leclerc Meyzieu ne compte pas avancer à découvert dans son affaire. Il a toujours dit qu’il mènerait son projet à terme. Quitte à ce qu’il se fasse petit à petit. En prenant le temps qu’il faut. Les conclusions du commissaire du gouvernement ont certainement dû le satisfaire, et le rassurer dans son ambition, d’autant plus que son projet était annoncé comme abandonné. Peut-être l’est-il réellement, vu la contrainte des sols ? Seul lui peut donner la réponse.

En face, parmi les requérants, l’Union des commerçants (Ucad) n’a pu être jointe hier soir.

Le seul opposant qui a bien accepté de parler, c’est finalement Jacques Amoudjayan, propriétaire de terrains à Décines et de ceux du Leclerc de Meyzieu. « Si le Conseil d’Etat rejette vraiment, on verra. Cela n’offre pas forcément une autorisation pour le permis de construire. Les terrains sont inconstructibles. Il y a encore des étapes. Moi, si j’ai fait un recours, c’est pour un tout, et notamment pour que vive le centre de Décines ».



Source: Le Progrés

Grand stade : l’opposition reste ferme

Un réunion, organisée hier soir à Chassieu par le maire Alain Darley, a réuni entre 150 et 200 personnes. Personne n’a été tendre avec le projet cher à Jean-Michel Aulas.

Les opposants au Grand stade que l’Olympique lyonnais veut construire à Décines sont toujours remontés. La réunion organisée hier soir à la salle des fêtes de Chassieu, à l’initiative du maire de la commune, Alain Darlay (PS), a réaffirmé avec fermeté la volonté de ces « résistants » de l’est lyonnais de ne pas voir s’ériger au Montout l’équipement sportif du plus grand club actuel français.

Si la nécessité sportive d’une telle infrastructure n’a pas été critiquée, celle de la voir se transporter bien ailleurs a elle été vivement plaidée.

« L’est lyonnais supporte déjà beaucoup de nuisances : nous, à Chassieu, on a la plus grande zone industrielle de l’agglomération, le passage de la Rocade est, Eurexpo, l’aéroport Lyon-Bron, etc. », lançait un des participants du public.

Les opposants ne veulent pas entendre parler du développement économique que pourrait apporter le Grand stade, argument mis en avant par le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, et le président du Grand Lyon, Gérard Collomb.

« Cela n’apportera rien, sauf des nuisances », estimait un Chasseland. Les opposants jugent que l’équipement saturera à outrance la Rocade, déjà bien embouteillée, augmentera le passage des bus devant les habitations, impactera l’agriculture locale, etc. La possibilité d’obtenir un rallongement du tramway ne les satisfait d’ailleurs pas.

A vrai dire, ils n’ont trouvé strictement aucun avantage, sans oublier le point noir de l’accessibilité à l’équipement. « C’est le point le plus important », a rappelé Franck Buronfosse, président de Carton rouge. La possibilité de voir le grand projet de centre commercial Leclerc, mené par Alain Landais sur le site ABB, à côté du Grand stade, n’a également pas été plébiscité.

« Ce dossier est intimement lié à l’OL pour différentes raisons. Il vous touchera aussi à Chassieu, car si sa réalisation va contraindre la Zac de la Fraternité au centre-ville de Décines, il signera aussi la mort de vos petits commerces », a assuré Franc Buronfosse. Pour les opposants, la meilleure solution reste de conserver le stade de Gerland.

Mais comme l’a fait observer une participante : « Là-bas, ils sont contents de voir le stade partir, car les soirs de matches, les voitures sont dégradées, il y a des agressions, etc. » Ce qui arrange les uns, dérange les autres, et vice-et-versa. Une sorte de quadrature du cercle.

Christophe Gallet

Centre commercial Leclerc à Décines : nouveaux éléments de réponse vers mai

Dans moins de trois semaines, le Conseil d’Etat rendra son délibéré au sujet des requêtes formées contre le projet de centre commercial Leclerc mené par Alain Landais avec pour but une implantation sur ses terrains à Décines sur le site de l’ex-entreprise ABB, en bordure de l’espace choisi par l’OL pour implanter son Grand stade.

Le commissaire du gouvernement a rendu mardi des conclusions demandant le rejet des requêtes. Cette étape franchie, les opposants verront comment s’organiser pour continuer leur lutte. Les prochains éléments de réponse seront ensuite donnés par le Grand Lyon.

Si le Conseil d’Etat rejette les requêtes, encore faut-il que les terrains d’Alain Landais soient rendus constructibles. Ils sont en zone d’activité industrielle. Seule une révision du Plan local d’urbanisme (PLU) peut faire ce changement.

Qu’attend-on pour cela ? La décision des élus communautaires. Et les techniciens du Grand Lyon rappellent qu’il existe un préalable : « Il faut d’abord qu’on finalise le Schéma d’équipement commercial de l’agglomération (Sduc). Il est en cours de révision. Et c’est lui qui préconisera les secteurs où devra être révisé le PLU.

Il éclaire les élus avec de véritables arguments. On doit le rendre pour mai. » L’avis du Conseil d’Etat sera important. Le Sduc tiendra aussi compte d’une autre possibilité : la requalification de la zone de Peyssilieu, à Meyzieu, là où siège l’actuel Leclerc transférable de l’incontactable Alain Landais.


