Centre d'Echange et Gare de Lyon Perrache

Apparement, un mur de la gare Perrache est en train d'être végétalisé.
Quelqu'un aurait-il des photos le montrant ?

Merci !

Salut Fred, je n'ai pas de photo désolé...
Par contre voila un article a ce sujet:

Les murs se mettent au vert
Une paroi végétale a été installée à Perrache
Des plantes pour dépolluer l’air. C’est le principe du mur végétal de 400 m2 installé hier par le Grand Lyon sur une des tours du centre d’échange de Perrache. Une première mondiale à cette échelle.

“Des tuyaux d’air circulent dans le mur. L’air est aspiré à la sortie des bouches d’aération du parking et pulsé dans la terre où se trouvent des bactéries qui dégradent les polluants”, explique Pascal Peleszezak, de la société Canevaflor, conceptrice du mur.

Chaque année, 650 000 m3 d’air seront filtrés. Selon une étude de l’université de Chambéry, les bactéries élimineraient 80% des composés organiques volatils et 50% du dioxyde de soufre et du dioxyde d’azote. Trois polluants dont le Grand Lyon doit justement réduire les émissions de 40% d’ici à 2010 avec le plan de protection de l’atmosphère. “Ce mur répond à un double enjeu, la pollution de l’air mais aussi le réchauffement climatique”, précise Gilles Buna, vice-président du Grand Lyon, chargé de l’urbanisme. Le mur a un effet thermorégulateur.

Un piège à CO2
Les plantes fixent aussi le CO2, les poussières et, pour certaines, les métaux lourds. Enfin, dernier avantage du mur, sa faible consommation d’eau : 200 litres par m2 et par an, soit, selon Canevaflor, dix fois moins qu’un mur où les plantes poussent sur du synthétique.
Ce premier mur dépolluant a coûté 230 000 euros. A terme, près de 2 000 m2 de façades du centre d’échange pourraient être équipés. Un autre projet est finalisé sur un immeuble de la SACVL, dans le VIIe arrondissement.

source:
http://www.metrofrance.com/fr/article/2007/10/04/08/4952-37/index.xml

et un autre:

Un mur végétal dépolluant à Lyon

L'ancienne capitale des Gaules innove avec la mise en place d'un mur végétal, avec une fonction de bio-filtration des polluants atmosphériques, notamment ceux venant des autos.


La technologie est expérimentale. Elle a plusieurs fois prouvée sa valeur en laboratoire, mais son efficacité dans des applications sur le terrain doit encore être étudiée. L'idée est de faire absorber par les plantes, un air fortement chargé en polluants atmosphériques, que les bactéries s'occuperont de décomposer. Cette technologie appartient à une société française, Canevaflor, et le lieu d'expérimentation est le centre d'échange de Perrache, à Lyon, un endroit connu pour son traffic important de tous véhicules. Pour ne pas choquer ni remettre en cause l'architecture des lieux, on a choisi d'y mettre des colonnes de plantes. 2 mètres de large pour 13 de haut, 4 sont déjà installées, et il doit y en avoir 14 pour une surface totale de 400 m², la dernière devant être en place à la mi-novembre. Ces colonnes auront une action dépolluante sur l'air ambiant, mais surtout sur celui qui leur est injecté par un système d'air pulsé, qui leur amène l'air d'un parking souterrain.


Puisé à l'endroit le plus pollué du parking, cet air est envoyé aux plantes directement. Mais pour l'heure, cette ventilation tourne à petite vitesse, car le système attend encore d'être calibré. Il y a des chiffres théoriques, les plantes choisies peuvent absorber 50 % des oxydes d'azote ambiants (NOx), 80 % des composés organiques volatils (COV), et même des particules, mais il faut donner à une plante un temps d'adaptation à son nouvel environnement. L'entreprise Canevaflor se veut prudente, et n'augmentera que progressivement le débit d'air pollué, pour ne pas risquer d'asphyxier les plantes, avec une arrivée d'air pollué trop brutale. Un suivi précis sera donc indispensable, et à l'idéal il aurait fallu installer une station de mesure de la qualité de l'air entre 2 colonnes, pour établir avec précision l'efficacité de l'action dépolluante.


