Nouveau Multiplexe Pathé (Vaise)

Un article sur le Multiplexe:


Un nouveau Pathé à Lyon en 2008

De la place dans les grandes agglomérations françaises pour construire des multiplexes, il en reste encore. La preuve à Lyon ou à Marseille où de multiples projets sortent des cartons depuis plus de 10 ans.
Mais du projet à la pause de la 1ère pierre, il en passe, de l'eau sous les ponts. Et 8 ans après avoir décidé d'installer ses écrans à Lyon, Jérôme Seydoux, président de Pathé, a posé hier la première pierre de ce complexe de 14 salles, 2850 fauteuils à Vaise, au sein des anciens entrepôts des Chais Beaucairois.

Avant même l'ouverture de ce nouveau temple du cinéma estampillé "Europalaces", 2 particularités :
1) Adossé au cinéma, on trouvera un café siglé ...Olympique Lyonnais (Pathé est actionnaire de l'O.L.)
2) Le multiplexe ouvrira à la mi-janvier 2008, avec l'avant-première de prestige du film Astérix aux Jeux Olympiques (distribué par ...Pathé, sortie France le 23 ou 30 janvier 2008 sur environ 900 copies).

Voila le nouveau Pathe en images:

yEp ! Merci pour tous ces rendus et explications !! si tu es sur le terrain et que tu peux nous poster quelques clichés ce serait avec tres grand plaisir que nous les regarderions !! Sinon, il va falloir que je vienne faire un saut dans ce quartier de l'industrie !!

Le chantier du Multiplexe:

Merci merci merci ! Le chantier du cinema à bel et bien avancé déjà ! c'est un sacré bâtiment... ! Je trouve que de l'autre coté de la ville (je suis du 8ème), nous n'entendons guère parler de ce qui peut se passer à Vaise... Et pourtant, ça m'a tout l'air de bien bouger !!

En tous cas, encore merci pour tes contributions, je placerai ce forum en page principale dès que je peux !

Un article qui date d'il y a qq temps déja:

Le Fast Food Bocuse

Paul Bocuse est décidément un chef stupéfiant. A 80 ans, il décide d’ouvrir à Vaise (dans le futur multiplexe pathé) un fast-food. Bocuse regrette le fait que la France ne possède pas son système de restauration rapide tel que le Mac Do ou encore les pizzerias et décide de pallier ce manque en ouvrant l’Ouest Express. Inspiré du concept américain "All you can eat", l’Ouest Express vous proposera un buffet a volonté à 8,10€ ou les clients se serviront eux-mêmes et les couverts jetables.
De belles soirées ciné-restau en perspective.

Un autre article sur le meme sujet:

Bocuse prépare sa diversification:
Publié le 26/01 à 18:21

Paul Bocuse, haut représentant de la gastronomie francaise, s'apprete a se lancer dans la restauration rapide

Un projet d'établissement de 500 m2 adossé à un multiplexe devrait ouvrir ses portes d'ici un an dans le quartier de Vaise à Lyon.

Au menu de ce fast-food gastronomique: des mets à emporter ou à consommer sur place comme les soupes, salades, plats mijotés, desserts et jus de fruits frais.

"Nous aurons des formules entre 6 et 12 euros", explique au Figaro Jean Fleury, directeur des brasseries du groupe Paul Bocuse.

Investissement annoncé: quelque 2 millions d'euros, soit "plus que pour une brasserie" précise M.Fleury. Si l'essai est concluant, plusieurs établissements similaires pourraient être ouverts dans la capitale des Gaules.

j'adore la combinaison entre deux différentes styles d'architecture.
me semble très réussi dans ce projet , bravo !

Quelques photos prises aujourd'hui (18/04/2007):

La folie des multiplexes s'empare de l'agglomération lyonnaise

Le Progrès du 23 Mai 2007

Trois cités du cinémas ouvriront leurs portes à Vaise (notre photo: le chantier du groupe Pathé dans les anciens docks qui seront préservés), au Carré de Soie et à Confluence. La stagnation de la fréquentation des salles ne décourage pas l'appétit d'ogre d'UGC et Pathé


Photo Ph. Juste

Avant fin 2009, trois projets de multiplexes devraient voir le jour dans l'agglomération lyonnaise. Le premier ouvrira ses portes, à Vaise, à côté d'Infograme et de la brasserie de l'Ouest. Le complexe, signé Pathé, prévoit 14 salles pouvant accueillir 2 800 fauteuils fin 2008. Mais l'appétit protéiforme du groupe d'exploitation de salles de cinéma ne semble pas être rassasié puisqu'un autre multiplexe est prévu au carré de Soie, d'une capacité de 15 salles et 3 800 fauteuils.

