Lyon 1er: projets divers

Depuis environ 1 an, l'hotel de ville est couvert d'echafaudages. Savez vous combien de temps vont encore durer ces travaux, et que font ils?
S'agit il uniquement d'une restauration de la toiture?

C'est une rénovation des toitures, terrasses et cheminées. La fin des travaux est prévue à l'automne 2007

Merci Kris. As tu d'autres details la dessus?
Sais tu ou en sont les travaux par exemple?

Non rien de plus désolé.

Inauguration de la Montée de la Grande Côte
Date d'édition : le 31/05/2007

L'aménagement de la Montée de la Grande Côte vise à faire des pentes de la Croix-Rousse un espace de vie agréable, esthétique et facile d'accès.

Sur les Pentes de la Croix-Rousse, une étape est en passe d'être franchie : les grands aménagements de la montée de la Grande Côte et du bas des Pentes arrivent à leur terme. Approuvé par le Conseil de Communauté en 1999, le projet s'inscrit dans une volonté de développement, de préservation et d'embellissement du quartier en redessinant l'axe Nord/Sud des Pentes de la Croix-Rousse.

Les étapes d'une métamorphose

La première phase des travaux (jardin de la Grande Côte et rue Sainte-Marie des Terreaux), achevée en 2001, avait posé les jalons dans lesquels s'est inscrite la seconde phase qui concerne la partie basse (depuis la rue des Capucins jusqu'à la rue des Tables Claudiennes) et la partie haute (rue des Pierres Plantées). Le projet s'est attaché à redonner une unité à la montée par un traitement unique des sols, optant pour des matériaux naturels et sobres (calcaire clair) et facilitant l'ascension par des paliers-terrasses de 6cm de hauteur.

* La partie basse :

- Sur la pente circulable entre la rue des Capucins et la rue Leynaud, l'accès voiture est maintenu et les trottoirs ont été élargis au maximum.

- Sur la pente piétonne entre les rues Leynaud et des Tables Claudiennes les "pas d'âne" ont permis de ramener la pente de 18% à 12% afin de mieux s'adapter au pas du piéton. Un affaissement au centre des marches rend accessible la côte aux personnes à mobilité réduite, aux poussettes et aux diables des livreurs.

* Sur la partie haute

Deux objectifs ont été suivis :

- Sécuriser l'espace. En recalibrant la jonction des boulevards et en élargissant le trottoir Est, la travaux ont permis une descente confortable vers la ville.

- Maintenir la circulation et le stationnement. La rue des Pierres Plantées conserve son sens unique descendant ainsi que la ligne de stationnement Ouest, les places "handicapés" et les arrêts de livraison.

L'aménagement de la Montée de la Grande Côte concrétise ainsi une volonté politique commune de faire des pentes de la Croix-Rousse un espace de vie agréable, esthétique et facile d'accès.

Inauguration : Samedi 2 juin 2007 à 11h
Place des Capucins - Lyon 1er arrondissement

Source:
http://www.grandlyon.com/Info.1164+M5a7ea2313b5.0.html

Après Paris, Starbucks arrive à Lyon

Comment le roi américain du café compte-t-il rentabiliser son ambitieux développement ? Mystère.

La Capitale des Gaules va pouvoir goûter aux délices du Vanilla Latte et autre Frappuccino . Le géant américain du café Starbucks y ouvre dans une semaine son premier point de vente hors de Paris. Cette chaîne née à Seattle, spécialiste de cafés aromatisés à déguster dans un espace confortable, a déjà ouvert 39 points de vente à Paris et en périphérie, moins de quatre ans après son arrivée. Elle inaugure le 5 décem bre le quarantième, boulevard Haussmann.

