|
| Programme Velo'v | |
|
+6l.lenoir Max biglower Bis final morfalix Antho 10 participants | Auteur | Message |
---|
Antho Admin
Nombre de messages : 1100 Age : 46 Localisation : Lyon 04 Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Programme Velo'v 17/4/2007, 11:48 | |
| Depuis mai 2005, des vélos aux couleurs du Grand Lyon circulent en ville.
Baptisés "vélo’v", ces 3 000 vélos (septembre 2006) sont à la disposition des citadins grâce à un service économique, simple et pratique. De Lyon à Villeurbanne, 200 stations rythment la ville et plus de 40 000 abonnés utilisent déjà ce service.
A l’horizon 2007, l’objectif est de mettre en circulation 4 000 vélos répartis sur 400 stations entre Lyon et Villeurbanne.
Si vous êtes au courant des emplacements des nouvelles stations Velo'v, postez les ici!
Dernière édition par le 16/7/2007, 10:50, édité 1 fois | |
| | | final morfalix
Nombre de messages : 271 Age : 33 Localisation : venissieux Date d'inscription : 05/05/2006
| Sujet: Re: Programme Velo'v 17/4/2007, 18:20 | |
| Ils viennent d'en mettre un route de vienne, en face de l'entrée de l'hospistal psychiatrique saint jean de dieu, elle n'est pas encore en service | |
| | | Bis Admin
Nombre de messages : 1243 Age : 42 Localisation : Lyon 8 Date d'inscription : 03/05/2006
| Sujet: Re: Programme Velo'v 17/4/2007, 18:23 | |
| Et une de plus devant le CH du Vinatier !! (pour rester dans les Centres Hospitaliers spécialisés !!) Le lien du site Internet de Vélov' : http://www.velov.grandlyon.com/ | |
| | | Antho Admin
Nombre de messages : 1100 Age : 46 Localisation : Lyon 04 Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: Programme Velo'v 25/4/2007, 15:51 | |
| Vélo’v, le sprint final
Les Vélo’v continuent de tisser leur toile avec une dernière vague d’implantation de stations et des innovations pratiques.
Le maillage tel qu’imaginé par le Grand Lyon à la création de Vélo’v sera complété, d’ici à la fin de l’année, d’une troisième et dernière vague d’implantation de stations. Doté de 90 emplacements supplémentaires, le réseau couvrira bientôt l’ensemble du territoire de Lyon et de Villeurbanne avec, à distances régulières, un lieu où louer l’un des célèbres vélos rouges. En complément, six nouvelles stations seront installées cet été dans le prolongement du périmètre actuel : devant l’hôpital Saint-Jean de Dieu, dans le quartier du Moulin-à-Vent à Vénissieux, devant les hôpitaux « neuro-cardio » à Bron, au Carré de Soie à Vaulx-en-Velin, à Saint-Clair et Gare de Cuire à Caluire. Au final : 340 stations et 4 000 Vélo’v. Parallèlement, l’amélioration du système reste une préoccupation majeure. Dès la rentrée prochaine, une quarantaine de panneaux numériques, baptisés « Dispo Vélo’v », sera ainsi installée dans les stations situées majoritairement en Presqu’île, à la Part-Dieu, aux Gratte-Ciel et à La Doua. Ces écrans informeront les usagers en temps réel sur le nombre de places et de vélos disponibles dans les cinq stations les plus proches. Toujours dans le souci d’un service performant, la société JC Decaux s’est engagée à accroître l’amplitude horaire de la gestion des places et des vélos disponibles dans chaque station, de 5 heures à 22 heures, entre le 15 mars et le 15 novembre. | |
| | | Antho Admin
Nombre de messages : 1100 Age : 46 Localisation : Lyon 04 Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: Programme Velo'v 16/7/2007, 10:51 | |
| Le Vélo’V a transformé Lyon, pourtant sceptiqueMis en place au printemps 2005, le réseau JCDecaux compte 60 000 abonnés, soit 10 % de la population.