De quoi faire trembler les petits cinémas de proximité de Rillieux et Meyzieu. L'autre géant du secteur, le groupe UGC draguera pour sa part la clientèle cinéphile du Sud de Lyon en s'installant sur un quartier en devenir : Confluence. Inauguration programmée fin 2009.
Mais tous ces projets ne vont il pas se cannibaliser ? En raison d'un marché plutôt mou, - il stagne -, en 2006. Pour Joël Luraine, directeur du Pathé Lyon, le marché lyonnais est loin d'être en mauvaise forme. « Il a enregistré une légère baisse, d'environ 0,5 %¨l'an dernier ». Et selon lui, la hausse de la fréquentation, évaluée à ,5 % dans l'Hexagone, source CNC, peut être en grande partie attribuée à la création de multiplexes. Sans dépasser le niveau historique de 2004 avec 195,53 millions d'entrées, 2006 constituerait néanmoins la deuxième meilleure performance depuis 20 ans. Une progression a mettre au crédit des films français : Les Bronzés 3 et Camping, mais aussi du cinéma étranger : l'Age de glace 2, Pirates des Caraibes et Da Vinci code. Quant à la création de nouveaux multiplexes, elle est réelle. Pas moins de 13 ont ouvert leurs portes en 2005, année ou ils ont pour la première fois drainé plus de la moitié de la clientèle, 50,6 % précisément. Ainsi, la proximité du cinéma créerait ainsi l'envie de s'y rendre plus régulièrement.
Il est vrai que le Pathé Bellecour ne désemplit pas grâce à un emplacement drainant une clientèle populaire mais aussi argentée, pour la plupart riveraine. « Nous avons enregistré une hausse de fréquentation de 3,5 % en 2006 ». Seul bémol, les mauvais chiffres d'avril. Ainsi Pathé a vu son nombre se spectateurs chuter de -15 % le mois dernier.
Une tendance plus dramatique dans l'Hexagone, puisqu'on atteint -44,2 % par rapport à avril 2006. Alors que les cinémas d'arts et d'essai tirent mieux leur épingle du jeu, avec une baisse n'atteignant que -6 %. En cause : une météo trop clémente ainsi que l'absence de sortie de films phare, si l'on en croit les professionnels.
Spiderman n'a été à l'affiche qu'à l'issue des vacances de Pâques. Optimiste, Patrick Gabet, directeur d'UGC, affirme que le second semestre sera plus prolixe. Il compte sur la sortie de locomotives comme Pirates des Caraîbes, Schreck et Harry Potter.

Caroline Auclair
cauclair@leprogres.fr

> NOTE
Publication demain de notre sondage « les habitants du Grand Lyon sont-ils satisfaits de l'offre de cinéma dans l'agglomération ? ».

Encore un petit article:



Le cinéma pour faire revivre un bâtiment industriel

Longtemps laissé à l’abandon, le bâtiment des Chais Beaucairois, dans un ancien quartier industriel de Lyon, va bientôt renaître. Un complexe de cinéma et des commerces y ouvriront leurs portes dès 2008, sans pour autant dénaturer le patrimoine architectural des lieux. Visite.

Récemment inscrit à l’inventaire des monuments historiques, le bâtiment des Chais Beaucairois était l’un des derniers vestiges du site industriel dans le quartier de Vaise, à Lyon. Sur ce site en plein renouvellement urbain, qui accueille principalement des immeubles de bureaux, s’élèvera bientôt un grand complexe de cinéma.

Pathé, le maître d’ouvrage, ouvrira en janvier 2008 ses 14 salles de cinéma totalisant de 2.850 fauteuils, et un parking de 870 places conçu sur sept niveaux dont un sous-sol. Des bâtiments neufs sont en construction autour de l’ancien entrepôt, empreinte de l’architecture industrielle du XIXe siècle. Le bâtiment restera un simple rez-de-chaussée, afin d’éviter la mise en place d’une stabilité au feu de la charpente, qui endommagerait l’ouvrage. Sud architectes, maître d’œuvre du projet, a choisi de mettre en valeur l’architecture de la bâtisse en laissant les poutres apparentes.