Un dispositif sera cependant en place l'année prochaine. On regrette qu'il n'ait pas été installé avant, mais les caractéristiques de la pollution de l'endroit étaient déjà connues. On notera que l'aspect esthétique n'a pas été négligé, les plantes choisies (environ 1000 pieds par colonne) fleuriront au printemps et rougiront en automne, et en sus de leurs capacités de dépollution, elles ont été choisies pour leur bonne adaptation au climat de la région. Bien sûr, nous aurions préféré que le gouvernement restreigne (à défaut d'interdire) la circulation des vieilles voitures les plus polluantes, comme on a obligé les incinérateurs à respecter des normes plus strictes, mais en attendant cela, voici une technique de dépollution accessible aux collectivités locales.

Source:
http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=23479

Un mur végétal dépolluant
Centre d'échanges de Lyon Perrache

• Comment ça marche ?

La terre qui sert de matériau de base est constituée d’un mélange issu de matériaux de provenance locale (perlite, fibre de coco, pouzzolane, écorces de pins). Ce mélange remplit une structure composée de cellules grillagées, en acier galvanisé 100% recyclable. Sa densité uniforme évite ainsi les ponts thermiques et phoniques. A l’intérieur, courent des conduites d’eau et d’air pour l’irrigation et la ventilation.

A l’intérieur du mur, un cheminement de conduites pulse l’air dans le substrat. Les particules polluantes et les gaz à effet de serre sont aspirés et fixés par la terre humide. Les polluants sont précipités et dégradés par des microorganismes (principalement des bactéries) et les résidus absorbés par les plantes.

Le mur reste sec et sans odeur, ce qui est indispensable en milieu urbain.

• Les vertus biofiltrantes

Une étude expérimentale, réalisée en partenariat avec l’Université de Savoie, a permis de mettre en évidence une réduction d’environ 80% de la concentration atmosphérique des COV (Benzène, Toluène, Ethylbenzène, Xylène…).

Le mur végétalisé est également actif vis-à-vis des polluants précurseurs de l’ozone tels que les NOx (Oxydes d’Azote). Il a un double impact sur les oxydes d’azote :

- grâce aux végétaux : ces gaz sont absorbés par la surface foliaire et sont rapidement éliminés dans les tissus végétaux, sans accumulation.

- grâce à la biofiltration : une étude réalisée en 2005 en partenariat avec la Ville de Lyon a permis de mettre en évidence un effet significatif sur le dioxyde d’azote (environ 50% de réduction), que l’expérimentation in-situ de Perrache permettra de confirmer.

Les expérimentations réalisées sur le mur végétalisé du centre d’échanges permettront de confirmer les premiers résultats obtenus par cette étude et d’aller plus loin dans la compréhension des mécanismes de traitement. Ceci répond ainsi aux exigences de la Directive Européenne 2001/81/CE : faire baisser de 40% les dioxydes de souffre, les oxydes d’azotes et les COV d’ici 2010.

Le Centre d’Échanges de Lyon Perrache a ainsi été choisi pour répondre aux conditions spécifiques de pollution que représente ce lieu (Gare des bus, autoroute, parking).

• Les vertus bioclimatiques

Le mur possède en outre , grâce au volume de mélange terreux humidifié contenu entre ses parois, la capacité à jouer le rôle de «climatiseur d’air urbain» et d’isolant thermique lié aux propriétés du complexe substrat / végétaux. Un substrat de culture est un matériau qui se substitue au sol pour jouer, vis-à-vis de la plante, le rôle de support.

Doubler la paroi d’un batiment clos par un mur végétalisé pourrait faire diminuer de façon significative la consommation d’énergie, ce qui réduirait l’émission des gaz à effet de serre.

• Autres avantages

D’un point de vue esthétique, les murs végétaux renforcent l’attractivité paysagère de la ville. Ils remplacent la perspective de grandes surfaces bétonnées, par des zones végétalisées et fleuries et jouent un rôle dans la protection des façades vis-à-vis des tags ou des affichages sauvages.
Aujourd’hui, avec l’installation du mur végétal dépolluant, le Centre d’Échanges de Lyon Perrache bénéfice d’un «lifting». Il s’agit également, à travers cette action, de valoriser le batiment existant.



http://www.grandlyon.com/uploads/pics/mur_vegetal.jpg


Source : GrandLyon.com.

Bonjour,

J'ai été faire 1 tour à ¨Perrache, curieux de voir ce que donnait ce mur végétal....Il suffit d'aller sur la passerelle reliant la gare au parking et on la voit direction nord (fourvière).