Ça ne change pas la vie. Mais ça change une ville. En deux ans, les Lyonnais ont parcouru plus de 21 millions de kilomètres sur les bicyclettes de JCDecaux. Le système Vélo’V (patronyme local du Vélib’parisien), mis en place à Lyon depuis le printemps 2005, compte 60 000 abonnés, soit 10 % de la population Lyon-Villeurbanne, les deux villes où est installé le système. Un succès phénoménal auquel ni les élus, ni Jean-Claude Decaux ne s’attendaient. Usure imprévue. Dès le premier jour de mise en service, en mai 2005, le système informatique buggait sous l’affluence des demandes. Dans les mois qui ont suivi, JCDecaux a dû faire face à une usure imprévue du parc de vélos, un besoin exponentiel du nombre de stations (chacun réclamant la sienne en bas de chez soi) et, surtout, la nécessité de remplir et de vider les stations à un rythme plus soutenu. «On pensait que chaque vélo serait utilisé une fois par jour. Or, ils sont utilisés quotidiennement par dix usagers», explique Gilles Vesco, le vice-président du Grand Lyon en charge des déplacements doux. Rapidement, les stations de centre-ville se sont retrouvées systématiquement pleines dès le début de matinée, alors qu’il devenait impossible de trouver un Vélo’V dans les zones résidentielles. La situation s’inversait le soir. Et, dans certains quartiers, on trouvait des véloveurs errant à la recherche d’une borne où déposer leur monture. Depuis, le système s’est optimisé, et les usagers ont chacun leurs trucs et astuces pour éviter de se faire piéger (chacun repère la station toujours libre près de chez lui et évite de diffuser l’info). Bilan de ces ajustements pour JCDecaux : un doublement du coût par rapport à ce qui était prévu. Chaque Vélo’V devait coûter 1 000 euros par an. Il coûte plus de 2 000 euros. Une hausse assumée par JCDecaux qui avait, dès le départ, envisagé l’expérience lyonnaise comme un laboratoire en vue d’un développement dans d’autres villes. En contrepartie, la communauté urbaine de Lyon lui a accordé un intérêt de 15 % sur le chiffre d’affaire, ce qui n’était pas prévu dans le premier contrat. Répression. En terme de circulation, le bilan est largement positif. Pourtant, au début, le lâcher massif de bicyclettes rouges dans une ville pas vraiment aménagée pour les deux roues (les pistes cyclables, contrairement à Paris, étaient rares) avait fait grincer les dents des automobilistes et des piétons. D’autant que les usagers de Vélo’V étaient, pour la plupart, des nouveaux cyclistes, peu aguerris aux règles de base de circulation à vélo, pratiquant allègrement le brûlage de feu rouge, roulant sur les trottoirs ou téléphonant au guidon. Quelques campagnes de prévention et de répression plus tard, les choses se sont arrangées. «Chacun s’est adapté à la présence de l’autre et, finalement, plus il y a de cyclistes dans une ville, plus cela devient un moyen de transport sûr», explique Gilles Vesco. Alors que le trafic vélo global a augmenté de 80 % en deux ans, les accidents impliquant un cycliste n’ont augmenté que de 6 %. Et il n’y a eu aucun blessé grave en Vélo’V. Différentes études montrent cependant que les Lyonnais n’ont pas massivement abandonné leur voiture. La majorité des usagers de Vélo’V sont en effet d’ex-piétons ou des abonnés du réseau de transport en commun. Seuls 10% déclarent avoir réellement troqué leur voiture contre une bicyclette. Cependant, pour la première fois l’an dernier, le trafic automobile a baissé à Lyon, ne représentant plus que 47% des trajets. Par Alice Geraud QUOTIDIEN : samedi 14 juillet 2007 Source: http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/267059.FR.php | |
| | | Antho Admin
Nombre de messages : 1100 Age : 46 Localisation : Lyon 04 Date d'inscription : 30/03/2007
| Sujet: Re: Programme Velo'v 14/1/2009, 11:01 | |
| Les tarifs de Velo'v vont exploserA partir du 2 mai prochain, préparez-vous à ajuster votre budget si vous êtes un utilisateur de Velo'v, les vélos en libre service. Les augmentations vont aller, accrochez-vous au guidon, de 200 à 300 %. (Photo Philippe Juste)Comme le Progrès vous l'avait déjà annoncé, le coût de la location de Velo'v va augmenter. Et ce dans des proportions considérables. C'est ce qu'a voté le Grand Lyon, lundi soir, afin, officiellement, de financer des améliorations du système marqué par des fortes pertes dues au vandalisme. Concrètement, cela signifie que les usagers qui se servent normalement et sans heurts d'un Velo'v, devront donc payer davantage pour financer les abus d'autres usagers, marginaux en nombre évidemment, qui dégradent lesdits vélos. Un