Point central du multiplex, l’ancien bâtiment accueillera 4 salles de cinéma ainsi qu’un restaurant et le hall d’accueil, directement accessible depuis le parking silo.

Fiche technique
Localisation : Lyon – Vaise (69)
Maître d’ouvrage : Pathé
Maître d’œuvre : Sud Architectes (Patrick Bowdler, Laurent Guella, Virginie Gueille)
Surface SHON : 8.837 m²
Surface totale : 32.256 m²
Montant des travaux : 22 millions d’euros HT

Source:
http://www.batiactu.com/data/15062007/15062007-172336.html

Quelques photos prises aujourd'hui (05/07/2007)

Le 7e Art s’invite dans le quartier de l'Industrie à Vaise

L’ouverture du Pathé de Vaise en janvier 2008 permettra aux habitants de l’ouest lyonnais de se faire une toile dans un complexe cinématographique sans descendre à la Presqu’île ni à la Cité internationale

A VAISE, rue des Docks (entre la voie ferrée et le quai Paul Sédaillan), la nouvelle cité du cinéma Pathé, en travaux depuis trois ans, se précise. L’ouverture est prévue en janvier 2008. « Pour le lancement du multiplexe, « Astérix et Obélix III » (film Pathé) sera projeté en avant-première », confie Joël Luraine, futur directeur du complexe.

800 places de stationnements

Deux entrées sont prévues pour accéder au rez-de-chaussée. Rue Joannès, par le parking du multiplexe, attribué au groupe Urbis. Il comporte plus de 800 places de stationnements réparties sur six étages (dont un en sous-sol). « Les spectateurs accèdent directement au hall par une passerelle », précise Joël Luraine. « Ensuite, ils peuvent soit retirer leur place aux bornes installées côté parking, soit passer par une des six ou huit caisses de vente », explique Joël Luraine. Les guichets serviront également de point de vente pour les confiseries.

Les spectateurs venus à pied ou en métro (station Gare de Vaise) emprunteront l’entrée rue des Docks, par l’ancienne halle de stockage des Chais Beaucairois.

Le hall, d’une superficie de 1 460 m2, constitue l’entrée du cinéma mais pas seulement. Dans cet espace est prévue une salle de jeux vidéo d’environ 150 m2. « Un café OL pouvant accueillir entre 80 et 90 personnes pourrait aussi voir le jour », ajoute Joël Luraine.

Mais pour l’instant, « aucun contrat n’a été signé », souligne l’Olympique Lyonnais. Une certitude, l’ouverture le 15 janvier prochain d’un restaurant rapide Paul Bocuse : l’Ouest Express (voir ci-dessous).

14 salles au premier étage

Au premier étage, quatorze salles pourront accueillir plus de 2 800 spectateurs. « Pour accéder aux salles, nous avons construit une sorte de mezzanine », précise Patrick Bowdler du cabinet Sud Architectes et Associés.

Les salles obscures, elles, auront une capacité de 150 à 450 places. « Toutes les salles seront pourvues de gradins. Ces derniers sont actuellement mis en place », précise Joël Luraine. « Les écrans mesurant entre douze et vingt mètres seront prochainement posés », ajoute-t-il.

La réalisation de ce multiplexe représente un investissement de 16 millions d’euros pour le Pathé. Le complexe devrait également permettre la création d’une trentaine d’emplois.

Sophie Guillemin



Paul Bocuse au Pathé de Vaise

« Il y a treize ans, Paul Bocuse ouvrait des brasseries; aujourd’hui, c’est vers la restauration rapide que le groupe se tourne », commence Pierre-Yves Bertrand, chef de projet.

« L’idée résulte d’un postulat : de plus en plus de personnes mangent sur le pouce. Mais, ils veulent consommer équilibré et des produits de qualité. Ouest Express proposera des sandwichs, salades, plats chauds entre autres pour ceux qui veulent manger rapidement et correctement. »

L’objectif de ce nouveau concept : s’adapter aux repas de la journée. « Dans cet espace, il sera possible de prendre un petit-déjeuner, un déjeuner ou encore déguster une part de tarte l’après-midi. »

Autre fin : « permettre au spectateur comme à ceux qui travaillent dans le quartier de se restaurer à des prix abordables. Le ticket moyen pour un sandwich, dessert et café sera d’environ 12 euros », souligne le chef de projet.