Fidèle à son habitude, Starbucks prend à Lyon un emplacement de choix, rue de la République, près de l’Opéra. Selon sa stratégie de maillage du territoire, il compte ouvrir d’autres points de vente dans la ville l’an prochain, tout en poursuivant son développement en région parisienne. Son arrivée dans une autre ville française est « peu probable » en 2008, selon Cliff Burrows, président de Starbucks pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. S’il affiche pour ambition d’aller « dans la majorité des villes de France », le McDo du café, comme il n’aime pas être surnommé, ne dévoile aucun détail précis de ses plans.
Pertes en France
« Quand on a commencé aux États-Unis, on avait pour ambition quelques centaines de points de vente, nous en avons aujourd’hui plus de 10 000 », justifie Cliff Burrows. Pas plus de précision sur les attentes financières. Depuis ses débuts dans l’Hexagone, l’enseigne perd de l’argent : 4,1 millions d’euros l’an dernier sur un chiffre d’affaires de 23,1 millions. « C’est un investissement de long terme, nous sommes très satisfaits de l’acceptation de la marque par les consommateurs et des résultats. Chaque magasin sera rentable à plus ou moins long terme », ajoute Cliff Burrows, confiant.

Les professionnels du secteur, eux, s’interrogent unanimement sur la viabilité du modèle écono mique : comment amortir des loyers faramineux sur les artères les plus prestigieuses en vendant, même plus cher qu’ailleurs, des tasses de café à quelques euros ? « Avant leur arrivée, je leur avais conseillé de ne pas venir en France, raconte Bernard Boutboul, du cabinet de conseil Gira, spécialisé dans la restauration. Les Français boivent 80 % de leur café avant 14 heures, le café aromatisé n’est pas dans notre culture. Starbucks est un excellent concept marketing international mais ils font les mêmes erreurs que toutes les chaînes américaines : ils occupent le terrain et ils comptent après. »

L’enseigne possède 1 200 points de vente en Europe et au Moyen-Orient. Elle s’est installée cette année à Moscou, Bucarest et au Caire. Parallèlement, aux États-Unis, le modèle commence à s’essouffler : le trafic par magasin a reculé de 1 % et la rentabilité s’est érodée l’an dernier.

source: http://www.lefigaro.fr/societes-etrangeres/2007/11/23/04011-20071123ARTFIG00268-apres-paris-starbucks-arrive-a-lyon.php

Kris69 a écrit:

C'est une rénovation des toitures, terrasses et cheminées. La fin des travaux est prévue à l'automne 2007

A bon car la dernière fois que j' y suis passé(debut janvier)il restait des échafaudages

Les projets du 1er soumis aux arbitrages budgétaires

Création de nouveaux jardins, valorisation du cœur des Pentes, développement du logement accessible... : autant de projets que le maire socialiste souhaite voir aboutir



>> Quels dossiers vous mobilisent cette rentrée?

Parmi nos priorités figure la création d’un certain nombre de jardins : rue Burdeau, sur la dalle Rosier, au Clos Saint-Benoît et à la Muette. C’est un bon exemple de ce que peut faire une mairie d’arrondissement en terme de concertation. Nous sommes dans un contexte de restriction budgétaire, or ce sont des projets peu coûteux et très précieux pour les habitants. On connaît la densité du 1e, la demande est forte en termes d’espaces de respiration.

>>Vous évoquez des restrictions : les projets sont-ils revus à la baisse, notamment celui qui concerne le secteur du jardin des Plantes?

Soit on arrive à démolir l’ancienne école des Beaux-Arts dans les trois années qui viennent, soit on met les locaux à disposition d’associations, de designers, d’architectes. Je reçois beaucoup de demandes d’anciens étudiants. De toute façon, il faut aller vers une réappropriation de l’espace : lancer un diagnostic archéologique, créer des ateliers avec les enfants des écoles, les habitants, accueillir plus de spectacles dans l’amphithéâtre, que ce soit en lien avec le théâtre, l’audiovisuel... Il faut redonner une vocation au cœur des Pentes.

>>Le 1er est concerné par le grand projet de rénovation des berges de Saône.

Nous ne connaissons pas encore le timing pour la partie qui nous concerne mais je partage complètement l’envie de retrouver un cheminement en mode doux le plus continu possible sur les bas ports et les quais. Après il faudra voir ce qui se passe pour le parking Saint-Antoine. Compense-t-on par du stationnement sous la place d’Albon, sous la Saône? Je souhaite également réaménager le secteur Rambaud/La Martinière. Le long de ce projet ambitieux qui concerne les berges, il est intéressant de recréer un véritable cœur d’îlot, d’ouvrir la halle... A moyen terme, il y aura une reprise du commerce de proximité car les gens prendront de moins en moins leur voiture.

