Sathonay: Projets divers

Les gendarmes auront bien leur caserne à Sathonay

Il aura fallu patienter plus d'un mois avant qu'une décision définitive de l'Elysée, sous la pression des élus locaux, ne réhabilite le projet d'une caserne de gendarmerie à Sathonay-Camp, abandonné le 15 avril par Michèle Alliot-Marie

Michel Alliot-Marie a plié : pas certaine que l'Etat puisse assurer le coût de fonctionnement du futur pôle régional de gendarmerie à Sathonay-Camp, elle a d'abord annulé le 15 avril, la signature du contrat de partenariat entre les entreprises de BTP sélectionnées et les services de l'Etat, prévue le lendemain. Puis lundi le ministre de l'Intérieur a fait machine arrière. Une réunion place Beauvau à laquelle assistaient Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et des gradés de la direction de la gendarmerie, s'est terminée sur le maintien d'un projet de caserne de gendarmerie à Sathonay.

Il était 23 h 30 lundi, une demi-heure avant que prennent fin les garanties financières mises en place au premier trimestre 2008 avec le groupement opérateur (1). Les caisses de l'Etat étant ce qu'elles sont, un projet similaire à Pontoise, en région parisienne est abandonné.

Comment expliquer ce revirement ? Il y a eu d'abord la pression conjointe des milieux industriels concernés par le projet, du président du Grand Lyon (6 millions déjà investis sur la ZAC) et du maire de Sathonay-Camp, Pierre Abadie. Puis le rôle déterminant de parlementaires comme le sénateur UMP François-Noël Buffet, qui estime que « dans le contexte actuel, perdre 150 millions de travaux eut été dramatique ». Enfin, le rôle d'avocat joué par le préfet Jacques Gérault, lequel est intervenu vendredi auprès du ministre de l'Intérieur. Dans l'entourage du ministre, on affirme que M.A.M. aurait été mal renseignée sur ce projet.

Le pôle régional de gendarmerie de Sathonay, prévoit un aménagement sur 16 hectares d'un ensemble de 70 000 m2 (37 corps de bâtiments, dont 474 logements) pouvant accueillir plus de 2 000 personnes (gendarmes et familles) pour un coût de 150 millions d'euros. 400 emplois pendant trois ans vont être créés.

Le cadre juridique est un bail emphytéotique administratif confiant la construction du bâtiment au privé (38 mois de travaux), l'Etat exploitant ensuite les lieux pendant 30 ans, moyennant un loyer mensuel + entretien de 13 millions d'euros. La signature entre l'Etat et les partenaires devrait conclure l'accord aujourd'hui et les travaux pourront démarrer dans trois mois, pour une ouverture annoncée en juin 2012.

Jacques Boucaud

> note

(1) L'entreprise de construction GCC, GDF-Suez, la société de portage et d'investissement Babcock & Brown et le Crédit foncier de France.

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1347300,184/Les-gendarmes-auront-bien-leur-caserne-a-Sathonay.html

5 videos sur la future caserne de Gendarmerie:

http://www.asylum.fr/#/galerie/films/CIRM_SATHONAY_0802/

Le projet de la ZAC Castellane est sur les rails


D'ici à 2020, la population de Sathonay-Camp devrait presque doubler en passant de 4 300 à plus de 7 000 habitants.

En effet, le Conseil communautaire du Grand Lyon a approuvé lundi le projet de la Zone d'aménagement concerté (ZAC) Castellane sur l'ancien camp militaire de Sathonay, fermé en 1997. L'autre partie du terrain accueillera le pôle régional de gendarmerie. L'opération coûtera 24 796 000 euros. Elle sera financée à hauteur de 19 970 000 euros par les recettes foncières. Le Grand Lyon et la ville de Sathonay-Camp apporteront quant à eux 4 826 000 euros.

La ZAC prévoit une extension du centre-bourg sur une surface d'environ 11,6 hectares. 650 logements seront construits, ce qui devrait représenter environ 1 100 habitants supplémentaires. Le nouveau centre sera doté d'un pôle Petite enfance de 60 places, d'une extension du groupe scolaire, d'une salle des fêtes, d'un gymnase et d'une halle couverte. Mais la ZAC ne se résume pas à de la création d'habitations. « Elle permettra de renforcer la structure commerciale de Sathonay-Camp, ainsi que la création d'un pôle tertiaire dédié à l'accueil de bureaux et de services », explique Le Grand Lyon.

Le projet se veut respectueux de l'environnement. Dans cette optique, tous les bâtiments respecteront les normes HQE (Haute qualité environnementale). Une importance particulière devrait être accordée aux énergies renouvelables : stockage des eaux pluviales dans des « noues paysagées » (larges fossés à fond plat), création d'un réseau de chaleur alimenté par une chaufferie au bois, éclairage économe en énergie…

Face à un tel programme, les habitants sont plutôt enthousiastes, mais ne cachent pas certaines inquiétudes (ci-dessous). Le maire, Pierre Abadie, se veut rassurant. « Nous travaillons avec les Ateliers de la gouvernance, une association indépendante, pour voir comment ce projet pourra s'intégrer au reste de la ville dans le temps. » Face aux craintes d'une augmentation des loyers, l'élu rappelle que dans un souci de mixité sociale, « la ZAC comportera notamment 20 % de logements sociaux ».