Au total, l’Ouest Express s’installe sur 500 m2 (soit une capacité d’accueil de 90 personnes) et devrait permettre la création d’une quarantaine d’emplois. Coût du projet (hors acquisition des murs) : 1,8 million d’euros.



Des directeurs de cinéma dans l'attente

L’attente, mais aussi une certaine inquiétude. Voici des mots qui se retrouvent chez grand nombre de directeurs de cinéma lyonnais à propos de la construction du multiplexe dans le quartier de l’Industrie à Vaise. « Nous sommes dans l’incertitude et nous ne savons pas encore qui va en payer les frais », explique François Keuroghlian, directeur du cinéma La Fourmi.

Les cinémas indépendants vont-ils être les plus touchés par l’arrivée de ce nouveau géant et subir une baisse de leur fréquentation ? La question est posée.

Pour Emmanuelle Bureau, nouvelle directrice de Ciné Duchère, pas d’optimisme béat, certes, mais pas de vision catastrophique non plus. « Ciné Duchère est avant tout un lieu de culture. Notre structure tisse un lien social avec le quartier », souligne-t-elle.

Pour certains, le fait que les multiplexes soient toutterrain pose problème. « Les multiplexes font dans le tout public mais proposent de plus en plus de films en version originale, ce qui n’est pas pour aider les indépendants », précise le directeur du cinéma La Fourmi.

Pour certains exploitants, comme Marc Bonny, propriétaire du cinéma Comoedia, au-delà de l’éventuelle baisse de fréquentation, le principal enjeu reste celui de l’accès aux films : « Les grands groupes ont des moyens de pression forts pour empêcher les cinémas indépendants d’obtenir les films. »

Un problème bien plus grave, selon lui, que celui de la simple concurrence entre les salles.


Source: Le Progrés

Une photo prise aujourd'hui:

Vaise, le dernier-né des multiplexes

L’ouverture du Pathé relance la bataille des cinémas

Le multiplexe Pathé de Vaise a accueilli samedi ses premiers spectateurs. Demain, ce sera le lancement officiel, avec une soirée privée en présence des acteurs de la superproduction Pathé, Astérix aux Jeux olympiques.
“Nous voulons être le cinéma du IXe arrondissement et des monts du Lyonnais”, a annoncé le directeur de Pathé-Vaise, Joël Luraine, lors de l’ouverture du complexe, situé au 43, rue des Docks. Un appétit qui inquiète les salles indépendantes comme CinéDuchère. “Pathé risque d’attirer nos spectateurs, car un quart de sa programmation est en version originale ou en art et essai”, explique Emmanuelle Bureau, directrice de CinéDuchère. Une crainte balayée par le directeur du Pathé-Vaise : “Nous ne serons jamais aussi pointus qu’UGC, nous souhaitons rester un cinéma de divertissement, grand public”, précise Joël Luraine.

La bataille des grandes salles
Depuis que le Grand Lyon a approuvé l’arrivée des multiplexes en 2001, la bataille économique est engagée. Pathé-Vaise a des atouts : quatorze salles, dont huit équipées en numérique, et un OL Café. “Nous espérons atteindre un million d’entrées dans trois ou quatre ans”, explique Joël Luraine.
Grâce à l’ouverture du multiplexe de Vaise, Pathé voit sa situation se renforcer sur la place lyonnaise, avec 31 écrans contre 33 pour UGC. Mais la bataille n’est pas finie : UGC a prévu de s’implanter au Confluent en 2010, Pathé anticipera dès 2009 avec un multiplexe au Carré de Soie.
“Les petites salles indépendantes de quartier vont passer entre les gouttes, car elles ont une vocation sociale, mais jusqu’à quand ?” s’interroge, inquiète, la directrice de CinéDuchère.

Paul Bocuse s’est invité à côté du cinéma en ouvrant un espace de restauration rapide, L’Ouest Express. Pour 12,80 euros, le menu comprend un plat mijoté, un dessert et une boisson. Sélection de sandwichs à 5,20 euros avec du pain Pozzoli.