peu comme si un ticket de métro augmentait pour compenser le manque à gagner dû à la fraude... Dans des délibérations votées lundi soir, le Grand Lyon a décidé de faire passer la première heure de location pour les utilisateurs occasionnels de 1 à 3 euros et l'heure supplémentaire de 2 à 4 euros, soit une augmentation de l'ordre de 200% à 300% selon les cas. En contrepartie, JC Decaux, qui gère les vélos en échange de panneaux d'affichage, s'engage à améliorer le service en facilitant l'abonnement et la prise de vélos, en développant un système anti-arrachage et en augmentant les effectifs du service maintenance. Il s'expose à des malus et bonus beaucoup plus importants en fonction du respect de son engagement à rendre disponible 70% des vélos. Ces chiffres sont, il faut le souligner, globaux. Le but est de rendre 70% des vélos disponibles. Et non pas, ce qui pourrait en satisfaire certains, d'assurer ne serait-ce qu'une disponibilité minimale dans les stations, nombreuses, où il est, à certaines heures, impossibles de mettre la main sur un Velo'v. Ou, peut-être encore plus énervant, impossible de stationner le sien car la station est complète. Et là, si le compteur tourne deux ou trois fois plus vite, ce genre de petits désagrément va vite devenir très coûteux à l'échelle d'un mois, voire d'une année de location. Source: http://www.aufildelyon.fr/archive/2009/01/13/les-tarifs-de-velo-v-vont-exploser.html#more | |
| | | biglower Actif Reporter 2
Nombre de messages : 484 Age : 36 Localisation : Lyon 4 Date d'inscription : 06/02/2008
| Sujet: Re: Programme Velo'v 17/1/2009, 19:44 | |
| Moi je propose des peines exemplaires contre les c***ards qui dégradent volontairement les vélo'v. Comme ceux qui en ont fait une vidéo sur Youtube et qui se sont heureusement fait rattrapés par la justice. C'est toujours les mêmes, les gens honnêtes qui paient pour les autres de toute manière. C'est presque de l'incitation à l'incivilité. | |
| | | biglower Actif Reporter 2
Nombre de messages : 484 Age : 36 Localisation : Lyon 4 Date d'inscription : 06/02/2008
| Sujet: Re: Programme Velo'v 23/4/2009, 17:35 | |
| - 20 minutes a écrit:
- Vélo'v change de braquet
Les Vélo'v nouvelle génération débarquent à Lyon. Dès le 2 mai, 400 seront disponibles à Lyon et Villeurbanne. Moins hauts, plus légers (22 kg contre 25 aujourd'hui), et moins technologiques, « donc moins sujets aux pannes » selon le Grand Lyon, ils remplaceront progressivement le parc actuel, dans les quatre ans à venir. « Ils ont été équipés d'attaches plus solides, afin d'éviter les arrachages de vélos sur les bornes », précise le vice-président en charge des Nouveaux modes de déplacement, Gilles Vesco, soucieux de rendre le système plus performant.
Dorénavant, emprunter un Vélo'v ne prendra que 15 secondes, contre 2 minutes aujourd'hui, et les 34 stations les plus fréquentées seront équipées de bornes double face, afin de limiter les files d'attente. Enfin, le véloveur pourra consulter l'état de remplissage des stations en temps réel sur son portable.
Mais ce confort a un prix. Le prestataire, JCDecaux, qui avait déjà largement sous-estimé le coût des 800 vols et dégradations annuels, ne pouvait pas améliorer le service sans augmenter les tarifs. La première demi-heure d'utilisation restera gratuite. Mais au-delà, les usagers se verront facturer chaque demi-heure supplémentaire contre une heure aujourd'hui, afin de favoriser le turnover des engins. Les abonnements hebdomadaires et annuels, actuellement à 1 euros et 5 euros passeront à 3 euros et 15 euros. « Cela n'aura qu'une faible incidence car, aujourd'hui, 1 % seulement des véloveurs roulent plus d'une heure », tempère Pascal Chopin, directeur régional de JCDecaux. W Elisa Frisullo - Citation :
- Les autres cyclistes sur le bord de la route
Difficile de privilégier le deux-roues quand il est trop souvent impossible de circuler ou de se garer. C'est le message que les associations de promotion du vélo veulent faire passer après avoir consulté le plan « modes doux » des déplacements élaboré par le Grand Lyon.
