LYON CONFLUENCE - PHASE 1 & 2

06-10-2010
Confluence : la place des Archives inaugurée

Gérard Collomb et Denis Broliquier, maire du deuxième arrondissement, ont inauguré mercredi matin la place des Archives. Située au nord du cours Charlemagne et à l’arrière de l’échangeur de Perrache, ce grand plateau doit devenir le lieu de communication entre les habitants et salariés du quartier, ainsi qu’un lieu de transit pour les voyageurs ferroviaires.

La place des Archives constitue désormais le nouveau parvis sud de la gare de Perrache. L’espace public est le second du quartier de Confluence a avoir été inauguré, après la place nautique cet été. D’une superficie de 6500 m2, conçu par l’agence HYL et constituée d’un sol de pierres de calcaire posé en tresse, la place des Archives court du côté ouest et est du cours Charlemagne. Sa partie Ouest à été livrée au printemps 2008 et permet l’accès au bâtiment des Archives municipales. Il prend place dans l’ancien centre de tri postal « Lyon gare », construit en 1906 par l’architecte Jean Clapot. L’immeuble Times Square, toujours sur la partie ouest de la place et à l’angle du bâtiment des Archives, accueille depuis le printemps 2008 les salariés de la SNCF. Le bâtiment répond aux charges HQE de la Confluence : isolation par l’extérieur, triple vitrage, ventilation double flux avec récupération de chaleur.

La partie Est de la place, inauguré mercredi matin, n’a pu l’être avant pour une simple raison : la finalisation du parking souterrain de 632 places qui garnit son sous-sol. Inauguré le 29 janvier 2010, ce lieu de stockage est aménagé de grands murs végétaux qui allient esthétique et effet dépolluant. Espace Confluence, immeuble de 3 300 m2 de bureaux occupe la partie est de la place, faisant face à la gare. Ses 4ème, 5ème et 6ème étages sont occupés par le centre d’affaire Baya Access. Le 1er étage accueille la SNCF et le 2ème étage un bureau d’étude en mécanique générale. L’aménagement final de la place des Archives passe également par la mise en place de bancs et la plantation d’une dizaine d’arbres. Le premier arbre a d’ailleurs été planté par Gérard Collomb et Denis Broliquier, aidés par Nadine Gelas du Grand Lyon, après le dévoilement plus traditionnel de la plaque.

Kant et les crottes de chiens

On le sait, l’aménagement du quartier de la Confluence va bien au-delà des enjeux urbanistiques et architecturaux classiques. Il est un enjeu politique, au même titre que le Grand Stade. Denis Broliquier, dans son discours, n’a pas manqué de le rappeler. « Le temps de l’urbanisme est trop long » a-t-il commencé, visant expressément le président du Grand Lyon. Et de rappeler que les projets de la Confluence ont été initiés par ses prédécesseurs Michel Noir et Raymond Barre. Gérard Collomb a répondu au maire du deuxième arrondissement reprenant une formule de Charles Péguy : « le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains. » Une manière un peu absconse de signifier au président de Lyon Divers Droite que ses projets en matière d’urbanisme pour le quartier de Confluence sont inapplicables. La maire de Lyon maintient son offensive, en raillant le projet d’un métro desservant le site jusqu’à son point le plus au Sud, défendu par Broliquier et l’opposition municipale. Il table sur un échéancier à « vingt ans » pour qu’une telle entreprise voit le jour. Et de clore son exercice discursif d’une métaphore moins philosophique que la précédente : « nous pourrons toujours construire la plus belle place du monde, le quartier le mieux aménagé. Mais un quart d’heure après son inauguration, il y aura toujours une crotte de chien sur ses trottoirs. » Une façon bien à lui de signifier qu’il y a toujours des chagrins pour amenuiser les travaux entrepris sous son mandat. Mais de Kant aux crottes de chiens, il y a un monde, plus étendu sans doute que la nouvelle place des Archives.

http://www.lyonmag.com/article/19084/confluence-la-place-des-archives-inauguree

14-10-2010
Un nouveau quartier inauguré à la Confluence

Gérard Collomb et Serge Orru, directeur général de la WWF, ont inauguré jeudi matin les Ilots A, B et C de la Confluence. Ce pan entier de quartier, crée ex-nihilo, regroupe 660 logements, 15 000m2 de bureaux et 3500m2 de commerce, partant du front de la place Nautique jusqu’à la rue Casimir Perrier. Il s’agit du premier Quartier Durable de France, labellisé WWF, selon les normes de la première organisation mondiale de protection de la nature.