Pour l'instant...rien d'exceptionnel. Ils ont installé les végétaux sur 1 colonne uniquement...je pensais que cela serait + visible.

Le top serait de végétaliser l'immense façade du tunnel de fourvière + le centre d'échange de Perrache...Un peu de vert, de fraicheur et moins de pollution ne serait pas un luxe dans cette partie de la ville en attendant....de faire sauter tout ça ! one day...

Citation :

en attendant....de faire sauter tout ça ! one day...

j'aurais ajouté "maybe" (après one day...) !

En tous cas, tout le monde serait d'accord avec toi... mais tout cela à un cout !

Bis a écrit:

Citation :

en attendant....de faire sauter tout ça ! one day...

j'aurais ajouté "maybe" (après one day...) !

En tous cas, tout le monde serait d'accord avec toi... mais tout cela à un cout !

C'est certain, cela doit avoir un coût important mais je pense que:

-en matière d'environnement et de santé publique
- et en terme d'image de la ville puisque le tunnel est un point de passage très important,

cet investissement se justifierai pleinement

C'est vrai que je te rejoins sur cet entrée (les deux entrées d'ailleurs) du tunnel de Fourvière qui sont "immondes"... Il faut faire quelque chose... et le végétal peut être une solution...

Une petite photo de ce mur végétalisé... Savez vous s'il est question de le faire pour les autres piliers de l'échangeur ?

Perso, j'appelle pas ça un mur. Je m'attendais à une grande surface, et c'est que des bandes fines.
Mais c'est mieux que rien et c'est quand même sympa. Vivement qu'ils complètent ce mur ou un autre.

bonjour je suis créateur de murs végétaux intérieur et extérieur pour les professionnels et les particuliers

je vous fais donc parvenir ce lien afin de vous informez www.urbanflore.com

urbanflore a écrit:

bonjour je suis créateur de murs végétaux intérieur et extérieur pour les professionnels et les particuliers

je vous fais donc parvenir ce lien afin de vous informez www.urbanflore.com

Est ce toi le créateur/concepteur de ceui ci, à Perrache ?? Si c'est le cas, pourrais tu nous en dire un peu plus... Ou même si ce n'est pas le cas d'ailleurs... Tu pourrais peut être nous éclairer sur les techniques utilisés pour la conception de ce dernier ! (qui à d'ailleurs bien amplifier, poussé, grandit depuis la dernière photo !) Merci ! ;-)

Voilà le mur pris le 31/08/08 :

Donc, à terme, tout le mur devrait être recouvert me semble t'il... Car les pousses ont bien pris !!... Pourquoi ne pas élargir ces murs dans d'autres lieux à Lyon... ?

Le même concept existe sur des surfaces bien plus étendues (Avignon, aux Halles, ou bien au nouveau musée Quai Branly à Paris...)

Ou verriez vous d'autres murs de ce style à Lyon ?? (en cache misère, ou encore dans un soucis plus esthétique !)... On parlait des surfaces aux entrées du tunnel de fourvière sur des posts précédents mais il y'a peut être d'autres endroits...

Et bien on pourrait déjà installer ce mur sur les 3 autres tours du centre d'échange...

Voici un groupe pour la démolition du CELP:
https://www.facebook.com/home.php#/group.php?gid=52647876376&ref=mf
Il y a beaucoup d'images notamment du passé, histoire de regretter le cours du Midi (l'actuel cours de Verdun).
Venez nombreux!

Je savais pas trop ou mettre ça donc. C'est issue du nouveau magazine des anciens de Lyonmag.

http://www.mag2lyon.com/article/9876/Faut-il-raser-le-quartier-Perrache-?

L'article est surtout lié à notre mur de la honte.

Et salut à tous

Bienvenue Zen !!! et merci pour ta contribution !! ;-)

Je fais un p'tit copier-coller au cas le lien de l'article disparaisse un jour...

Faut-il raser le quartier Perrache ?

Alors que le deuxième numéro du Mag2 Lyon vient de paraître, la rédaction a décidé, dans le prochain numéro, de poser une question : Faut-il raser le quartier Perrache ?

Question provoc ? Oui mais l’objectif est de provoquer un débat et une réflexion autour d’un problème essentiel pour l’avenir du centre ville, donc de l’agglomération lyonnaise. Car dans les années qui viennent, Lyon sera une des rares villes européennes à doubler son centre ville avec la création du Confluent. De 150 hectares, on va passer à 300 hectares. Un sacré défi ! C’est d’ailleurs ce que souligne un quotidien anglais sur lequel je suis tombé l’autre jour.

Or le Confluent est aujourd’hui totalement coupé de la Presqu’île. Pour mesurer l’ampleur de ce fossé urbanistique, il suffit de prendre un Velo’v au départ de la Place Bellecour pour rejoindre la Sucrière ou le site du musée des Confluences. En tramway, c’est un peu mieux. En voiture c’est pire. Mais à pied, à cheval ou en voiture, on se heurte à un véritable mur de béton : le fameux centre d’échanges, d’abord, mais aussi la gare de Perrache elle-même. Sans parler des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph qui viennent d’être vidées de leurs détenus, du marché gare aujourd’hui désert...

Bref, il y a une frontière difficile à franchir. Pas de perspective. Rien que sur le plan psychologique, c’est dissuasif. Et cela marginalise le quartier du Confluent avant même qu’il prenne réellement son envol.
Il est donc essentiel de créer un passage, un vrai, entre cette rue Victor Hugo piétonne et le boulevard Charlemagne désert. Un passage accessible à tous : piétons, cyclistes, automobilistes, usagers des transports en commun... Il faut nouer un lien solide entre ce vieux quartier de la Presqu’île et ce nouveau quartier du Confluent.

Mais pour cela, il faut tout remettre à plat. En repensant ce quartier charnière. Faut-il exploser le centre d’échanges ? Tous les Lyonnais en rêvent car ce blockhaus de béton est moche, glauque... Une horreur. Quand on pense à ce qu’était la place Carnot et ses beaux arbres il y a 30 ans ! Mais faire exploser ce monstre ne suffira pas. Car derrière il y a la gare. Faut-il l’enterrer ? La déplacer ? Faut-il créer un vrai passage sous cette gare qui a vécu ? Sans parler des deux prisons qui montent la garde et du marché gare... Et puis il y a le Rhône et la Saône situés à quelques centaines de mètres. Comment mieux les intégrer dans cet espace ?

Bref, au minimum, ce quartier Perrache mérite une réflexion globale, une vision d’ensemble. Alors que la tentation est de lancer des projets au coup par coup. Quand on pose cette question aux élus lyonnais de gauche ou de droite, ils soupirent. En expliquant qu’il est impossible de s’attaquer au centre d’échanges, que rénover ce quartier, voire le raser et le reconstruire, ce serait trop cher, trop compliqué, trop long...

Et pourtant Mag2 Lyon a décidé de se mobiliser pour poser publiquement cette question à travers son site internet www.mag2lyon.com. On compte sur vous pour alimenter le débat, donner votre avis, faire vos suggestions.... Voir plus loin, plus large, c’est essentiel. Surtout au coeur de Lyon. Et tous les Lyonnais doivent se sentir concernés.

Le centre d'échange est en tout cas l'exemple même d'un échec urbanistique ! Le projet a trés mal vieilli et a dépersonnalisé le quartier, une étude sérieuse de restructuration devrait être enteprise d'urgence dans le cadre du projet confluence, surtout du côté Verdun qui en constitue l'aspect le plus catastrophique !

Citation :

Relooking extrême pour le centre d'échanges de Perrache

Le centre d'échanges de Perrache ne peut être enlevé, mais il sera intégré à la ville ». Le maire de Lyon a annoncé la couleur : le vert. Celui des murs végétalisés supplémentaires pour « donner un nouvel aspect au lieu ». Coût pour la collectivité : 2,5 millions d'euros. Autres pistes, le changement programmé des sols du parvis situé place Carnot, devant l'entrée du centre d'échanges. Mais aussi, ceux de la passerelle reliant le centre à la gare. Les toitures au-dessus du passage seront également modifiées. Le financement, à hauteur de 3 millions d'euros, proviendra de la cagnotte du plan national de relance. « Au total, 5,5 millions d'euros sur l'année, consacrés au centre », a résumé Gérard Collomb, alors que « pendant dix ans, rien n'avait été fait ». Mais ce n'est pas tout. Une étude, commandée à une agence d'urbanisme (celle qui a conçu la très verdoyante esplanade du Dauphiné dans le 3e), porte sur un meilleure intégration du centre dans le quartier. Si l'axe Carnot/Confluence, est important à soigner -nouveau quartier emblématique oblige- tout l'environnement sera étudié, de part et d'autre du centre d'échanges. Outre le relooking des voûtes, il conviendra aussi, d'articuler au mieux, les futures rives de la Saône et les berges du Rhône avec l'œuvre pradélienne par excellence que constitue ce nœud modal.