« Il est inconcevable de mener une politique cyclable sans développer les aménagements pour les usagers », lance Nathalie Bedel, la vice-présidente de Pignon sur rue. Pour elle, les efforts sont concentrés sur le Velo'v, utilisé par seulement 25 % des cyclistes de l'agglomération, alors qu'il faudrait penser également à la sécurité et au confort de tous les cyclistes. A commencer par la généralisation des doubles sens cyclables dans toutes les rues où la vitesse est limitée à 30 km/h. Une obligation que le Grand Lyon doit remplir d'ici à 2010, conformément à un décret ministériel de juillet 2008. Pourtant seuls 19 des 86 km de la Presqu'île, plus grande zone 30 d'Europe, doivent être aménagés dans le cadre du plan « mode doux ». « Gérard Collomb nous rétorque qu'il est dangereux de circuler à double sens dans une rue large de moins de 3,50 m », explique Nicolas Igersheim, président de La ville à vélo. L'autre épine dans la roue des cyclistes reste le stationnement. La municipalité envisage d'installer 6 000 arceaux et autant de places surveillées de nuit, d'ici à 2014. Insuffisant, selon les associations, pour les 57 communes de l'agglomération. Le plan « mode doux » de déplacements doit être voté par le Grand Lyon en juillet. W
Wilfried Lacour Je les trouve sympathiques ces nouveaux vélo'v. Pareil pour les nouvelles bornes. Mais j'ai pas trouvé de photos à mettre ici. | |
| | | Max
Nombre de messages : 91 Age : 41 Localisation : Vieux-Lyon Date d'inscription : 02/06/2009
| Sujet: Montréal fait de l'argent avec sa version du Vélo'V 18/8/2009, 20:38 | |
| Au début de la saison estivale, la ville de Montréal au Québec a lancé sa version du Vélo'V / Vélib : le Bixi. A la différence de Lyon, Montréal a fait un plan d'affaires et vend maintenant son Bixi à d'autres villes. Lorsqu'une ville achète la formule montréalaise, par exemple Boston ou Londres, le nom "Bixi" demeure pour le service et la Ville de Montréal perçoivent d'importantes sommes d'argent. C'est donc extrêmement rentable pour les instances municipales montréalaises. Pourtant, l'invention de ce type de transport est purement lyonnaise. Lyon aurait pu faire la même chose et vendre son Vélo'V un peu partout et ainsi rapporter plusieurs millions d'euros à la municipalité. Dommage! Bixi part à la conquête du monde LISA-MARIE GERVAIS Édition du jeudi 13 août 2009 Mots clés : Gérald Tremblay, Bixi, Vélo, Transport, Montréal Le système de vélos en libre-service aura bientôt des antennes à Londres et Boston
Photo: Jacques Nadeau Tout roule pour Bixi, qui fera désormais partie du paysage de Londres et de Boston. Mines réjouies, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, et le responsable du plan de transport, André Lavallée, ont annoncé hier l'obtention de ces deux importants contrats pour la mise en place du système de vélos en libre-service, y compris la fabrication de plus de 8000 vélos au total. «C'est une excellente nouvelle. C'est la reconnaissance du fait que Montréal devient une référence internationale, avec la création de Bixi, mais surtout que Montréal devient une ville modèle pour le transport actif», a dit le maire lors d'un point de presse. Il a souligné que Bixi était un bel exemple du savoir-faire québécois, soit du designer Michel Dallaire et de ses associés, de 8D Technologies, mais également de Cycle Devinci, les fabricants du vélohttp://www.ledevoir.com/2009/08/13/262685.html | |
| | | l.lenoir Admin
Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: piste cyclable 30/8/2009, 23:48 | |
| 200 km d’itinéraire cyclable en plus
Le Grand Lyon veut doubler le nombre de déplacements à vélo d’ici 2014. C’est qu’avec seulement 2,5% actuellement, il n’est pas très élevé, comparé aux 47% des trajets toujours effectués en voiture. D’autant plus que les 2/3 des déplacements ne dépassent pas les 3km. Pour y arriver, la communauté urbaine a prévu d’investir 90 millions d’euros sur six ans. L’essentiel sera dépensé pour construire 200 km d’itinéraires cyclables en plus, ce qui portera le total à 520 km. Seulement 80 km avaient été créés lors de la précédente mandature.
« Je ne veux pas qu’on fasse du kilomètre », prévient néanmoins Gérard Collomb, à qui les associations cyclistes reprochent une politique plus tape-à-l’œil qu’efficace. « Je souhaite que le vélo se développe dans des conditions de sécurité assurée. » Or, la répartition entre pistes en site propre et bandes peintes sur la chaussée n’est pas encore définie. Puis, quatre passerelles seront construites ou réaménagées : à Décines en 2011, entre Caluire et la Cité internationale en 2012, à Croix-Luizet, ainsi que Mazaryk, dès que le pont Schuman sera construit.