L’inauguration s’est déroulée en présence des architectes du site et des nombreux habitants. Souvent pointés du doigt pour certaines malfaçons dans les habitations, les trois nouveaux îlots sont objectivement une réussite esthétique, malgré leur diversité architecurale. Les bâtiments s’inscrivent dans la démarche du programme Concerto, lancé en 2003 par l’Union Européenne, qui intervient sur les méthodes de construction. Son objectif est de promouvoir l’efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables. Et pour garnir ce nouvel ensemble, Gérard Collomb n’a pas trahi son crédo de mixité sociale. Sur l’ensemble, la proportion du logement social locatif et en accession représente 23% de la totalité, soit 150 logements sur les trois îlots. Initiative couronnée de succès, puisque la commercialisation de ces logements sociaux, réalisée en 2009, a séduit en un temps record les locataires ou acquéreurs.

L’îlot A, le plus a l’ouest sur le quai Antoine Riboud, est composé de l’ensemble Saône Park. L’ensemble du bâtiment compte 120 lots du T1 au T6. L’utilisation de matériaux comme le verre, le métal ou les écailles en tôle laquée donne au tout un aspect homogène. Au nord des bâtis, le parc de la Saône, enchâssé entre les différentes constructions, offre aux résidents un îlot de verdure au coeur de l’ensemble. La maîtrise d’ouvrage de l’îlot A a été assurée par Nexity Apollonia.
Les douze bâtiments durables qui composent l’îlot B portent le nom de Lyon Islands, avec 303 logements sur l’ensemble. Les façades sont composées de vêtures en acier, inox et cuivre, jouant sur un aspect esthétique très contemporain. La résidence Ilot Quai a cette particularité : son dernier étage avance, telle une visière, et déborde largement du bâtiment. Lyon Island compte 64 logements sociaux, et se veut un modèle de mixité. La maîtrise d’ouvrage de l’îlot B a été réalisée par Bouwfonds Marignan.
L’îlot C, le plus à l’est, nommé la Monolithe, est un ensemble transversal à quatre arches, qui court jusqu’à la rue Casimir Perrier. C’est l’ensemble le plus polyvalent, avec du bureau, du logement et du commerce. L’ensemble utilise le bois, le béton matricé, l’inox, l’aluminium juxtaposé et l’inox miroir. C’est le bâtiment le plus impressionnant. Le bâtiment respecte les normes HQE, et la maitrise de l’ouvrage a incombé à ING-ATEMI.

Alors que sa cache derrière la formule Quartier Durable de France, que la Confluence peut se targuer de baptiser sur l’Hexagone. Il s’agit en fait d’une convention sur cinq ans, signée avec la WWF, pour mettre en oeuvre un Plan d’Action Durabilité structuré autour de dix objectifs. Ces objectifs se structurent autour d’engagements forts : zéro Carbone, zéro déchet, mobilité durable, habitats naturels et biodiversité, culture et patrimoine local. A ce titre, la WWF gardera une vigilance accrue sur la bonne mise en oeuvre des objectifs, à travers un audit indépendant des actions de durabilité mises en oeuvre, et une analyse de l’empreinte écologique du projet Lyon Confluence. Et symboliquement, ce sont 1600 pandas, l’animal mascotte de la WWF, qui seront installés samedi matin sur la base nautique, pour rappeler au tout venant les enjeux de la biodiversité sur la préservation des espèces.

http://www.lyonmag.com/article/19269/un-nouveau-quartier-inaugure-a-la-confluence

Un GRAND MERCI à toi gege pour ces clichés ! Quels changements... ! lorsque je regarde la première page du trhread je me dis que l'eau du Rhône à bien coulé sous les ponts de Lyon !

Et l'eau de la Saône aussi......

Ce qui m'intéresse aussi beaucoup, c'est la 2ème phase. Qu'en est-il ?

ça commence à voire de la gueule, maintenant il ne reste plus que ce quartier se dynamisme !!!

Réhabilitation et extension de la Sucrière

Reportage du Samedi 23 Octobre 2010

Détail du projet :

http://www.z-architecture.fr/Site_Z-ARCHI/La_Sucriere_-_Lyon_Confluence.html


Perspectives: Asylum (http://www.asylum.fr)


Le chantier :

Grand débat sur le Confluent de la rédaction de LYON CAPITALE ; cette vidéo m'avait échappée !

http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Actualite/On-refait-l-enquete/On-refait-l-enquete-La-Confluence

Un grand merci Gégé ! j'apprends à l'instant qu'il y aura des néons sur une des façades du pôle de Loisirs ! Installation pérenne qui j'espère, tiendra plusieurs années !

benji26 a écrit:

ça commence à voire de la gueule, maintenant il ne reste plus que ce quartier se dynamisme !!!

Tu parles de la Confluence Ouest, moi, je te parle de l'Est

Extrait d'Une Interview de Lebec dans Lyon Capitale :

Justement, comment jugez-vous ce quartier du Confluent, vous qui avez été l'un des premiers à vous y être installé ?

Le Confluent, putain, on le porte sur les bras ! Malgré la reprise des travaux, ça stagne, c'est dangereux. C'est même inquiétant. Tu sors de l'autoroute, tu n'as pas un panneau qui indique le Confluent... C'est quand même le quartier en devenir de Lyon, aux dires du maire de Lyon ! Il y a zéro signalétique, zéro station taxi, zéro station vélo. Le tram, on aurait peut-être pur le faire venir dans le quartier même, comme ce qui se fait dans le campus de la Doua... On n'est pas à Lyon intra-muros ici, il faut que les gens repèrent ce quartier et sans indications, c'est impossible. Moi, je dis attention au temps qui passe. Car, vu de l'extérieur, on a peut-être l'impression que ça avance vite mais quand on travaille à l'intérieur, c'est très, très long. Attention au temps qui passe, je le redis. Si un mec capote, c'est le quartier entier qui se casse la gueule.

ouahou, inquiétant...

Il ne faut pas trop tenir compte des ragots de ce journal plutôt enclin à casser G.Collomb.
Quant à Lebec au lieu de se répandre dans le journaux, il n'a qu'à téléphoner directement ou écrire à la Marie de Lyon pour formuler ses griefs.

gege a écrit:

Il ne faut pas trop tenir compte des ragots de ce journal plutôt enclin à casser G.Collomb.
Quant à Lebec au lieu de se répandre dans le journaux, il n'a qu'à téléphoner directement ou écrire à la Marie de Lyon pour formuler ses griefs.

Je confirme. Lyon Capitale est devenu un journal de ragot depuis son rachat par Fiducial dont le président est Lamouche, un droitiste.

très juste je n'avais pas pris en compte l'aspect tabloid local de lyon cap' ...
et puis il faut du temps pour qu'un quartier prenne vie !

Faut être un peu naïf pour s'imaginer que les Docks, qui ne sont pas terminés, soit un quartier aussi attractif et vivant que les Terreaux en un an ou deux.

Faut donner le temps. Si c'était moins bourgeois aussi, ça attirerait plus de gens.

Max a écrit:

Faut être un peu naïf pour s'imaginer que les Docks, qui ne sont pas terminés, soit un quartier aussi attractif et vivant que les Terreaux en un an ou deux.

Faut donner le temps. Si c'était moins bourgeois aussi, ça attirerait plus de gens.

Ça veut dire quoi, "moins bourgeois" ?

Ca veut dire la possibilité de trouver un café qui ne coûte pas 4 euros et un repas en bas de 20 euros. Pour l'instant la seule clientèle visée est le haut de gamme, avec Rue LeBec et les autres restos sur le bord de la Saône. Ce n'est pas que c'est mal, mais comme tout pour le moment ne s'adresse qu'à cette clientèle, beaucoup de gens ont tout simplement aucune raison d'aller à la Confluence pour consommer.

Max a écrit:

Ca veut dire la possibilité de trouver un café qui ne coûte pas 4 euros et un repas en bas de 20 euros. Pour l'instant la seule clientèle visée est le haut de gamme, avec Rue LeBec et les autres restos sur le bord de la Saône. Ce n'est pas que c'est mal, mais comme tout pour le moment ne s'adresse qu'à cette clientèle, beaucoup de gens ont tout simplement aucune raison d'aller à la Confluence pour consommer.

Normal : plus c'est beau, plus c'est chère.

Bon, en même temps, on ne fera pas déplacer les gens de l'autre bout de Lyon pour manger un kébab ou un steack frite...
La restauration à prix "raisonnable" sera plutôt un service de proximité pour les bureaux ou encore les gens fréquentant le pôle de loisir.