Edouard de Mareschal
Un projet « dessiné à la va-vite » selon l'association MCV

« La ZAC est un beau projet. Mais il risque de se faire au détriment du centre historique », déplore Jean-Pierre Hucet, président de l'association Maîtrise du cadre de vie (MCV). « Officiellement, il devrait porter la population sathonarde à 7 000 habitants. Mais d'ici dix à quinze ans, Sathonay-Camp pourrait aller jusqu'à 11 000 habitants, en dépit des préconisations du Scot. » « Ce qui risque de poser des problèmes de circulation importants sur les voies de communications déjà saturées de la commune ».

Pour Jean-Pierre Hucet, le projet aurait été « dessiné à la va-vite ». Le président de MCV appuie ses dires sur sa connaissance d'un document de synthèse que « le maire devait présenter lors d'une réunion publique, annulée au dernier moment et non reprogrammée ». « Il y a vraiment un manque de concertation et de transparence ! », s'exclame Jean-Pierre Hucet qui n'a pas l'intention d'en rester là.
E. D. M.


http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2719911/Le-projet-de-la-ZAC-Castellane-est-sur-les-rails.html

650 logements prévus sur la Zac de Castellane à Sathonay Camp

D'une superficie de 32 ha, le site de l'ancien camp militaire de Sathonay Camp sera complètement réaménagé, d'ici à l'horizon 2020, avec, sur la partie sud (15,7 ha) l'implantation d'un pôle régional de gendarmerie (450 logements familiaux prévus pour les militaires), finalement repris, après tergiversations, par le Ministère de la Défense, et, sur la partie nord (11,6 ha), une vaste opération d'urbanisme mêlant la construction de 650 nouveaux logements (accession et locatif libre, intermédiaire et social), des commerces, des activités tertiaires et des infrastructures publiques. Propriétaire de la partie nord, le Grand Lyon a confié la concession de l'opération à la Serl. L'aménagement comportera des bâtiments BBC, des modes doux de déplacements, et une chaufferie collective au bois.

Source:
http://www.info-economique.com/actualite/650-logements-prevus-sur-la-zac-de-castellane-a-sathonay-camp-56342

Un gendarme-land à Sathonay-Camp

La ville sera investie par 500 gendarmes et leurs familles. Leur nouvelle caserne est prévue pour 2012


Une dizaine de grues, des ouvriers qui s’activent malgré le froid : le chantier du futur pôle régional de gendarmes de Sathonay-Camp prend forme. Plus de cinq cents personnes interviennent actuellement sur ce chantier important, le deuxième plus grand pour l’Etat dans le Rhône, après celui de l’A89.

En juillet 2012, sur 17 hectares, le pôle régional de gendarmerie comportera 42 corps de bâtiment, dont 422 logements pour accueillir les gendarmes et leurs familles, des espaces de travail sur 30 000 m² comprenant des bureaux, des locaux techniques, mais aussi un centre médical, un pôle alimentation...

Une ville dans la ville, en somme. “On va constituer 25 % de la population de Sathonay-Camp, souligne le général Jacques Grandchamp. Les gendarmes sont actuellement dispersés sur une dizaine de sites. On va rationaliser notre organisation, mais le déménagement va bousculer certaines habitudes.”

Selon le préfet, Jean-François Caranco, ce chantier anticipe les futures normes environnementales : “Si le chantier coûte de 10 % à 14 % plus cher, on va s’y retrouver, car il répond à la réglementation thermique 2012.” Toit végétalisé sur le bâtiment du mess, vélos en libre circulation : la vie à la caserne sera au top.

A noter que le chantier, organisé dans le cadre d’un partenariat public-privé, permet aussi à une dizaine d’ouvriers en insertion de décrocher un contrat de professionnalisation. Patrick Vincent, 52 ans, ancien militaire à Sathonay-Camp, est aujourd’hui coffreur en formation. “J’ai vu naître les bâtiments militaires. Aujourd’hui, je construis ceux de la gendarmerie”, déclare-t-il.

Le projet en bref

Le futur pôle régional de gendarmerie de Sathonay-Camp a failli ne pas voir le jour. En mars 2009, le projet est abandonné par l’Etat. Mais suite au lobbying du maire de Sathonay-Camp, appuyé par des députés de toute tendance, la signature est finalisée le 27 mai de la même année. Pour la gendarmerie, c’est le moyen de n’avoir plus que deux pôles fonctionnels : un pôle départemental à la caserne Delfosse à Lyon, et un régional à Sathonay-Camp, fermant du coup ceux de Bron, deux casernes à Lyon et une à Villeurbanne. L’investissement s’élève à 160 millions d’euros.

Source:
http://www.metrofrance.com/info-locale/un-gendarme-land-a-sathonay-camp/mkaE!OzeAPWuX0DHE/