De plus, deux millions d’euros seront réservés à l’installation d’arceaux d’attache, au rythme de mille par an. « Ridicule », juge Nicolas Igersheim, le président de l’association La ville à vélo. « A Copenhague, quand ils se sont aperçus qu’il manquait des arceaux, ils en ont installé 5000 en trois mois. » Et de s’interroger : « A quoi ça sert de prendre son vélo si on ne peut pas le garer ? »
Cinq millions d’euros devront être investis dans la création de parcs à vélo. Là aussi, Lyon a des progrès à faire. « A la gare de Strasbourg, il y a un parking-vélo de 850 places surveillées, à Lyon 20 malheureux arceaux et 39 places dans le parking LPA, qui ne sont accessibles qu’en poussant son vélo », s’insurge Nicolas Igersheim. Couloirs de bus
Afin de pouvoir atteindre les 200 km prévus, les couloirs de bus devront être progressivement ouverts aux cyclistes. Or, malgré un protocole signé en 2008 avec le Grand Lyon, le Sytral freine toujours des quatre fers. Double sens cyclable
Ce qui est l’exception aujourd’hui deviendra la règle à partir du 1er juillet 2010 : le double sens cyclable dans les zones 30, qui permet aux cyclistes d’emprunter en contresens une rue en sens unique. Les rues exclues de ce dispositif devront être spécifiquement signalées. La mairie promet alors d’évaluer au cas par cas, en fonction de la largeur de la voirie. Ce qui fait craindre aux associations que Gérard Collomb, qui a pour l’instant fait preuve d’une prudence de sioux sur ce sujet, ait subitement la main lourde pour limiter le double sens cyclable. Accidents
Pourtant, faire du vélo à Lyon n’est pas spécialement dangereux. Si le nombre de vélos dans les rues lyonnaises a doublé depuis l’arrivée des Vélo’v, les cyclistes accidentés, eux, ne sont pas plus nombreux. Quelques 90 accidents par an, dont malheureusement quelques années un ou deux mortels. Zone 20
Autre nouveauté du code de la route : les zones 20 ou zones de rencontre, où le piéton est prioritaire. Écartant nombre de propositions avancées par les conseils de quartier, Gérard Collomb a retenu quatre places pour expérimenter ce nouveau dispositif : des Tapis (Croix-Rousse), de la Comédie, des Terreaux et Saint Paul. Le premier coup de pelle n’est pas attendu avant 2011. | |
| | | Agora Line 41 TCL Actif Reporter 1
Nombre de messages : 168 Age : 28 Localisation : Caluire-et-Cuire Date d'inscription : 26/01/2008
| Sujet: Re: Programme Velo'v 16/9/2009, 10:33 | |
| Max : Lyon, n' est pas la première ville a avoir utiliser ce système, mais sous cette forme la oui Lyon est la première | |
| | | jean-yves Actif Reporter 1
Nombre de messages : 141 Date d'inscription : 05/10/2007
| Sujet: Re: Programme Velo'v 11/11/2009, 01:28 | |
| un article lu sur le site velorution et paru dans les echos qui souleve des points tres interessants sur les contrats passés entre Decaux et les municipalités. quant gratuité des investissements riment avec perte de recette, puis renegociation des contrats.....
La facture salée du Vélib' Les echos 09/10/09
Deux ans après son apparition dans les rues de la capitale, le vélo en libre-service se révèle une moins bonne affaire que prévu pour la Ville de Paris. La renégociation du contrat a donné lieu à un sérieux bras de fer entre la mairie et JCDecaux. De quoi alimenter les débats du 18e congrès du Club des villes et territoires cyclables, qui s‘est ouvert hier à La Rochelle. Juillet 2007 : les relations sont au beau fixe entre JCDecaux et la Mairie de Paris. En contrepartie de l'implantation de 20.600 vélos en libre-service (VLS) et du versement d'une redevance annuelle de 3,5 millions d'euros à la ville, l'afficheur a obtenu l'exploitation de 1.628 panneaux publicitaires. Un bon coup politique et médiatique pour Bertrand Delanoë : le premier magistrat s'offre le plus grand parc de deux-roues en libre-service au monde sans débourser un centime, et récolte en prime les 15 à 20 millions d'euros de recettes annuelles espérées de Vélib'. Une vitrine internationale prestigieuse pour JCDecaux, même si celle-ci a un coût : 90 millions d'euros d'investissement.