>>Largement annoncé durant la campagne, le parking des Tables Claudiennes a pris pas mal de retard.

On reste sur ce projet. Le travail effectué par les architectes, les archéologues, le Grand Lyon, est trop avancé pour ne pas se poursuivre. Il sera bien livré sur ce mandat selon les modalités déjà connues : 107 places pour les résidants.

>>Votre engagement à poursuivre le développement du logement social tient-il?

Nous sommes à 14,8 %, soit en léger recul dû aux sorties de conventionnement. Mais nous avons plusieurs projets, et pas que sur les Pentes. Je reste très vigilante sur les déclarations d’intention d’aliéner lorsqu’il s’agit de logement accessible, terme que je préfère car il stigmatise moins.

>>D’autres projets ?

Finir le réaménagement de Croix-Paquet, redonner une cohérence aux déplacements en favorisant les modes doux, rendre à la galerie des Terreaux sa vocation traboule...

>>Vous n’hésitez pas à faire part de vos désaccords avec le maire de Lyon (dossier des antennes...). Le 1er pourrait-il être moins doté à l’heure des arbitrages?

Je n’ose même pas l’imaginer car ce sont les habitants qui seraient pénalisés.

Propos recueillis par Dominique Menvielle


Source: Le Progrés

Citation :

logement accessible, terme que je préfère car il stigmatise moins.

C'est marrant ça d'essayer d'esquiver l'image que donne un mot. On avait HLM mais c'était devenu vraiment péjoratif, donc on a inventé le mot "logement social", mais c'est pareil, ce mot commence de plus en plus à prendre une connotation négative (et oui le socialisme n'est plus à la mode), alors on invente un nouveau mot avec "accessible" mais dans quelques années ça sera pareil... C'est bien les politiques ça, ils changeront jamais.



Ce que je n'ai jamais compris au sujet du théâtre des trois gaules, c'est qu'il a toujours été fermé par de grandes barrières. Pourquoi est-ce le seul monument historique (et non des moindres) qui soit dans cet état à ma connaissance .

La place Rouville livrée aux espaces verts

Depuis l’abattage d’arbres malades, habitants et conseil de quartier Ouest des Pentes ont fait part de leurs attentes. Sont prévus de nouvelles essences et un linéaire de senteurs

Une végétation de couleurs et d’odeurs, une table d’orientation, un mobilier urbain convivial. Voilà les propositions formulées par les habitants des Pentes de la Croix-Rousse via le conseil de quartier Ouest, à propos du devenir de la place Rouville, bel espace situé entre la rue de l’Annonciade et le cours Général Giraud.

La question de l’après s’est en effet posée en juillet dernier lorsqu’il a fallu abattre treize arbres malades. Le service des espaces verts a donc planché sur les propositions qui lui ont été transmises.

Pour respecter les désirs de place odorante et colorée, il a donc été décidé de réaliser un linéaire des senteurs avec des floraisons décalées.

Les arbustes seront eux composés de jasmin et d’arbres à papillons.

Le choix des arbres s’est avéré plus compliqué. Il fallait en effet tenir compte d’une part de la ligne TCL et d’autre part de l’environnement avec un sol très sec et un ensoleillement maximum. Seront donc plantés des frênes, des poiriers et des savonniers.

Les travaux sont d’ores et déjà engagés et on devrait voir et sentir les résultats dans les prochaines semaines.

Au total, 20 000 euros auront été dépensés entre la coupe et les plantations.

La table d’orientation, qui devrait être installée bientôt, permettra de donner un aspect pédagogique à cette vue exceptionnelle.

La place est en effet située sur les itinéraires empruntés par des touristes de plus en plus nombreux.

Enfin, s’agissant du mobilier urbain, les habitants ont fait la constatation que, lorsque les bancs n’étaient pas encore fixés, on les retrouvait chaque matin face à face. Ils ne servent donc pas seulement à contempler la vue, mais leur fonction se révèle plus sociale et conviviale.