www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1913240,184/Relooking-extreme-pour-le-centre-d-echanges-de-Perrache.html

il y aura un mur végétale dans le parking de la place des archives à l'interieur sur le mur droit des hélices

La mairie ne voulait pas le détruire ce centre d'échange

La mairie veut éventuellement enlever le centre d'échange et enlever l'autoroute au bord du Rhône et probablement aussi le segment via le Tunnel de Fourvière.

Mais avant que cela ne soit possible il faudra construire le le tronçon de l'ouest du périphérique de Lyon. Pour le moment, le centre d'échange fait parti de l'axe autoroutier nord-sur principal du pays, donc impossible de toucher à ça!

Comme l'État n'a pas d'échéancier concret et ne semble pas prendre le dossier trop au sérieux, malgré les nombreux plaidoyers de Gérard Collomb à cet égard.

Donc pas avant 10 ans!

Cependant, peut-être que si les réparations du Tunnel de Fourvière s'éternisent, surtout en période de vacances, il y aura asser de Parisiens voulant rejoindre la Côte d'Azur qui pesteront pour faire avancer les choses.

Le Progrès le 25.01.2010

Citation :

Le plan de relance donne un coup de neuf au centre d'échanges

Rempart entre la place Carnot et le quartier Perrache, le vétuste centre d'échanges fait l'objet d'une profonde rénovation. Des travaux qui s'inscrivent dans le plan de relance de l'économie initié par le gouvernement

La visite de Gérard Collomb, en novembre, au centre d'échanges de Perrache, a trouvé son dénouement fin décembre, avec la décision du président du Grand Lyon, d'allouer, en complément des 2,5 millions annuels, une enveloppe de 3 millions d'euros provenant d'une partie du plan de relance de l'Etat.

« L'idée directrice du projet était de rénover la liaison piétonne entre la place Carnot et la gare », indique Sylviane Valéro, directrice du centre d'échanges. Une liaison plus communément appelée par les architectes du Grand Lyon, « cheminement du voyageur ». Après concertation, « pour en conserver l'identité », avec Véronique Gagès, fille du concepteur du complexe, tout est allé très vite.

Des peintres se sont attelés à la résille supportant la couverture du mail piéton du deuxième niveau, des échafaudages destinés à constituer une plate-forme autour de la galerie marchande ont été montés afin de fermer certains dessus de commerces disgracieux et réaliser peinture, électricité, sans gêner la libre circulation des passagers et l'activité commerciale.

Car bien qu'effectués en partie de nuit, ces travaux concerneront également le remplacement du carrelage d'un deuxième niveau où transitent quotidiennement des milliers de voyageurs. Des travaux qui s'étaleront sur six mois au cours desquels seront refaits : sols, escaliers, bassins constituant le parvis permettant d'accéder à la place Carnot. Des ouvriers y posent déjà les premières pierres. Au sol, de la pierre bleue belge remplacera le grès rose des Vosges, tandis que les parties verticales seront habillées de calcaire de couleur claire. Pour sécuriser les innombrables recoins du vaste complexe, soixante-dix caméras de vidéosurveillance, reliées au PC du centre d'échanges et au centre de supervision urbain de la ville de Lyon, seront installées.

Juste lancée, une consultation pour le remplacement de vingt-sept escalators et dix ascenseurs devraient se concrétiser en 2011. Des travaux qui, associés à l'étude actuelle pour un meilleur franchissement des voûtes, devraient atténuer le clivage entre le Nord et le Sud de la Presqu'île.

De notre correspondant local Jean Garavel

Lien----> http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/lyon/article/2617554,185/Le-plan-de-relance-donne-un-coup-de-neuf-au-centre-d-echanges.html

Source:
http://www.lyon.fr/static/vdl/contenu/vie_democratique/lc/2010/Lyon_citoyen_mars_2010.pdf