Alors que son challenger Clear Channel avait, dans un premier temps, emporté le marché en proposant à la municipalité 14.000 vélos, le roi du panneau publicitaire urbain a attaqué pour vice de forme et a habilement surenchéri, pour finalement emporter la mise. Une stratégie payante : la capitale lui a ouvert les voies de la petite couronne dans un rayon de 1,5 kilomètre autour du périphérique, celles des agglomérations de Plaine-Commune (Seine-Saint-Denis) et de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) ainsi que d'une dizaine de villes de province. L'afficheur est aujourd'hui le numéro un mondial du vélo en libre-service. Et le succès du Vélib' ne se dément pas, avec près de 60 millions de trajets au compteur, 177.000 abonnés longue durée - plutôt jeunes et actifs - et 7,5 millions de tickets courte durée. Les Parisiens comme les touristes plébiscitent cette bicyclette qui a désormais ses codes, ses réseaux, son blog…
En apparence, tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant, le torchon brûle entre les élus parisiens et l'opérateur. Depuis des mois, les deux camps luttent pied à pied pour renégocier les termes du contrat signé il y a deux ans. C'est que la donne économique a changé à plus d'un titre pour JCDecaux. Ainsi, le vandalisme a explosé avec plus de 8.000 vélos volés et plus de 16.000 détériorés. Dans les 15 ateliers parisiens de la Somupi, la filiale de JCDecaux, s'entassent des Vélib' tordus, martyrisés, customisés, rouillés par un séjour prolongé dans la Seine. Et tandis que les coûts d'entretien explosent, les recettes tirées des panneaux publicitaires devraient chuter avec la crise aux alentours de 50 millions d'euros, contre 57 en 2008 selon la municipalité - l'afficheur se refuse à tout commentaire. « Last but not least », les critères de qualité fixés par la ville en matière de disponibilité, propreté, entretien des vélos, sont, aux dires de l'exploitant, trop ambitieux pour être atteints, générant au passage de lourdes pénalités. « Au-delà d'un seuil critique, ces malus deviennent exponentiels. Alors JCDecaux nous menace de mettre la clef sous la porte ! », confie un proche du maire. Extrêmement prudent dans ses propos, tant le sujet est sensible, le directeur général stratégie de JCDecaux, Albert Asseraf, se contente d'évoquer la complexité de l'appel d'offres initial lancé par Paris et la nécessité d'évaluer la pertinence de certains critères.
Bref, l'opérateur veut rééquilibrer le contrat en sa faveur. Au cours de l'été 2008, déjà, JCDecaux a obtenu un premier avenant : la municipalité verse désormais une contribution de 400 euros par vélo à remplacer, dès que 4 à 20 % du parc est vandalisé. « La participation des contribuables parisiens cette année pourrait s'élever à 1,6 million d'euros au rythme actuel des incivilités »,s'inquiète Annick Lepetit, l'élue en charge des transports à Paris.« JCDecaux est dans une logique de renégociation permanente, de crémaillère : il cherche constamment à gagner un cran », déplore un conseiller de Bertrand Delanoë. Des accusations auxquelles le courtois et imperturbable Albert Asseraf ne souhaite pas répondre.
Opacité des statistiquesLa popularité de Vélib' est un casse-tête pour l'équipe municipale, pieds et poings liés à son partenaire. Pas question de mettre en péril un service aussi apprécié des habitants, en balayant d'un revers de main les desiderata de Decaux. Mais pas question non plus d'en passer par les exigences de l'entreprise, d'autant que ce type de marché manque de transparence. Difficile, en effet, de vérifier les statistiques transmises par l'exploitant en matière de vandalisme : la municipalité se contente de contrôles aléatoires. Impossible, par ailleurs, de savoir quel est le prix de revient d'un Vélib' pour l'opérateur. « En versant une quote-part de 400 euros, la ville compense probablement intégralement le coût des vélos à remplacer », admet-on dans l'entourage du maire.
Cette opacité ne facilite pas l'obtention d'un consensus entre les deux parties pour le nouvel avenant en discussion depuis près d'un an. Au terme d'une bataille féroce arbitrée au plus haut niveau entre Jean-Charles Decaux et Bertrand Delanoë, les bases d'un accord ont été trouvées : la ville accepterait d'étendre sa prise en charge jusqu'à 25 % du parc vandalisé, de solder les pénalités de JCDecaux autour de 2 à 3 millions d'euros (alors que, selon les interprétations possibles du contrat, elles pourraient théoriquement représenter aujourd'hui plusieurs centaines de millions d'euros !). Elle consentirait en outre à intéresser davantage l'exploitant aux résultats dégagés par Vélib' : entre 14 et 17,5 millions d'euros de recettes, JCDecaux toucherait de un quart à un tiers du gâteau ; au-delà de 17,5 millions, l'afficheur en empocherait la moitié. La ville attend en retour un meilleur service, alors que 54 % des utilisateurs déplorent toujours le mauvais état des vélos, et que 56 % seulement se déclarent satisfaits de leur disponibilité et 42 % du nombre de places libres en station, selon une enquête TNS Sofres de mars dernier.
Mais tout n'est pas réglé pour autant : car il faut maintenant que ce compromis (dont certains points doivent encore être affinés) soit soumis - probablement en novembre - au Conseil de Paris. Or le débat y fait rage, y compris au sein de la majorité.