C’est décidé, les prochains bancs auront une forme plus ronde, sorte de petits forums, de manière à favoriser les conversations.

Et tandis que la place Rouville se transforme, est attendue la création d’une fresque lumière végétalisée un peu plus bas dans la rue. De quoi rendre le secteur incontournable.

De notre correspondante Marie-Pierre Lesur

Source: Le Progrés

Une rénovation béton pour le pont Morand

Le pont Morand s'offre une seconde jeunesse. Construit il y a trente ans pour permettre au métro de franchir le Rhône dans un caisson de béton, l'ouvrage a vieilli. Une inspection détaillée vient de « préconiser des travaux d'entretien spécialisé ».

A partir du 3 novembre, et jusqu'à la fin du mois, le pont va subir un lifting avec la reprise des bétons extérieurs, la remise en état des collectes des eaux et le changement des appuis du côté Est (6e). Cette dernière opération, qui se déroulera de nuit, va nécessiter l'installation de huit gros vérins pour soutenir le pont le temps de l'intervention. « Il n'y aura pas d'incidences pour les automobilistes et les usagers du métro », assure le Sytral, l'autorité des transports propriétaire de l'ouvrage. Le pont Morand avait été inauguré en 1976, deux ans après la démolition du précédent, enjambant le Rhône depuis 1774.

Source:
http://www.20minutes.fr/article/267994/Lyon-Une-renovation-beton-pour-le-pont.php

La montée de la Grande-Côte bientôt moins périlleuse

L’axe très passant du 1er arrondissement, théâtre de plusieurs chutes graves, va faire l’objet de travaux en novembre. L’objectif est de renforcer son adhérence

La Direction de la voirie du Grand Lyon a commandé un essai il y a quelques jours, juste au-dessus de la rue Neyret. Les travaux qui consistent en un grenaillage couplé à un sablage de la pierre vont débuter sous peu. Ils visent à renforcer l’adhérence du calcaire qui recouvre la montée de la Grande-Côte.

Mamans et « nounous » seront les premières à se féliciter que quelque chose soit entrepris. Elles étaient nombreuses à se plaindre de la dangerosité de l’axe courant du bas des Pentes à quelques encablures du boulevard de la Croix-Rousse. Le revêtement blanc, certes du plus bel effet, s’est tout de suite avéré particulièrement glissant. Par temps de pluie, certaines portions devenaient de vraies patinoires. Gare aux chutes. Nombreuses, elles se sont, pour quelques-unes, avérées lourdes de conséquence. Au moins deux fractures doublées de traumatisme ont été contractées par quelques-uns descendant le nez au vent.

La pierre calcaire qui recouvre et identifie la montée de la Grande-Côte aura fait parler d’elle. L’entreprise qui la fournissait avait été placée en redressement judiciaire alors que les travaux n’étaient pas terminés. La requalification de la voie ancienne avait donc duré. Mais au final, riverains et usagers avaient unanimement salué la réalisation esthétique avec pour seul bémol : le manque d’adhérence du revêtement…

Les travaux qui doivent débuter en novembre concerneront le secteur qui va de l’esplanade Grande-Côte jusqu’à la rue des Tables Claudiennes ainsi que celui compris entre la rue Burdeau et la rue des Capucins. Ilsse repercuteront sur la couleur de la pierre. L’essai réalisé au-dessus de la rue Neyret montre la blancheur retrouvée.

Les princesses des Pentes pourront-elles troquer leurs gros godillots contre des escarpins? « Je vais pouvoir mettre des talons hauts pour descendre aux Terreaux », veut croire Zoé, jeune fashionista. Avec sa copine Louise, elle y avait renoncé après quelques déboires.

D.M.

Source: Le Progrés

Antho a écrit:

Une rénovation béton pour le pont Morand

Le pont Morand s'offre une seconde jeunesse. Construit il y a trente ans pour permettre au métro de franchir le Rhône dans un caisson de béton, l'ouvrage a vieilli. Une inspection détaillée vient de « préconiser des travaux d'entretien spécialisé ».