Source: Le Progrés

Je veux à tous prix le nouveaux stade, il est trop beau !!!
J'en ai plus que marre de l'opposition qui n'a pas de raison de s'opposer aux nouveaux stade : Ce sera la 8ème merveille du monde !

SG-LYON: Trop isolé ce stade...

...pour limiter les nuisances. Faut savoir ce qu'on veut. Certains voudraient le beurre et l'argent du beurre. Si on rapproche le stade, (à condition de trouver un terrain assez grand ce qui est loin d'être gagné), on aura une fronde des habitants du coeur de l'agglo, beaucoup plus nombreux, contre ce stade à côté de chez eux et ce serait bien plus justifié qu'à Décines.

Grand stade à Décines : le prochain match est politique

Vraisemblablement en juin, un projet de loi devrait être discuté à l'Assemblée nationale, permettant au secteur public de financer des infrastructures aux abords de certains équipements privés. Bras de fer assuré.



A Mercier son musée fantôme des Confluences. A Collomb son grand stade chimérique. Pas de jaloux, mais une grosse impression de cafouillage, sur deux projets majeurs dans l'agglomération. A l'origine, l'un et l'autre devaient ouvrir en 2010. Ce sera, au mieux, en 2014. Les freins sont techniques sur le musée, législatifs sur le stade, dont il est maintenant moins souvent question que du classement qu'obtiendra l'Olympique lyonnais en fin de saison.

Sauf parmi les opposants de l'Est lyonnais (lire ci-dessous) et dans les cénacles où droite et gauche s'affrontent.

En effet, le levier est maintenant politique, constitué d'un « paragraphe de 4 lignes » selon Gérard Collom. 4 lignes d'un projet de loi pouvant être débattu en juin à l'Assemblée nationale. Les mêmes qu'il a fait voter au Sénat en janvier avec la complicité de Michel Mercier, mais retoquées en commission paritaire quand des députés UMP, dont Philippe Meunier, un des principaux opposants au stade décinois, ont trouvé la ficelle un peu grosse. Voté en juin, ce texte permettrait au secteur public de financer les infrastructures et les aménagements autour de certains équipements privés, tel que le grand stade de l'OL à Décines, ou encore la salle que Tony Parker appelle de ses vœux avant de poser des baskets entre Saône et Rhône.

Egalement en jeu, cinq autres stades en France, destinés à accueillir l'Euro 2016 de football, pour lequel la France est candidate à l'organisation.

Or, plus aucune collectivité n'est en mesure de financer de tels équipements. Patrick Devedjian, ministre du Plan de relance, le confirmait la semaine dernière à Oullins :

« Le dossier dépasse le cas de Lyon, et une proposition de loi, donc d'origine parlementaire, est en cours d'élaboration pour pouvoir construire d'autres grands stades avant l'Euro. » Aussi, les deux camps comptent les soutiens qu'ils pourraient espérer au Palais Bourbon. Les « pour » d'abord : au plus haut sommet de l'Etat, le Premier ministre, le ministre des Sports, ou encore le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefevre, se sont prononcés en faveur du projet de loi. A l'Elysée, le camp des « pour » peut aussi compter sur l'entregent de Jean-Michel Aulas. Parmi les députés maintenant, les positions sont moins nettes. Un des plus farouches opposants au projet décinois, Michel Havard (UMP) assure que bon nombre de députés socialistes voteront contre. Pas de consigne de vote pour l'instant au groupe socialiste, mais Jean-Louis Touraine (PS) rappelle que Martine Aubry, Première secrétaire du parti, a elle aussi besoin de la loi pour aménager les abords du nouveau stade de Lille, ville dont elle est maire. Parmi les « contre » : Philippe Meunier, on l'a vu, et Philippe Cochet. Bras de fer assuré. La crainte de Collomb est qu'en juin, l'UMP tente d'inclure dans le projet de loi un article que la gauche ne pourrait voter.

Jacques Boucaud


Décines : un choix de Gérard Collomb ou de Jean-Michel Aulas ?

Toutes les rumeurs les plus contradictoires circulent à propos de la construction du futur stade de l'OL. Toutes alimentées par les deux camps qui s'opposent. Une des dernières en date, et non des moins loufoques, évoque sa construction sur le terrain de golf de Chassieu. Aussitôt démentie par son maire PS, Alain Darlay.

On dit aussi les rapports entre Jean-Michel Aulas et Gérard Collomb particulièrement tendus en ce moment, le premier accuserait le second de l'avoir « foutu dans la m… » en lui proposant le terrain de Décines, pour reprendre les propos d'un élu d'opposition. Du coup, on en est à se poser la question : qui le premier de Collomb et Aulas, a vu l'ours qui a vu… Décines. C'est « le maire de Lyon et président du Grand Lyon qui a choisi le site de Décines », aurait récemment rapporté le président de l'OL à l'hebdomadaire Tribune de Lyon. Or selon Gérard Collomb, lundi au conseil municipal de Lyon, le choix incomberait à Aulas. « Pour des raisons qui regardent l'OL », a précisé le maire de Lyon. Mises bout à bout, les deux déclarations ont effectivement de quoi conforter des rumeurs de mésentente. Mieux, d'impatience, que manifesterait le patron de OL.

Alors, à qui la responsabilité du choix de Décines ? Souvenons-nous : en septembre 2005, Aulas a dit vouloir construire son grand stade sur le site du Puisoz, à Vénissieux. En juin 2006, les discussions sont rompues entre l'OL et « Lyon Heart », société d'exploitation créée pour gérer le projet du Puisoz. Puis, le 31 août 2006 Le Progrès dévoile que le futur « Grand Stade » de l'OL serait implanté à Décines. Auparavant, celui de l'OL s'était fixé sur des terrains situés hors du Grand Lyon, donc rédhibitoire aux yeux de son président, qui a effectivement dit, durant l'automne 2006, avoir découvert « par hasard » le site du Montout, passant devant, en voiture. Pourtant, aujourd'hui à l'OL, on se dit serein. Du moins sur l'aboutissement du projet décinois. « On travaille sur notre projet, en parallèle avec d'autres villes qui devraient accueillir des épreuves de l'Euro en 2016 », explique Patrick Illiou.

Il n'en reste pas moins que si rien n'est fait sur le plan législatif « juin juillet », Aulas pourrait aller voir ailleurs.

« Si l'Euro 2016 ne se fait pas, ce sera de votre faute », a lancé Collomb à l'adresse d'Havard, lundi au conseil municipal de Lyon. Et le député UMP de répondre : « Dans cette affaire, vous avez agi avec légèreté. Parce que vous avez voulu jouer dans votre coin, alors qu'il fallait jouer collectif, parce que vous avez pris la décision avant d'étudier sérieusement le projet ». Etienne Tête a compté les points. L'adjoint (Verts) est persuadé que la France n'accueillera pas l'Euro 2016.

J.B.

Une requête de Canol pourrait être irrecevable

Au nombre des opposants au stade, on trouve l'association Canol (contribuables actifs du Lyonnais), dont une requête devant le Tribunal administratif a, hier, été considérée irrecevable par le rapporteur public. Le jugement est mis en délibéré.

Canol conteste la décision du 8 octobre 2007 de la Communauté urbaine de Lyon d'approuver le lancement d'un marché d'études préalables de voirie et d'aménagement du site du Grand Moutout. Selon elle, le Grand Lyon aurait attendu le dernier jour ouvrable avant la clôture de l'instruction pour verser au dossier le marché passé avec un groupement d'entreprises. Le rapporteur public a indiqué que « cette production tardive sera sans conséquence ». S'appuyant sur une jurisprudence, il a également souligné qu'un contribuable local a intérêt, « pour contester par la voie de l'excès de pouvoir une décision ayant pour effet d'alourdir les charges ou de diminuer les recettes d'une collectivité locale où il est imposé. » Tel est assurément selon lui, le cas de la décision attaquée.

Il affirme encore que les contribuables de la communauté urbaine, et notamment ceux de l'association, auraient eu un intérêt pour contester la décision attaquée. Car l'association requérante ne justifierait pas plus qu'auparavant d'un intérêt pour agir contre des mesures prises à un niveau plus local que le département du Rhône.

Grand stade : la balle est dans le camp des parlementaires

François Fillon a réuni la semaine dernière à Matignon les ministres concernés par la construction et la rénovation de grands équipements sportifs dans le cadre de la candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016. Réunion qui a débouché sur un communiqué précisant deux choses : d'une part que « le niveau d'exigence de l'UEFA implique d'engager rapidement plusieurs projets de rénovations ou de constructions de stades ». D'autre part, « le gouvernement soutiendra les initiatives parlementaires visant à clarifier la législation et apporter les précisions attendues par les clubs et les collectivités locales, en permettant la reconnaissance du caractère d'intérêt général des enceintes sportives destinées à permettre l'organisation de l'Euro 2016 ». Autrement dit, ce sont le Parlement et non le gouvernement comme on l'a cru un moment, qui devra prendre l'initiative d'un article législatif. Selon Etienne Tête (photo), conseiller régional (Verts), « utiliser l'initiative parlementaire est une méthode pour court-circuiter le Conseil d'Etat » qui aurait pu donner un avis négatif à un projet de loi d'initiative gouvernementale qui autoriserait l'expropriation de propriétés privées pour des projets privés et accorderait des aides publiques en violation du droit européen.

J. B.


Source:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1653220,184/Grand-stade-la-balle-est-dans-le-camp-des-parlementaires.html

dur de tourner la page de Gerland...
Mais comment une ville comme Lyon et un club comme l'OL pourraient se passer d'un stade à leur mesure ??? Difficile de comprendre ces difficultés à faire avancer le projet ! Vive le grand stade !

Escalette et Thiriez aujourd'hui à Lyon pour parler de l'Euro 2016 à… Décines


Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football (photo de gauche) et Frédéric Thiriez, président de la Ligue professionnelle, sont aujourd'hui à Lyon pour y préparer la candidature de la France à l'Euro 2016, notamment celle de l'agglomération lyonnaise. Une réunion de travail est prévue avec Gérard Collomb, président du Grand Lyon, Jacques Gérault, préfet de Région, Michel Mercier, président du conseil général, Jean-Michel Aulas, président de l'OL, Guy Mathiolon, président de la chambre de commerce, Bernard Rivalta, président du Sytral et… Pierre Crédoz. La présence du maire de Décines est une indication du contenu de leur discussion.

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1677556,184/Escalette-et-Thiriez-aujourd-hui-a-Lyon-pour-parler-de-l-Euro-2016-a-Decines.html

L’Euro 2016 à… Décines !


Jean-Pierre Escalettes, Président de la Fédération Française de Football et Frédéric Thiriez, Président de la Ligue de Football Professionnel, préparent la candidature de la France à l’Euro 2016.
Jean-Michel Aulas, Président de l’Olympique Lyonnais, Gérard Collomb, Président du Grand Lyon, Jacques Gérault, Préfet de Région, Michel Mercier, Président du Conseil Général, Guy Mathiolion, Président de la Chambre de Commerce, Bernard Rivalta, Président du SYTRAL et Pierre Credoz, Maire de Décines étaient présent devant la reproduction miniature de l’enceinte « OL Land » au Grand Lyon.


Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération Française de Football. s’est montré rassuré après les visites qu’il a déjà pu faire. Il a rappelé que les dossiers de candidature des stades devraient être présentés fin décembre à l’U.E.F.A. Les dossiers doivent être solides car les exigences de l’institution européenne sont draconiennes. Neuf enceintes sportives et trois de replis sont à visiter. Il a expliqué pourquoi il était optimiste après avoir vu le projet Lyonnais : « Ce projet de Lyon est exemplaire car il tient compte des développements de la ville, du rééquilibrage vers l’Est mais aussi du développement durable. De nos jours nous avons besoin de projets comme celui-ci qui prennent soin de notre planète. Tout le monde comprendra bientôt qu’un grand équipement sportif est indispensable au développement d’une grande ville comme la notre, 2ème agglomération de France et qui se veut Capitale Européenne.»

Frédéric Thiriez, Président de la Ligue de Football Professionnel, participe lui aussi à ce tour de France. « L’Euro 2016, a-t-il souligné, ne peut pas se passer de Lyon qui a tant apporté au football ces dernières années ». Il a été séduit par le projet « OL LAND » comme il l’explique : « C’est un projet magnifique ! Je dirai même qu’il peut être pilote dans différents aspects comme sur un thème qui va être au cœur de la décision U.E.FA. qui est le développement durable et la protection de la planète…
Ce n’est pas une mode mais une nécessité. Il faut que le football prenne conscience qu’il faut miser sur ces thèmes-là.»

Gérard Collomb, Maire de Lyon et Président du Grand Lyon s’est montré très satisfait de cette rencontre. Lui aussi a clamé sa joie et son soutien envers la candidature française à l’Euro 2016 en martelant : « c’est important pour son rayonnement international » avant d’aborder très précisément le projet OL LAND . « L’amendement du gouvernement pour autoriser les grands équipements sportifs de haut niveau va être voté en juin à l’Assemblée Nationale. A partir de là nous allons relancer la révision du PLU lors de l’assemblé communautaire du 6 juillet. Ça y est, notre dossier est sur la bonne voie. Le permis de construire sera déposé en 2010 et la réalisation du stade verra le jour si tout va bien à la fin du premier semestre 2013 et dans le second si tout va un peu moins bien. Ce qui veut dire que nous avons des marges par rapport à 2014 qui indique que tous les stades soient prêts en France. »

Enfin Jean-Michel Aulas, président de l’OL, assailli par de nombreux journalistes qui ne lui ont pas seulement parlé de l’Euro 2016 mais aussi de l’actualité « transferts » a réagi sur cette tournée présidentielle et a mis en exergue le sport avec un grand S dans l’agglomération lyonnaise : « Ce projet de loi doit permettre à tous les équipements structurants, que cela soit celui de Lyon mais aussi tous ceux de l’Euro 2016 et équipements sportifs de basket et autres sports de se projeter pour l’avenir. Pour Lyon c’est l’opportunité de devenir la capitale du développement durable au travers de ce projet excessivement important mais aussi de devenir la capitale du sport en France. Il pourrait il y avoir ce projet de stade « OL Land » mais aussi de salle multifonction pour l’ASVEL avec l’arrivée de Tony Parker et aussi la réutilisation de Gerland réaménagé pour le rugby pour que le LOU prenne son envol dans le top 14. Cela fait 3 équipements structurants sportifs au service d’une région qui deviendrait en quelque sorte la capitale de l’Europe du sport dans des disciplines qui n’impliquent pas uniquement le football. »

SR & SC

Source:
http://www.olweb.fr/fr/Accueil/100007/Article/50414/L-Euro-2016-a-Decines

Grand stade à Décines : une course contre la montre engagée


Devant les patrons du foot français, la construction du futur stade lyonnais est donnée pour acquise par le président du Grand Lyon. Une course contre la montre avec les opposants avant le vote des députés

Au point mort depuis plusieurs mois, le projet du grand stade à Décines a repris consistance hier : Gérard Collomb et Jean-Michel Aulas ont détaillé leur projet devant Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de foot et Frédéric Thiriez, président de la ligue professionnelle, les deux patrons du foot français effectuant un tour de France des villes susceptibles d'accueillir des matches de l'Euro-2016.

Collomb et Aulas ont ainsi pris les devants sur la première lecture, la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, d'un amendement déposé par le gouvernement, visant à rendre certaines enceintes sportives d'intérêt général.

Cet amendement doit permettre aux collectivités de financer et réaliser les accès à ces équipements privés, ce qu'elles n'étaient pas autorisées à faire, et éventuellement d'acquérir les terrains nécessaires à leur réalisation.

« Le dépôt du permis de construire du stade de Décines est prévu pour le premier semestre 2010 », a ajouté Collomb, qui prévoit une livraison pour « le premier semestre 2013 ».

Une course contre la montre semble ainsi engagée avec les opposants au projet qui ne restent pas non plus les deux pieds dans le même sabot. Hier, le député UMP Philippe Meunier est allé à Paris dire au Premier ministre « le refus de la quasi-totalité des élus dont les territoires seraient impactés par le projet de Gérard Collomb et de Jean-Michel Aulas ». Puis en fin de journée, les dix parlementaires UMP du Rhône ont diffusé un communiqué regrettant que le président du Grand Lyon veuille « gérer seul ce dossier », et ait choisi « autoritairement le site d'implantation de Décines ». Ces parlementaires proposent que soit réétudiée la construction du stade de l'OL sur le terrain du Puisoz à Vénissieux », alimentant ainsi une rumeur qui a couru hier à Lyon, sur un revirement d'Aulas en ce sens. Mais le président de l'OL a rejeté l'éventualité : « 20 ha étaient déjà insuffisants. Maintenant qu'un pôle commercial de 9 ha va être construit (lire nos précédentes éditions. ndlr), je ne vois pas comment construire un stade sur 11 ha ». Jean-Michel Aulas se veut néanmoins conciliant avec les opposants à son projet : « Je fais preuve de contrition en reconnaissant que la concertation n'a pas été suffisante au départ. Mais la perspective de développement durable qui prévaut dans le projet doit aboutir sur un consensus politique ».

En tout cas, Thiriez s'est dit « rassuré » de ce qu'il a entendu hier du projet OL Land, et Escalettes a salué « l'enthousiasme local ». Mais ni l'un ni l'autre ne sont arbitres du match politique qui se joue à Lyon.

Jacques Boucaud

Voir la vidéo sur le site du Progrés

Source: (lien a copier-coller)
http://www.leprogres.fr/fr/article/1680890,177/Grand-stade-course-contre-la-montre-engagee-(video).html

Les arguments de la candidature lyonnaise à l'Euro-2016

Seize villes françaises sont candidates pour accueillir des épreuves de l'Euro-2016, neuf seront sélectionnées (+ trois pour d'éventuels replis).

« La France a un retard terrible en matière d'enceintes sportives par rapport à d'autres pays plus petits, la Croatie par exemple » note Jean-Pierre Escalettes. « Il nous faut donc des équipements dignes de la qualité de nos équipes ». Y Compris à Paris où, selon le cahier des charges de l'UEFA, le Stade de France est obsolète. Le cahier des charges : un document de 500 pages, encombrant dans la besace de Patrick Iliou, directeur du projet OL Land. « L'architecte du projet lyonnais travaille avec, donc nous sommes dans les clous » ajoute Iliou.

Le stade n'est pas le seul élément du dossier de candidature de Lyon. Gérard Collomb veut en effet faire de l'Euro-2016 un événement certes sportif, mais aussi festif en y associant notamment les clubs de foot amateurs de l'agglomération lyonnaise. Le festival du cinéma (créé cette année) et le festival des fleuves (2010) pourraient se dérouler en 2016 en même temps que la coupe d'Europe. « Frédéric Thiriez a indiqué trois éléments nécessaires à la bonne organisation de l'événement : la détermination - nous l'avons depuis trois ans que nous nous battons pour le projet de stade, la perfection - elle existe dans notre développement économique et urbain - et le sens de l'innovation. Nous l'avons » a expliqué un Gérard Collomb paraissant sûr de son fait.

Le dossier final français doit être déposé à l'UEFA en février 2010 pour une décision rendue en mai 2010. La livraison des stades devra être faite pour 2014 au plus tard.

J. B.


Source:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1680989,184/Les-arguments-de-la-candidature-lyonnaise-a-l-Euro-2016.html

Grand Stade de l'OL : l'avis des communes limitrophes requis

Les députés ont adopté mercredi soir l'amendement autorisant les financements publics des enceintes sportives, mais un autre prévoit de réclamer l'avis des communes impactées

Les députés ont donc adopté mercredi soir l'amendement autorisant les financements publics des enceintes sportives, posant ainsi la première pierre du Grand Stade de l'OL à Décines (notre précédente édition).

Pour autant, la pelouse est loin d'être posée. D'abord parce que le texte de loi devra être voté dans les mêmes termes par le Sénat. Vraisemblablement début juillet. Puis sera alors attendu le décret d'application mais, de source ministérielle Hervé Novelli, secrétaire d'Etat serait prêt à le signer « très vite ».