En attendant, le feuilleton est suivi attentivement par les autres grandes villes, certains maires commençant à douter de l'efficacité du modèle « petite reine contre panneaux urbains ». Pour le challenger de JCDecaux, Clear Channel, les élus locaux ne doivent pas se leurrer : « Au bout du compte, c'est la collectivité qui paie ses vélos. Soit elle finance leur acquisition et leur entretien, soit elle confie cela à un afficheur mais, dans ce cas-là, elle n'encaisse pas les recettes publicitaires »,observe Ronan Mulet, responsable de sa division vélos en libre-service.
Si le troc vélo contre pub permet à une collectivité locale de se doter rapidement d'un parc sans grever son budget d'investissement, il ne constitue pas une panacée. « La plupart de ces contrats ont été signés juste avant les municipales. Pour les maires, il y avait un effet d'aubaine à annoncer ces équipements apparemment gratuits. Aujourd'hui, certains déchantent. A Strasbourg, notre service de location de vélo, adossé à notre opérateur de transports en commun et déconnecté de la publicité, coûtera 4 fois moins qu'un contrat VLS passé avec JCDecaux », note Alain Jund, adjoint au maire de Strasbourg. L'enquête « Tour de France des services vélos », menée par le Groupement des autorités responsables des transports (GART), souligne à quel point il est difficile pour les élus locaux de chiffrer la valeur du patrimoine publicitaire concédé et les coûts réels des services VLS, estimés généralement entre 2.000 et 3.000 euros par vélo et par an.
Clauses d'exclusivité pénalisantes Conclus pour dix à quinze ans, les contrats signés avec les afficheurs sont assortis de clauses d'exclusivité qui prennent parfois la ville en otage. Quand il y a absence de concurrence, certains édiles déboursent beaucoup pour satisfaire leur concessionnaire : Aix-en-Provence paie 790.000 euros par an à JCDecaux, qui a mis en service 200 vélos ; pour le même tarif, Orléans, qui a traité avec Effia, propose à ses administrés 300 vélos sans mêler la publicité au contrat. « Logique, Aix ne génère pas assez de revenus publicitaires », commente Albert Asseraf.
Autant de paramètres qui ont incité dernièrement les maires à séparer les appels d'offres entre bicyclettes et panneaux publicitaires pour y voir clair, à l'instar de Bordeaux, qui vient de confier à Keolis, l'opérateur des transports en commun de l'agglomération, la prestation deux-roues.« JCDecaux nous verse 1,3 million d'euros de redevances pour exploiter les faces publicitaires du mobilier urbain. Gommer cette rentrée pour une offre de moins de 800 vélos aurait représenté un coût franchement trop élevé », commente le directeur de la communication de la ville, Charles-Marie Boret.
Alors fausse bonne idée le vélo libre-service ? S'il ne croit guère à sa viabilité économique, Bruno Martzloff, sociologue expert en mobilités urbaines, considère néanmoins qu'il « a ouvert la voie à de bonnes pratiques, sortant la petite reine de l'anonymat ». , confirme Ronan Mulet. Cela fait gagner des années de communication aux villes soucieuses d'encourager les circulations douces. »
A cause du vandalisme, les coûts d'entretien explosent pour JCDecaux, tandis que les recettes qu'il tire des panneaux publicitaires devraient chuter avec la crise.
MARTINE ROBERT, Les Echos
Les principaux points de négociationLe compromis qui semble se dessiner entre JCDecaux et la ville de Paris ouvre la voie à un nouveau contrat Vélib', qui devra néanmoins être validé par les élus municipaux. Les deux parties se sont mises d'accord sur : - la réécriture des critères de qualité de service ;- la réécriture des bonus-malus ;- l'accroissement de la prise en charge du vandalisme par la ville ;- le principe d'un intéressement de JCDecaux aux recettes Vélib' ;- la nécessité de repenser les pénalités, à partir du nombre de vélos en circulation : sur la base d'un parc disponible de 19.000 vélos, le montant de la pénalité serait de l'ordre de 150 à 175 euros par vélo ;- l'insertion d'une clause sociale et l'établissement d'un rapport social ;- l'insertion d'une clause de copropriété intellectuelle concernant les données recueillies dans les stations, qui peuvent intéresser les opérateurs de télécoms.Deux points, et non des moindres, sont encore en négociation : - la gestion du centre d'appels, la ville estimant parfois trop long le temps d'attente, qui varie de 2 à 20 minutes, pour l'usager Vélib' ;- la valeur de l'intéressement de JCDecaux aux recettes Vélib'. | |
| | | biglower Actif Reporter 2
Nombre de messages : 484 Age : 36 Localisation : Lyon 4 Date d'inscription : 06/02/2008