Un nouveau multiplexe pour Lyon

Le multiplexe Pathé de Vaise vient d'ouvrir. Interview du directeur Joël Luraine.

La configuration de ce nouveau multiplexe ?

Joël Luraine : C’est un bâtiment de 9 000 m2, dont un hall de 1 500 m2, avec 14 salles de 140 à 460 places. Soit au total 2 820 fauteuils. Ce multiplexe dispose aussi d’un espace jeux vidéo, d’un OL café, d’un parking de 800 places, d’une salle de 300 m2 avec en plus 250 m2 de terrasse pour des séminaires, des colloques... Sans oublier l’espace de restauration rapide ouvert par Paul Bocuse et qui est situé juste à côté. De plus, on sera équipé de 14 projecteurs 35 millimètres mais on a aussi 8 projecteurs numériques, ce qui en fait le premier cinéma français pour le numérique. Et ça nous permet aussi de diffuser des films en 3D.

Vos objectifs de fréquentation ?

700 à 800 000 spectateurs la première année. Un objectif modeste, car le Pathé Bellecour enregistre plus de 1 million d’entrées par an. Mais on espère atteindre, et même dépasser, le million d’entrées d’ici deux ou trois ans.

Les prix pratiqués ?

Le billet le plus cher sera à 9,50 euros et ce sera le prix payé par 30 % des spectateurs. Mais le ticket moyen devrait être autour de 7 euros. Car on offrira des tarifs très avantageux le matin, mais aussi des places à 5,5 euros pour les moins de 12 ans, des tarifs spéciaux pour les étudiants ou les plus de 65 ans... Enfin, les tarifs comité d’entreprise, qui vont de 6 à 6,80 euros, représentent de 15 à 25 % de la clientèle d’un cinéma.

9,50 euros pour un film, c’est quand même très cher !

Il y a douze ans, le tarif du Pathé Bellecour était de 50 francs. Et avec les équipements, c’était justifié. Du coup, 9,50 euros aujourd’hui, c’est une augmentation extrêmement faible, vu les évolutions techniques et de confort. A moins de 7 euros en moyenne, on ne pourrait plus investir. En plus, on propose aussi une carte d’abonnement à 19,80 euros par mois qui permet un accès à tous les Pathé. Intéressant, car aujourd’hui on devient un groupe important à Lyon. Avec nos nouveaux multiplexes de Vaise puis du Carré de Soie qui va ouvrir au premier semestre 2009 à Vaulx-en-Velin, on devrait atteindre 34 à 35 % du marché, à égalité avec UGC.

Source:
http://www.lyonmag.com/article.php?id=6646

Pour ceux que ca intéresse, voici un lien ou on peut voir la programmation de ce multiplexe:
http://www.cinemasgaumontpathe.com/cinemas/pathe-vaise/

J'ai eu l'occasion d'aller voir "Asterix 3" au cinema de Pathé Vaise, et je crois bien que c'est la première fois que je suis aussi bien intallé dans mon fauteuil (ils sont supers confortables) le son et l'image sont splendides !!!
Je vous conseille franchement d'aller y jeter un coup d'oeil et vous regarderez un bon film, et surtout passer au restaurant rapide de Bocuse de le Hall !

^^

marvin69003 a écrit:

J'ai eu l'occasion d'aller voir "Asterix 3" au cinema de Pathé Vaise, et je crois bien que c'est la première fois que je suis aussi bien intallé dans mon fauteuil (ils sont supers confortables) le son et l'image sont splendides !!!
Je vous conseille franchement d'aller y jeter un coup d'oeil et vous regarderez un bon film, et surtout passer au restaurant rapide de Bocuse de le Hall !

^^

Héhé ! j'aurais peut être choisi un autre film qu'Astérix !! au fait, Bienvenue à toi Marvin69003 ! (attention aux fautes d'ortho par contre... j'ai du en corriger quelques unes..., mais continues de poster et merci pour tes avis !!)

Pathé teste à Lyon la révolution numérique

CINEMA - Avec l’ouverture du Pathé Vaise, Lyon vient de se doter du plus grand complexe de salles numériques en France. Huit sur les quatorze proposées par le multiplexe sont en effet équipées pour la projection numérique. Cinq fonctionnent déjà régulièrement, et jusqu’à sept les jours de grand vent du Nord portant les Ch’tis de Dany Boon au triomphe. Un véritable petit marché, totalement nouveau d’un point de vue technique comme commercial. « Ça nous permet de faire un test grandeur nature d’une exploitation cinéma numérique », explique Joël Luraine, directeur du Pathé Vaise. Allons-y pour le test...

Finie la pelloche

Exit, donc, la pellicule, dont le système de projection n’avait pas bougé d’une perforation depuis les bons vieux films de Charlot. La copie numérique (format jpeg 2000, pour les puristes) se présente sous la forme d’un disque dur de la grosseur d’une K7 vidéo, géré par un serveur et verrouillé par une clef fournie par le distributeur du film. Il arrive on ne peut plus simplement par Fedex ou Chronopost. Il n’y a plus ensuite qu’à le relier au projecteur. Dans la salle, la plupart des spectateurs n’y voient que du feu. « Depuis deux mois que nous sommes ouverts, nous n’avons eu aucun retour particulier, explique Joël Luraine, C’est complètement neutre. On ne le vante d’ailleurs pas auprès du public. On l’en informe, mais c’est tout. On ne veut pas que ce soit exceptionnel. On veut rentrer dans l’ère du numérique, donc pour nous c’est une projection normale. C’est pour cela qu’il n’y a pas non plus de surcoût, on est au même prix pour tous les films. On a simplement des clients qui nous appellent pour savoir quels sont les films projetés en numérique. »

Meilleur confort, moins bon rendu

Une différence avec la pellicule, il y en a pourtant une, et Joël Luraine la concède volontiers : « Même s’il est flatteur, je pense que le rendu est un peu plus plat. Il n’a effectivement pas la chaleur, le grain de la pellicule. Ça peut être un manque, mais ça viendra. » Sur la pellicule, les couleurs sont en effet formées par une réaction chimique à partir de pigments naturels, procédé proche de la peinture qui en fait toute l’âme mais qui n’a plus lieu avec la technique numérique. En revanche, la qualité de vision est incontestablement meilleure. « Même aux premiers rangs, on a une image qui ne fatigue pas, d’une stabilité parfaite et d’une grande lisibilité, notamment pour les sous-titres, ajoute Joël Luraine. La mise au point aussi est bien meilleure, tout comme le son, qui était déjà en numérique mais qui ne connaît plus aucune déperdition comme lorsqu’il était transféré sur pellicule. » Sans compter les rayures occasionnées par des projectionnistes peu scrupuleux après plusieurs semaines d’exploitation. ELles n’existent plus. Avec le numérique, tout est comme neuf, et pour longtemps.

On partage plus que du cinéma

Mais l’arrivée du numérique dans les salles ne se réduit pas à une mutation technologique. Elle permet aussi aux cinémas de se lancer dans des programmations alternatives : réunion ou congrès d’entreprise avec Powerpoint géant, projections de documentaires à la découverte du monde comme à l’ancienne mais cette fois-ci avec un rendu grand luxe, on peut tout imaginer. Même un match de l’OL ou un concert événement en direct. Là aussi, Pathé Vaise fait figure de pionnier en diffusant en haute définition les 5 et 26 avril prochains deux opéras en direct… du Metropolitan de New York, comme si vous y étiez ! « Le numérique est vraiment en train de changer notre métier, ajoute Joël Luraine. Pour des événements ponctuels, c’est un outil fabuleux. Ça permet par exemple de faire sortir l’opéra des lieux conventionnels et de toucher un autre public. Mais je pense par contre qu’on ne peut pas faire du cinéma avec un concert. Un concert reste un moment unique qui ne peut pas se répéter comme une séance de cinéma. »

La mutation ne fait que commencer : le groupe CGR vient de signer un accord pour équiper en numérique l’intégralité de ses 400 salles en France, dont le multiplexe de Brignais. Reste le plus important, devant l’investissement colossal que ce nouvel équipement représente : définir une réglementation commerciale qui permette à chacun, et notamment aux salles indépendantes, d’y trouver son compte. Le CNC vient de publier sur son site, en plus du rapport passionnant de Daniel Goudineau sur les enjeux de la projection numérique, un « document d’étape » sur ce vaste chantier. (à suivre)

Luc Hernandez

Source:
http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/2008/03/cinma-la-rvolut.html