A partir du 3 novembre, et jusqu'à la fin du mois, le pont va subir un lifting avec la reprise des bétons extérieurs, la remise en état des collectes des eaux et le changement des appuis du côté Est (6e). Cette dernière opération, qui se déroulera de nuit, va nécessiter l'installation de huit gros vérins pour soutenir le pont le temps de l'intervention. « Il n'y aura pas d'incidences pour les automobilistes et les usagers du métro », assure le Sytral, l'autorité des transports propriétaire de l'ouvrage. Le pont Morand avait été inauguré en 1976, deux ans après la démolition du précédent, enjambant le Rhône depuis 1774.

Source:
http://www.20minutes.fr/article/267994/Lyon-Une-renovation-beton-pour-le-pont.php

Et ben bonne chance alors!

Pas vraiment, un projet... Plus une anecdote :

La passerelle provisoire de l’Homme de la Roche fête ses... 22 ans

Après le pont Schuman qui va enfin être construit, 25 ans après l’annonce du projet, c’est au tour du pont de l’Homme de la Roche de jouer l’Arlésienne-sur-Saône. Pendant ce temps-là, la passerelle installée en 1986 pour 5 ans, fête ses 22 ans

« Les membres du bureau de la Courly ont rejoint le point de vue de leur président et maire de Lyon, M. Collomb, qui a repoussé la perspective d’une nouvelle passerelle piétonne pour préconiser l’édification d’un pont routier réduit. »

Pas de méprise, il ne s’agit pas du nouveau plan de mandat de Gérard Collomb mais des propos de son homonyme Francisque relaté dans un article du Progrès de novembre 1987. À l’époque, la reconstruction d’un ouvrage en lieu et place de l’ancien pont de l’Homme de la Roche, démoli en 1986 en raison de sa vétusté, pour enjamber la Saône entre les quais Pierre-Scize (5e/9e) et Saint-Vincent (1er), fait débat.

La Courly penche pour une passerelle piétonne.Les riverains, échaudés par cette passerelle provisoire métallique qui ne va pas leur faciliter la vie pendant les 5 ans à venir, veulent retrouver un petit pont routier. Leur argument : la circulation. Lyon est en effet la seule ville d’Europe avec une longueur de quai de 3 kilomètres sans pont. Ils pointent du doigt l’engorgement de la circulation sur les ponts de la Feuillée en aval et Koenig en amont qu’a causé la disparition de l’ouvrage… et, déjà à l’époque, la pollution ainsi générée. Victoire du contestataire Comité de coordination des associations du 1er : les 3250 signatures de la pétition contre la passerelle poussent la Courly à revoir sa copie. Collomb pose la première pierre du nouveau pont le 24 février 1989. Le budget est de 18 millions de francs. Les riverains pensent que l’affaire est dans le sac mais c’était sans compter sur l’élection de Noir et le souhait de son adjoint Chabert « de prendre le temps de la réflexion ». Exit le projet Collomb. En 1990, quatre équipes d’architectes planchent sur ce futur pont qui doit réunir les deux rives dès 1992. Les projets ne sont pas retenus. Puis, c’est le trou… noir. Aujourd’hui, les riverains ne savent toujours pas pourquoi le projet a été mis de côté et espèrent à chaque fin de mandature qu’il figurera au plan de mandat suivant. Hélas, pas une ligne sur la question dans le volet « Rives de Saône » du « Projet pour Lyon » présenté par Gérard Collomb le 18 décembre.

Le Grand Lyon affirme qu’il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’avenir de la passerelle qui semble ne plus avoir grand-chose de provisoire puisque dépendante de la direction des Ouvrages d’art! « Elle subira des travaux si des études révèlent que c’est nécessaire. » Peut-être un traitement antirouille et une remise en peinture puisqu’une étude de 2006 confirme la solidité de cette structure métallique. Toujours pas de pont de l’Homme de la Roche en perspective donc mais pas de quoi désespérer : dans le 4e et le 9e, cela faisait 25 ans que l’on attendait la construction du pont Schuman enfin annoncée!

Alors peut-être au prochain mandat.

Laurence Bufflier

Source: Le Progrés

En même temps le pont Schuman est bien plus utile que ce pont là, où une passerelle suffit. Après tout, il n'y a pas d'axe qui débouche perpendiculairement à la Saône dans ce coin là.

En fait, je verrais en quelque sorte ce pont bien plus haut (en hauteur). Vous savez, cette passerelle objet de tous les fantasmes entre le sommet de Croix Rousse et le sommet de Fourvière.

Je suis d'accord sur le fait qu'un pont ne manque pas vraiment à cet endroit, en tous cas il y a d'autres endroits où en construire un serait plus utile.
Ceci dit, cette passerelle est assez moche, et il serait pas mal de la remplacer par une autre plus jolie!
Quand au fameux pont Croix rousse-Fourvière, je suis assez sceptique pour au moins 2 raisons:
- Le coût de cet ouvrage d'art serait il en rapport avec son utilité
- L'esthétique

Déjà, ça ne serait pas un pont, mais une passerelle, bien plus légère et donc bien plus facile à réaliser. Mais bon, je te l'accorde, ça ne doit quand même être donné.

N'empêche que cette passerelle aurait plusieurs avantages :
- permettre un gain de temps énorme entre les deux collines à pied et à vélo, voire Tassin et Caluire, et ainsi franchement concurrencer la voiture sur ce type de trajet (même si ça doit pas représenter un grande part du trafic).
- Ça offrirait un panorama sublime vers le Nord (invisible depuis la terrasse de Fourvière) et une vue inédite sur Lyon. Une belle occasion de promenade du dimanche.
- un élément emblématique de Lyon qui pourrait être connu dans le monde entier comme la passerelle la plus haute du monde en ville (peut-être). Et ainsi participer grandement au rayonnement de Lyon et attirer un maximum de touristes.
- revitaliser le coin qui a beau être en plein cœur de Lyon, est parfois un peu mort.

En tous cas, moi ça me fait rêver. Pour le jour où on aura un peu d'argent à investir, je pense que ça serait un bon placement et cette passerelle pourrait très bien s'inscrire dans un beau parcours touristique entre la colline qui prie et la colline qui travaille.

Quant à l'esthétique, si la passerelle reste asse fine et bien dessinée, je pense qu'on la verrait à peine (et en plus d'où ? tu connais un endroit d'où on voit cette partie de Lyon à part à même la Saône ?), et en plus, si elle est belle, ça gênerait vraiment pas. Quid du viaduc de Millau.

Une passerelle qui relierait ces deux collines... ! :



Pourquoi pas... Mais les études à mener seraient énormes... car ce serait une infrastructure titanesque... et pour allier l'esthétisme à ce projet, ce ne serait pas du gâteau... !

En fait je la verrais partir de l'angle droit que forme le Cours Général Giraud près du Boulevard. Il y a un espèce de promontoire presque insolent et qui ne demande qu'à accueillir un passerelle. Ou peut-être plus à l'est, au niveau du parc. De l'autre côté, je ne sais pas pas trop. Ca atterrirait vers les maristes, probablement vers la passerelle déjà existante qui surplombe l'école et qui est magnifique.

Voilà ce que ça pourrait donné au point de vue des tracés :

http://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&msa=0&msid=102653412595097450965.00045bface0434377e9aa&ll=45.766385,4.821796&spn=0.008337,0.022745&t=k&z=16

EDIT : finalement, je préfère autant le tracé rouge. Les deux collines sont le plus proche à cet endroit, les pentes sont très raides en dessous et quasiment sans constructions et s'intègre donc très bien à la morphologie du terrain, c'est celle qui offre la meilleure vue sur Lyon et elle est à la fois plus proche de la Basilique de Fourvière et des pentes de la Croix Rousse.

Un de ces jours, j'irai inspecter les lieux. Peut-être même demain avec quelques photos à la clé si ça vous dit.

Moi aussi je vote pour la rouge: elle serait plus utile a cet endroit car plus proche de la Basilique et autres points touristiques de la colline de Fourvière.
Coté Croix Rousse, j'ai du mal à savoir quel est le meilleur point de départ car je ne connais pas parfaitement le secteur.
Après y avoir un peu réfléchit, je pense qu'une passerelle pietonne a cet endroit pourrait être sympa! (à condition qu'elle s'intègre bien dans le paysage).

Parking des Tables claudiennes : la procédure est enfin relancée

Un nouvel appel d’offres vient d’être officiellement lancé par la Communauté urbaine de Lyon. Si les entreprises adjudicataires ne sont pas encore connues, la date prévisionnelle du début du chantier est fixée, elle, pour mai. Les travaux devraient normalement durer seize mois. Le dossier, en panne depuis plusieurs mois suite à un vice de procédure, a donc enregistré pas mal de retard (lire notre édition du 14 septembre 2008). Les riverains quotidiennement confrontés au problème de stationnement accueilleront la nouvelle avec satisfaction. Reste que le projet cumule pour l’instant les difficultés. Au moins un recours a été engagé contre par un propriétaire voisin. L’équipement en silo, revu à la baisse, trouvera en effet place dans un environnement contraint. L’ancienne maison du cartonnier a dû, en outre, faire l’objet de pré-fouilles dans le périmètre sensible de l’amphithéâtre des Trois Gaules. Rappelons que le projet avait été initié en 2001 par l’ancien maire du 1er arrondissement, Gilles Buna. Nathalie Perrin-Gilbert, qui lui a succédé, a également promis sa livraison dans son dernier programme de campagne. Destiné à répondre en partie au problème de stationnement crucial dans les pentes, ce parc aérien situé 14 rue des Tables claudiennes comptera 6 étages et 107 places.

Source: Le Progrés

Un aménagement et une sécurisation encore au stade embryonnaire



Quai Saint-Vincent. Depuis fin février, le Grand Lyon aménage une placette au niveau la passerelle de l'Homme de la Roche et des bâtiments de la Courly. Ces travaux nécessitent les services de prestataires au savoir-faire réputé. Collet crée actuellement une bouche d'égout, Serpollet pose des feux à hauteur du futur « îlot espace vert ». Ces deux chantiers seront bientôt prolongés par la conception de passages piétons. Pour plus de sécurité, dans un secteur où des drames se produisent, comme ces quatre cyclistes renversés par un chauffard en mai dernier. Rappelons que ce projet intitulé « Place sans nom », issu des concertations entre conseil de quartier ouest et mairie du 1er, résulte de la démocratie participative locale. Reste qu'à ce jour la placette ne possède pas encore de nom. Pour mémoire, Grégory Climent, 1er adjoint de Nathalie Perrin-Gilbert, proposait une consultation citoyenne. « Et pourquoi pas l'appeler Place sans nom », suggère un ouvrier. A suivre.

Le Progrès

Un emplacement « stratégique » pour le futur commissariat du 1er

L'immeuble loué place Louis-Pradel regroupera, à partir de mars 2010, les effectifs de police des 1er et 4e arrondissements et d'autres services : brigade des mœurs, sûreté urbaine de proximité, bureau des contraventions…

« A l'ombre » mais à la lumière du jour. Une des particularités du commissariat, bientôt situé près de l'Opéra, concerne sa garde-à-vue qui respectera les normes européennes. Celles-ci prévoient en effet, pour les personnes privées de liberté, l'accès à la lumière du jour plutôt que le seul éclairage artificiel. Le bâtiment laissé vacant par le groupe Mornay (retraite et prévoyance) « offre » cette possibilité.

200 à 210 fonctionnaires de police l'investiront dans une huitaine de mois avec un fort sentiment de libération pour ceux qui travaillaient dans des locaux inadaptés. C'est le cas des hommes en poste sur les 1er et 4e arrondissements, sous la direction du commissaire Flahaut, pour quelque temps encore assignés à résidence place Sathonay. « Leurs locaux sont peu dignes d'une ville comme Lyon, ne serait-ce qu'en terme d'accueil du public », faisait remarquer hier Jacques Signourel, directeur départemental de la sécurité publique, dévoilant le projet de construction du futur commissariat au côté du préfet du Rhône, Jacques Gérault.

Spacieux, le nouveau site repensé par Jade Architectes, est, en outre, qualifié de « stratégique ». « Un quartier du 1er a toute notre attention. Le nouveau commissariat en sera situé à l'entrée », a rappelé le préfet à propos du secteur du bas des pentes pour lequel, la semaine dernière, il décidait d'une fermeture ramenée à 1 heure du matin dans treize établissements.

De quoi inquiéter ceux qui se méfient des mesures liberticides, mais aussi d'autres patrons de bars (lire ci-contre). Leur argument du risque d'un déplacement des nuisances vers d'autres lieux - l'effet « splash » - a d'ailleurs été évoqué hier, en même temps que balayé, par le préfet Jacques Gérault, inflexible « sur le droit à la tranquillité de tous les habitants du 1er ». En revanche, les établissements qui ne posent pas de problème « méritent de vivre et de prospérer » a-t-il concédé.

Projeté de longue date, le futur commissariat dont les effectifs ne seront pas à disposition du seul 1er arrondissement, entre à point nommé dans l'actualité. La sécurisation du bas des pentes « que nos concitoyens sont en droit d'attendre », fait l'objet d'une pression policière accrue depuis quelques mois et qui continuera d'être mise sur les épiceries qui vendent de l'alcool la nuit et, dans un autre registre, en faveur de la lutte contre les dealers.

Il faudra attendre sept à huit mois pour que soit opérationnel ce « super » commissariat financé dans le cadre du plan de relance de l'économie à hauteur de 2,4 millions d'euros, pour un total de 3 millions d'euros.

Dans l'immeuble de la place Louis-Pradel, la transformation la plus lourde consistera à créer les locaux de sûreté.

Dominique Menvielle
La fermeture à 1 heure de certains bars fait craindre un déplacement des nuisances

Une pétition circule. Plusieurs bars des 1er et 2e arrondissements réagissent à la décision prise par le préfet du Rhône de supprimer des dérogations d'ouverture tardive. L'arrêté, effectif au 1er juin, concerne une douzaine d'enseignes du bas des pentes repérées comme source de nuisances pour le voisinage. Outre le regret « d'une forme de couvre-feu », ces patrons craignent des conséquences pour leur propre activité. « On déplace le problème en obligeant d'autres quartiers à gérer ces phénomènes », ont-ils écrit au préfet. Considérant la mesure prise « inadaptée », ces commerçants demandent qu'une offre de transport soit proposée à ceux qui, à partir de minuit trente, se trouvent en déshérence en centre-ville. Parmi les premiers signataires, le café 203, l'Harmonie des vins, l'Etoile Opéra…
D. M.

Source:
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/lyon/article/1347540,185/Un-emplacement-strategique-pour-le-futur-commissariat-du-1er.html

Le nouveau commissariat, d'accord.

L'obligation de fermer tôt pour les bars, c'est un scandale. Les bars sont là depuis bien plus longtemps que la plupart des habitants du quartier et ceux là sont donc venus s'installer en connaissance de cause.
Deuxièmement, il faut bien un quartier pour se divertir et si on l'interdit là, en effet, on déplace le problème. Et puis franchement, qu'est ce qui dérange vraiment ? Des cris de temps en temps ? Avec un bon double vitrage, c'est moins dérangeant qu'une putain de mobylette. Ces quartiers là n'ont pas les voitures, ils ont quelques personnes ivres en bas de chez eux 3 soirs dans la semaine, ils ne vont pas en faire un drame.

La pression est tellement mise sur les bars que les videurs de ceux-ci se permettent d'ordonner aux clients tout juste sortis de l'établissement, de dégager la rue et d'aller plus loin (et ce même sans faire de bruit), et cela au mépris même de la liberté de circulation dans l'espace public. Et c'est du vécu.

Oui c'est assez classique.
Les videurs demande gentiment (comme ils savent le faire) de la fermer car des gens bourré qui sortent d'un bar à 1h du mat, ça peut faire un peu de bruit. C'est surtout pour eviter des plaintes du voisinage et une éventuelle fermeture administrative.