Ensuite parce que Patrick Ollier, président de la commission économique, a défendu et fait voter mercredi soir un autre amendement qui requiert l'avis des communes limitrophes des projets de stades. Soutenu par les députés UMP du Rhône Philippe Meunier, Michel Terrot, Christophe Guilloteau et Patrice Verchère, il précise que les communes disposent d'un délai de deux mois pour se prononcer. Michel Forissier, maire de Meyzieu se dit réjoui que les maires puissent enfin émettre un avis sur la faisabilité du projet. « Ce n'est pas parce que le stade pourrait devenir légal qu'il serait faisable », ajoute-t-il. Deux questions restent toutefois sans réponse pour l'instant : premièrement, le préfet, chargé d'établir la liste des communes concernées, va-t-il retenir celles ayant une frontière commune avec Décines - Meyzieu, Chassieu, Bron, Vaulx-en-Velin - ou élargir la zone des communes impactées à Jonage, Villeurbanne, Saint-Priest, et hors Grand Lyon Genas, Saint-Bonnet et Saint-Laurent de Mure par exemple ? Deuxièmement, il reste à définir clairement si leur avis sera prépondérant ou uniquement consultatif (lire ci-contre). Pour l'instant, rien n'est clair, Bernard Laporte estimant que si on leur demande leur avis c'est pour en tenir compte (lire ci-contre), tandis que le ministère du Commerce affirmait hier qu'il ne s'agit que d'un avis consultatif. Une ambiguïté qui inquiète le maire socialiste de Chassieu, opposé au projet : c'est « un avis, un simple avis mais pas un accord ! Pour qui nous prend-on ? Les maires de l'Est lyonnais sont en majorité opposés. Pour autant, le Grand Stade à Décines sera-t-il remis en question ? Nous craignons de connaître la réponse ».

C'est dans ce contexte qu'OL Groupe s'est dit hier plus que jamais déterminé à poursuivre la mise en œuvre de son projet, rappelant son objectif de finaliser la construction du stade pour le deuxième semestre 2013. Même assurance de la part de Gérard Collomb. La mise en révision du Plan local d'urbanisme au Grand Lyon est toujours envisagée le 6 juillet, avec un dépôt du permis de construire début 2010.

On se croirait au pays de Oui-Oui et ses amis. Sauf qu'il en est d'autres pour encore dire non et menacent de recours devant le Conseil d'Etat.

Jacques Boucaud

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/article/1708395,177/Grand-Stade-de-l-OL-l-avis-des-communes-limitrophes-requis.html

""On se croirait au pays de Oui-Oui et ses amis. Sauf qu'il en est d'autres pour encore dire non et menacent de recours devant le Conseil d'Etat.""


UN GRAND STADE ? OUI OUI !

Retour ce soir sur le dossier du Grand Stade de l'OL

Retour du dossier du Grand Stade au programme de la communauté urbaine ce soir. Par le biais de l'examen de la révision du Plan local d'urbanisation (PLU) de Décines. Quelle que soit la météo de ce jour d'été, il est certain que ça va chauffer dans l'hémicycle au cours d'une séance qui risque d'être fort longue : tous les groupes devraient intervenir et partisans et adversaires s'affronter avec vigueur.

Avant même l'ouverture de la réunion, le président du groupe Ensemble pour le Grand Lyon, le sénateur François-Noël Buffet, a posé un acte qui devrait alimenter la discussion : il a adressé, vendredi, au président du Grand Lyon, Gérard Collomb, un courrier dans lequel il demande « un vote à bulletin secret à l'issue des débats » afin que « l'ensemble des conseillers communautaires puisse se prononcer librement », ce qui assurera, poursuit-il, que « la décision quelle qu'elle soit sera l'expression démocratique de notre assemblée ».

L'usage voulant que les rapports soient votés à main levée, une telle demande révèle la tension qui va régner pendant la discussion, et les pressions que le représentant de l'opposition craint ou veut craindre de voir dans l'examen de tout ce qui concerne le Grand Stade.

De son côté, le groupe Objectif Lyon Métapolis, que préside Christian Barthélemy et qui se veut le « seul groupe à être enthousiaste » sur le Grand Stade, rappelle qu'il soutient ce projet notamment parce qu'il pense qu'une telle infrastructure est nécessaire « pour une métropole qui se veut européenne ».

M. R-P

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/article/1766713,177/Retour-ce-soir-sur-le-dossier-du-Grand-Stade-de-l-OL.html

Projet OL Land: le Grand Lyon vote un projet de révision du PLU

Les élus du Grand Lyon ont voté lundi soir en faveur d'un nouveau projet de révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) sur la commune de Décines (est de Lyon), une "étape intermédiaire essentielle" en vue de la construction du Grand Stade de l'Olympique Lyonnais, a-t-on appris auprès de la Communauté urbaine. Sur les 125 élus ayant pris part au vote, on décompte 104 pour, 9 contre et 10 abstentions. Les 31 élus UMP, qui s'étaient vus refuser un vote à bulletins secrets, "pour que les élus puissent se prononcer librement", ont quitté la salle avant le vote. Le feuilleton du Grand Stade de l'OL avait connu un premier échec en juillet 2008 au terme d'une première procédure de révision du PLU initiée en juillet 2007. Le commissaire chargé de l'enquête publique avait rendu "un avis défavorable à la modification du PLU", principalement en raison des réserves exprimées en termes "d'accessibilité et d'investissement public" pour ce stade privé. Ce nouveau projet, "complété et enrichi" à partir des "remarques sur la protection environnementale" et les "conditions d'accessibilité au stade" va maintenant être transmis à l'Etat, au conseil général et aux communes concernées qui vont donner un avis, lequel sera intégré à l'enquête publique qui aura lieu à l'automne, souligne-t-on au Grand Lyon. La commission d'enquête rendra son rapport à l'automne et "la communauté urbaine délibèrera en janvier ou février". "On considère que ce projet n'est toujours pas satisfaisant au niveau de la desserte du stade, il y avait d'autres solutions desservies par le métro et le tram qui ont été abandonnées trop vite", a déploré auprès de l'AFP Paul Coste, le président des Verts au Grand Lyon, dénonçant des "modifications cosmétiques". "OL Land", le projet de Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique Lyonnais comprend un stade de 60.000 places, des installations sportives, un parc de loisirs, une zone commerciale, des hôtels et des bureaux d'affaires. Son coût est estimé entre 250 et 300 millions d'euros. Lyon figure parmi les seize villes françaises candidates pour accueillir l'Euro 2016 et la Fédération française de football devra en avoir retenu douze en décembre pour déposer sa candidature auprès de l'UEFA le 15 février 2010.

Source:
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39787604@7-91,0.html

Voilà comment aurait pu être le stade de lyon:



http://www.em2c.com/fr/cibles/collectivites/references.html

Grand stade de l'OL : Rama Yade va rencontrer les pro et les anti

Ce n'est pas sur le programme officiel. Mais Rama Yade va profiter de son déplacement ce vendredi à Lyon pour rencontrer les acteurs du projet du Grand Stade de l'OL à Décines : Jean-Michel Aulas et Gérard Collomb dans un premier temps, les parlementaires UMP du Rhône (Philippe Meunier, Philippe Cochet, Michel Havard ou encore Patrice Verchère) dans un deuxième.

« Mon ambition est de rassembler autour de thèmes, de projets concrets au service d'une région, qui doit demeurer une grande région sportive » lance Rama Yade. Elle a déjà effectué une démarche identique à Marseille et Bordeaux.

Si la ministre s'attend bien à entendre deux discours différents, elle compte « ne pas se laisser enfermer dans la polémique des élus. Ma vocation est d'être au-dessus de la mêlée sans dépendre des rivalités quelles qu'elles soient ».

En clair, elle n'est pas là pour arbitrer le différend entre Gérard Collomb et les parlementaires UMP sur l'implantation du Grand Stade à Décines. Elle rappelle au passage que « personne n'a obligé les parlementaires à voter l'amendement Grand Stade. Et c'est un texte national qui n'entraîne pas de critiques ailleurs ».

Dans un souci de ne pas attiser les braises, elle plaide néanmoins pour la « concertation entre Collomb, Aulas et les parlementaires. Ce projet doit unir plus que diviser ».

Une concertation que réclament d'ailleurs les parlementaires rhodaniens UMP, satisfaits par ailleurs de pouvoir développer leurs arguments devant la ministre.

Rama Yade devrait annoncer la liste des stades retenus pour la candidature de la France à l'Euro 2016 en novembre.

François Guttin-lombard

Partout en ville en ce moment :


photo Brice / PSS

oui, très belle pub... c'est "cash" j'aime beaucoup !!!

lol

Ils sont si désespérés et atteint par les critiques qu'ils se sentent obligés de communiquer dessus. Je crois que les lyonnais soutiennent déjà ce stade donc c'est inutile.
J'espère au moins que c'est l'OL qui finance cette campagne. Rien n'est moins sûr.

biglower a écrit:

lol

Ils sont si désespérés et atteint par les critiques qu'ils se sentent obligés de communiquer dessus. Je crois que les lyonnais soutiennent déjà ce stade donc c'est inutile.
J'espère au moins que c'est l'OL qui finance cette campagne. Rien n'est moins sûr.

Je pense que ce sont tous les logos mentionnés SUR l'affiche qui paie la campagne de communication... soit, un peu nos impôts aussi visiblement !

Grand Stade de Décines : le Grand Lyon et l'OL accélèrent le pas

le 17.10.2009 04h00 - Le Progres

Le Grand Lyon vient de lancer un avis de marché sur la réalisation de l'accès Sud du Grand Stade de Décines. Deux sites internet de soutien apparaissent. Et l'OL va dévoiler les résultats d'un sondage sur son projet.



Le Grand Lyon n'a pas encore voté la révision de son plan local d'urbanisme. Décines a voté pour, Meyzieu et Chassieu contre, Bron s'est bien gardé de se prononcer.

Le sujet devrait être au mieux à l'ordre du jour du conseil communautaire de mars 2010. Quant à l'enquête publique deuxième version, elle devrait être lancée courant novembre pour s'étaler sur un mois.

Pourtant, la communauté urbaine vient déjà de lancer un « Avis de marché » pour « la réalisation de l'accès Sud du Grand Stade à Décines-Charpieu et Chassieu ». Un avis détaillé, qui explicite les travaux souhaités : la création d'un site propre paysager et d'une piste cyclable de 4,5 km entre Eurexpo et le stade, la création de voiries nouvelles (3,2 km), ou encore la maîtrise d'œuvre de l'opération.

Gérard Collomb et son équipe mettraient-il la charrue avant les bœufs en sollicitant les entreprises avant que le dossier ne soit validé ?

« Ce n'est pas une prétention sur le choix, même si nous sommes confiants », répond-on du côté du Grand Lyon. « Mais lancer un appel comme ça n'engage à rien. Par contre, si tout se passe bien, ça permet de s'éviter six mois de procédures car on peut ainsi recevoir des projets ».

En clair, le Grand Lyon gagnerait du temps en anticipant.

Et le temps, le Grand Lyon et l'OL semblent bien décidés à en gagner le plus possible, dans le cadre d'une ouverture du Grand Stade espérée pour le deuxième semestre 2013.

Les deux partenaires de ce projet, soutenu de fait par l'Etat dans le cadre de la candidature française à l'Euro 2016, accélèrent ainsi les choses. Mercredi, Gérard Collomb et Jean-Michel Aulas, avec Pierre Crédoz le maire de Décines, vont d'ailleurs tenir une conférence de presse commune. Au programme, un point d'étape du projet, mais aussi les résultats d'un sondage commandé par l'OL sur son projet. Des chiffres que l'on peut imaginer favorables au club olympien.

Car, question communication, l'OL a, là aussi, passé le grand braquet. Le même jour, Jean-Michel Aulas va en effet présenter le site internet officiel d'OL Land, qui proposera les différents éléments du projet. Ce site rejoindra le « Oui pour la Grand Stade de Lyon », lancé sur le net mardi dernier. Le site officiel de l'OL propose un lien sur ce site, « comme nous l'avions fait lors de la création d'une association de soutien au projet », souligne Olivier Blanc, le directeur de la communication de l'OL. « Oui pour le Grande Stade de Lyon » est donc une initiative qui semble extérieure à l'OL, son adresse postale renvoyant sur Rillieux.

On se rappelle également de la campagne de communication, d'un coût de 50 000 euros, lancée par l'OL le mois dernier sur des panneaux 4X3.

Reste que pour le club olympien, toutes ces nouvelles ne marquent pas spécialement une accélération du projet. « Ce n'est pas parce qu'il n'y a rien de public que les choses ne bougent pas. Les gens travaillent en permanence sur ce dossier », assure Olivier Blanc.

Une réunion est d'ailleurs programmée le 26 octobre entre les directeurs généraux concernés par ce projet : ce jour-là, on retouvera autour de la table des directeurs du Grand Lyon, du Département, de l'OL ou encore du Sytral.

Et c'est en novembre que l'Etat fera connaître les villes retenues pour la candidature à l'Euro 2016. Lyon en fera partie. Avec son projet de Grand Stade. A Décines.

François Guttin-Lombard
Philippe Meunier crie au scandale, Etienne Tête prépare ses arguments juridiques

Alors que les associations d'opposants au Grand Stade à Décines restent mobilisées (*), l'élu vert Etienne Tête prépare une réunion publique à Chassieu sur le thème de l'OL Land pour courant novembre. « Après avoir expliqué que ce dossier était mauvais et avoir du coup servi de conseiller juridique à Gérard Collomb, je continue à dire que ce projet n'a pas de crédibilité. On voit bien d'ailleurs que des supporters commencent à changer d'avis en s'apercevant qu'ils devront payer plus cher leurs places au stade ». L'élu vert n'est pas certain de participer à la deuxième enquête publique sur le sujet. « On peut aussi garder cette fois nos arguments pour les recours devant la justice », confie-t-il.

Du côté de l'opposant n° 1, Philippe Meunier, la détermination est toujours aussi forte. « En publiant cet avis de marché, le Grand Lyon et Gérard Collomb prouvent encore leur mépris du territoire, des élus et de la population », martèle le député UMP. « C'est le Roi Soleil qui pense pouvoir gérer sans tenir compte de personne. Collomb n'a pas de mandat du peuple pour ce projet là. Par ses méthodes, il ne peut que générer une opposition farouche ».

Philippe Meunier dénonce « le scandale écologique et économique de ce projet. Je ne laisserai pas faire ça ».

Et quand on lui glisse que le gouvernement issu de sa majorité n'est pas forcément en phase avec lui, il rétorque sans se démonter qu'il est « en désaccord avec ce projet et tous ceux qui le soutiennent. Je soutiens la majorité gouvernementale, mais ça ne me fait pas suivre pour autant, comme un mouton de Panurge, ceux qui font des erreurs. Je suis avant tout un élu de la République ».

Et un élu qui n'est certainement pas décidé à lâcher son cheval de bataille.

F. G.-L.

> NOTE

Les 20 associations de la Cedrul plus les associations Canol, ARDHIL7, Addel, Cael, Cora, Chassieu Environnement, Carton Rouge, Chassieu Solidarité Citoyenne appellent également la population à manifester son opposition à ce projet en signant la pétition demandant que l'OL reste à Gerland.

Qu'est-ce qu'il est borné ce Philippe Meunier. Quant à Etienne Tête, celui là je l'ai déjà dans le collimateur. C'est un opposant professionnel comme le sont la plupart des verts. Je dirais même un rabat-joie de service.

Enfin, de toute façon je m'inquiète pas, ils n'arriveront pas à leur fin comme d'habitude. Au pire ils parviendront seulement à retarder le projet.

Décines me semble quand même être loin de tout. Il doit bien y avoir un meilleur endroit dans l'agglomération qu'un vulgaire champ à des lieux du centre-ville pour construire un stade. Les images me laissent en froid: un gros building perdu au beau milieu d'un immense parking.