| Sujet: Re: Programme Velo'v 11/11/2009, 18:38 | |
| Et ça, toujours à cause des mêmes. De ces gens sans aucune morale ou éthique qui ne respectent rien. Une minorité, mais une grande minorité qui met en péril tout ce qu'on peut inventer pour améliorer le vie de la cité. Heureusement que ce n'est pas pareil dans tous les pays ou certaines cultures ont le respect des autres et du matériel beaucoup plus qu'en France. Ca a de quoi décourager n'importe qui. Pour y remédier, il faudrait que les sanctions soient vraiment exemplaires en cas de vandalisme sur n'importe quel bien public (sauf les radars ). Et qu'on en parle ! | |
| | | allezol69003 Actif Reporter 1
Nombre de messages : 237 Age : 114 Localisation : Lyon Date d'inscription : 14/11/2009
| Sujet: Re: Programme Velo'v 29/5/2010, 11:56 | |
| - Citation :
- Vélo'v : ça roule toujours plus
Avec 15 à 20 000 locations enregistrées chaque jour, le vélo en libre-service à Lyon et Villeurbanne, est toujours en selle. Mieux, son développeur pour le Grand-Lyon, JCDecaux, ne cesse d'innover pour rester dans la course
« Depuis cinq ans, Lyon fait la course en tête. » En juillet, pour le Tour de France, le slogan traversant un tee-shirt rappelant étrangement le maillot à pois - à la différence près que les cercles rouges seront remplacés par le logo Vélo'v - sera affiché sur les panneaux Decaux de la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées.
Un clin d'œil aux allures de pied de nez pour rappeler aux Parisiens que non, le vélo en libre-service n'est pas né il y a moins de trois ans dans la capitale, mais il y a cinq ans dans la capitale des Gaules, sous le doux nom de Vélo'v. Précisément le 19 mai 2005, lors d'un lancement en grande pompe où même Louis XIV trônant au milieu de la place Bellecour avait troqué le temps d'une journée sa monture pour un Vélo'v, bien nommée bicyclette au succès intarissable. Car si, à Paris, Vélib' transporte moins d'abonnés qu'avant (160 000 début 2009 contre 200 000 en 2008) malgré son déploiement en banlieue, à Lyon et Villeurbanne, le système enregistre toujours une moyenne de 42 000 abonnés longue durée par an.
La recette du succès ? « L'ambition », a déclaré, jeudi, à Lyon, Pascal Chopin, directeur régional JCDecaux. « On ne pouvait changer la mobilité urbaine avec 500 vélos, mais avec 4 000 vélos à disposition dans un maillage très serré de 343 stations, soit environ une tous les 300 mètres, on a ajouté un maillon supplémentaire à la chaîne des déplacements. »
Les moyens également : 60 personnes mobilisées à Lyon pour dépanner les vélos sur le terrain, les réparer à l'atelier, délivrer les abonnements, réguler les stations (vider les stations pleines pour doter les vides)… Sans oublier les développeurs du système. L'innovation aussi avec un système qui évolue perpétuellement depuis cinq ans. Il faut aujourd'hui 4 secondes pour délivrer un vélo de sa bornette contre 20 en 2005. Le vélo, de plus en plus solide, de moins en moins lourd, en est, quant à lui, à la 4e génération. A venir, l'installation de bornes double accès pour les abonnés longue durée et courte durée dans les 34 stations les plus fréquentées. Et aussi le wap qui permet depuis un simple téléphone de trouver à proximité immédiate et en temps réel une station permettant de prendre ou de rendre un vélo. Le coût enfin, qui reste le moins cher de France, malgré l'augmentation du 1er mai 2009, avec des tarifs à 15 euros l'année, 3 euros la semaine, 1 euro la journée.
« La révolution verte est enclenchée avec cette innovation extraordinaire. Autour de Vélo'v, c'est le vélo en règle général qui se développe », soulignait le maire de Lyon et président du Grand-Lyon Gérard Collomb, en déployant une affiche pensée avec l'artiste Ben pour célébrer les cinq ans de réussite : « Soyons gonflés, allons jusqu'au bout… » http://www.leprogres.fr/fr/article/3218431/Velo-v-ca-roule-toujours-plus.html | |
| | | notin
Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 02/03/2011
| Sujet: re: programme Vélo'V 2/3/2011, 21:05 | |
| Bonjour, Je fais un exposé concernant le système Cyclocity, ou Vélo'V et je voudrais savoir où est-ce que je peux trouver des chiffres pour illustrer mon rapport? Je prend tout sorte de chiffres, pourvu qu'ils soient assez récent, et juste! Merci | |
| | | l.lenoir Admin
Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: Programme Velo'v 6/3/2011, 19:55 | |
| | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Programme Velo'v | |
| |
| | | | Programme Velo'v | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |