Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008

Lyon: tournée des chantiers

Dans un contexte immobilier morose, l’agglomération lyonnaise fait de la résistance comme l’a constaté hier Gérard Collomb au cours d’une visite des grands chantiers

Rien de mieux qu’une tournée des chantiers pour se mettre le moral au beau fixe en période de rentrée. Pour avoir expérimenté la méthode, Gérard Collomb se livre désormais régulièrement à cet exercice et on ne saurait lui donner tort.
En effet, si l’on prend bien soin d’éviter la pointe de la Confluence où le chantier du futur musée - construit il est vrai par le Conseil général - reste désespérément en panne, force est de constater qu’ailleurs ça pousse et que l’on voit enfin sortir de terre ce qui était resté longtemps à l’état de dossier.
Le plus spectaculaire dans le genre est sans doute le chantier du Carré de Soie. Quiconque ne s’est pas aventuré depuis six mois du côté de l’hippodrome de Villeurbanne aura en effet du mal à reconnaître le paysage. Ainsi, les bâtiments vétustes de l’hippodrome ont été remplacés par un nouvel édifice déjà en cours d’aménagement alors que la piste de trot a été reconfigurée. De l’autre côté de l’avenue, le gros œuvre de ce qui sera le pôle de loisirs et de commerces est lui aussi en cours d’achèvement et l’on comprend déjà comment s’articulera ce nouvel équipement livrable au printemps prochain et qui devrait donner un nouvel élan à ce secteur de l’agglomération lyonnaise. « C’est sur l’axe Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Décines que s’effectue le développement de l’agglomération », ne manque jamais de marteler Gérard Collomb, histoire aussi de rappeler à notre bon souvenir le futur grand stade qui reste parmi les projets prioritaires du président du Grand Lyon.
Plantée à la Part-Dieu, au cœur du quartier lyonnais des affaires, la Tour Oxygène est l’autre vedette de cette rentrée. Au début de l’été, un grand trou faisait encore figure de chantier alors qu’en ce début septembre nous voici aux premiers étages de cette tour qui en comptera 28 (pour 115 mètres de hauteur). Dès le mois de mars, les bâtisseurs espèrent atteindre le rythme de croisière d’un étage tous les quatre jours afin de respecter leur délai de livraison fixé au dernier trimestre de l’année prochaine.
Le béton coule donc et le travail va d’autant plus vite que les clients sont au rendez-vous que ce soit au Carré de Soie ou à la Part Dieu. Et c’est peut-être là la meilleure nouvelle de cette rentrée 2008. Car si l’immobilier en France semble s’être installé dans la crise, Lyon par comparaison fait figure de havre de prospérité. « La demande en matière de bureaux reste très soutenue et nous sommes presque en situation de pénurie », constatait hier Gérard Collomb avant d’ajouter que dans le secteur du logement, la situation restait également saine, les prix ne connaissant notamment pas la même érosion qu’ailleurs.

R.R.

L’exposition à ne pas manquer
Jusqu’au 28 septembre, les Lyonnais auront la chance de découvrir à leur tour l’exposition réalisée par la Cité de l’architecture et du patrimoine et l’Institut français d’architecture (en liaison avec Voies navigables de France et le Grand Lyon) autour de l’aménagement du quai Rambaud dans le cadre du projet Confluence.
Cette exposition, déjà présentée à Paris, permet de découvrir le futur visage de ce quartier de la Confluence - déjà en cours de réalisation - et surtout la richesse architecturale de ce projet qui a inspiré des créateurs de la taille de Rudi Ricciotti, Jakob & Mac Farlanne ou Jean-Michel Wilmotte. Que les bâtiments se situent sur la rive ou carrément sur le fleuve, on est en effet confronté là à une architecture de très haute qualité susceptible de changer à la fois le paysage lyonnais mais aussi l’image de la ville.

> Rives Créatives, art et architectures au fil de l’eau. Berges du Rhône, péniche du Grand Lyon, Lyon 3e. Entrée libre tous les jours de 12 à 19 heures.


Source: Le Progrés

Une visite capitale pour Lyon 2013

Des visiteurs très attendus. Quatre membres du jury chargé de désigner la ville française qui sera capitale européenne de la culture en 2013 arrivent aujourd'hui à Lyon, candidate au titre. Du Confluent aux ateliers Frappaz de Villeurbanne, l'équipe Lyon 2013, avec à sa tête le maire socialiste Gérard Collomb, a douze heures pour leur faire découvrir « une ville en mutation ». Et marquer des points face à Bordeaux, Toulouse et Marseille, malgré des perturbations dans les transports en raison d'une grève dans les TCL. « Une partie de notre note finale se joue aujourd'hui », indique Vincent Carry, conseiller artistique de Lyon 2013.

L'enjeu est de taille pour les quatre villes en lice : une pluie de financements pour une année de festivités qui vont attirer des millions de visiteurs et générer d'importantes retombées économiques, comme à Lille en 2004. Mais Lyon a t-elle une vraie chance ? « Nous avons un dossier sérieux, crédible, très moderne et tourné sur l'Europe », souligne Vincent Carry. La ville a mobilisé depuis un an ses réseaux locaux et européens pour faire émerger 200 projets créatifs.

C'est forte de ses nombreuses institutions, festivals, biennales et labels, dont celui de première « ville des arts numériques » décerné par l'Unesco en juin, que Lyon espère devenir ambassadeur de la culture européenne. « C'est aussi notre point faible. Nous avons une politique culturelle trop riche », estime Gérard Collomb.

Car ce prestigieux label vise aussi à donner un coup de pouce économique à des villes en déficit de structures culturelles. Bordeaux, Toulouse et Marseille comptent ainsi sur le titre pour réaliser de nouveaux équipements. Lyon craint également que le jury, dont six des treize membres sont nommés par le gouvernement, fasse un choix politique en désignant une municipalité de droite, comme Bordeaux ou Marseille. Le verdict sera annoncé par la ministre de la Culture le 16 septembre à 17 h 30, une heure seulement après la fin de l'audition des quatre villes à Paris. Une bien courte délibération. Les jeux seraient-ils déjà faits ?



Frédéric Crouzet - ©2008 20 minutes

Source:
http://www.20minutes.fr/article/249296/Lyon-Une-visite-capitale-pour-Lyon-2013.php


Une candidature pour faire de la ville un laboratoire urbain


Si Lyon emporte le titre de capitale européenne de la culture, l'année 2013 durera 13 mois. Le coup d'envoi des festivités sera en effet donné le 8 décembre 2012, à l'occasion de la Fête des lumières. L'équipe Lyon 2013 a concocté un dossier baptisé Terre de confluence qui ambitionne de faire de Lyon « un laboratoire d'urbanité » avec 200 projets créatifs et 70 millions d'euros de budget.

« On va inviter les habitants et les visiteurs à transformer la ville avec nous », indique Vincent Carry, conseiller artistique de Lyon 2013. Chaque mois, une thématique événementielle sera déclinée avec aux manettes un directeur artistique de renom (le DJ Laurent Garnier, l'actrice Sylvie Testud...). L'ensemble des manifestations auront lieu sur le territoire du Grand Lyon et à Saint-Etienne, qui accueillera sa Biennale du design.



F. C. - ©2008 20 minutes

Source: http://www.20minutes.fr/article/249290/Lyon-Une-candidature-pour-faire-de-la-ville-un-laboratoire-urbain.php


PS: je ne dirais pas ici ce que je pense de l'attitude des syndicats TCL...
Aprés la fête de la lumière l'année dernière...

SALUT,

la gréve est faite pour faire chier et mettre la pression sur les patrons le choix du 8 décembre est alors un bon choix.

Bon je vais dire ce que je pense alors:

Les problèmes des salariés TCL concernent uniquement les salariés TCL.

En faisant gréve en temps normal, ils emmerdent la population, ce que je trouve pas vraiment normal, mais à la limite tolérable.
Par contre, en faisant grève un 8 décembre, ils prennent en otage la fête des lumières.
En faisant grève aujourd'hui, ils ont mis en danger la candidature de Lyon pour 2013...

Bref je trouve que cette attitude et égoiste et irresponsable. J'aurais honte à la place des responsables syndicaux qui en sont à l'initiative.

Antho : +1

J'ai déjà dit ce que je pensais de cette grève aujourd'hui sur un autre forum mais ça vaut le coup que j'en dise un petit mot aussi ici. Comme vous je pense que :

C'est une minorité de c--s au qui ne pensent qu'à eux. La RATP avait fait la même chose pour les JO à Paris, et il parait aussi à Marseille, la grève des éboueurs avait compromis la candidature de la ville pour le départ de la coupe de l'America finalement attribuée à Valence.

Et choisir exprès ce jour, même si ça a peut-être peu d'influence sur la décision finale, c'est vraiment lamentable. Si le verdict est serré, cette grève jouera en notre défaveur et c'est tous les lyonnais, y compris eux-mêmes qui ne verront pas les bénéfices des retombées touristiques.

Et juste un petit mot sur l'article précédent et sur la phrase de notre maire : « C’est sur l’axe Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Décines que s’effectue le développement de l’agglomération »
Je trouve que c'est un peu réducteur de résumer l'avenir de l'agglomération qu'à ces trois communes. Chaque coin a son potentiel, a ses avantages que ce soit au nord entre Rillieux, Caluire et la Saône, à l'ouest avec les jolis coins vallonés ou au sud au moins industriellement parlant, et aussi vers Saint-Etienne et plus près, Givors qui vient de rentrer dans le Grand Lyon. Je trouve un peu dommage de ne se focaliser que sur l'est.

Je pense tout pareil que Antho, mais en des termes moins polis.

Au passage : http://lyonmag.com/article.php?id=8573.

Aprés la lecture de cet article, je ne comprend pas trop les raisons de cette grève... Cela renforce mon avis que ces syndicalistes ne sont qu'une bande d'égoïstes irresponsables (en restant poli)

Un jury très « discret » à propos de Lyon 2013

« Bonjour, très heureux de vous voir... ». Le maire PS de Lyon, Gérard Collomb, a accueilli hier midi, à la Maison des Confluences (2e), les experts chargés de désigner la ville française qui deviendra capitale européenne de la culture en 2013.

Sir Bob Scott, président du jury et responsable de la candidature Liverpool 2008, Jean Géguinou, délégué de la France auprès de l'Unesco, Mary Mac Carthy (Cork 2005) et Patrice Martinet, directeur du festival Paris quartier d'été, ont eu droit à un programme chargé et minuté. Visite de la Sucrière, des berges du Rhône, un passage à l'Opéra, à l'hôtel de ville, au musée des Beaux-Arts, au Carré de Soie, aux Ateliers Frappaz... Ils ont ainsi pu rencontrer mécènes, élus, directeurs d'institutions et jeunes créateurs pour se faire une idée « d'une ville en mouvement ». Mais le jury a eu peu de contact avec le grand public, contrairement à Toulouse ou à Bordeaux.

« C'est avant tout une visite technique », revendique l'équipe Lyon 2013. Selon un membre de la délégation, les quatre jurés se sont montrés « gais et sympas, mais très discrets dans leurs réactions ». Le nom de la ville lauréate sera annoncé le mardi 16 septembre.


F. C. - ©2008 20 minutes

Source:
http://www.20minutes.fr/article/249648/Lyon-Un-jury-tres-discret-a-propos-de-Lyon-2013.php

Une vidéo de la visite des chantiers par Gérard Collomb (reportage réalisé par Lyon Mag):

https://www.dailymotion.com/search/collomb/video/x6nivm_gerard-collomb-en-visite-sur-les-gr_news

Programmes neufs - Des paysages contrastés

La métropole lyonnaise s'impose comme la quatrième agglomération la plus chère, qu'il s'agisse d'ancien ou de neuf, après Paris, Annecy et Nice, avec une moyenne de 3700 euros le mètre carré. Et, à l'inverse de Rennes, Montpellier ou Marseille, les prix continuent de progresser (+ 4% en 2007). L'argumentaire des promoteurs est bien rodé: le coût de la construction est dopé par l'inflation des matières premières, la surenchère des réglementations et la cherté du foncier. Aussi, selon eux, l'amenuisement de la demande ne peut contrecarrer la hausse actuelle des prix. "Nous sommes tout de même dans un rythme de transactions que seule l'année 2007 a dépassé", souligne Eric Verrax, président régional de la Fédération des promoteurs constructeurs. Au final, 2008 devrait se solder, selon ses estimations, par un volume de 4500 ventes, soit 10% de moins que l'an dernier.

Le marché lyonnais est boosté par l'abaissement de la TVA à 5,5% pour les logements vendus dans une zone de rénovation urbaine (sous condition de ressources): ce marché spécifique totalise 18 % des transactions du moment. "Grâce à cette mesure, nous avons retrouvé une clientèle de primo-accédants que nous avions un peu perdue", se félicite Jean-Jacques Mathias, président du Cecim. Ainsi, à Duchère, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et dans une partie du VIIIe arrondissement de Lyon, il est possible d'acheter neuf à moins de 2500 euros le mètre carré.

Les autres programmes sont à la peine. Aussi certains promoteurs sont-ils gagnés par le doute et cèdent-ils à la tentation de brader leurs stocks. A la Buire et au Confluent, certains opérateurs ont transformé leurs F4 en F2, car les petits appartements se vendent mieux.

4 800 euros le mètre carré - Confluence

Le nouvel eldorado a connu un démarrage poussif. Malgré des signatures de grands architectes, des formes hardies et l'aménagement d'une place nautique, Confluence ne s'est pas vendue à la hauteur de sa médiatisation. Les biens haut de gamme, face à la darse ou au parc de Saône, et ceux bénéficiant de tarifs sociaux ont trouvé preneurs. Les autres, beaucoup moins... "La différence de prix entre les très beaux produits et les autres n'était sans doute pas suffisante", avance Me Bazaille.

Une deuxième tranche va être commercialisée en cette fin d'année. Atemi-ING Real Estate vend un programme mixte de bureaux, de commerces et de logements. Un bâtiment conçu selon les critères de haute qualité environnementale (chauffage au bois, panneaux solaires photovoltaïques, récupération des eaux de pluie...). Un patio y est aménagé, accessible au public la journée, mais fermé le soir. Un duplex de 138 m2, comptant 4 chambres, est, par exemple, proposé en derniers étages. Ses propriétaires jouiront d'une immense terrasse de 70 m2. Et plusieurs pièces sont irradiées par un éclairage naturel qui passe au travers de puits de lumière, en plafond et au sol: l'appartement est en effet disposé sur le pont de l'édifice, donc sans voisinage au-dessous ou au-dessus. Comme une navette qui repose en apesanteur. Prix du voyage: 700 000 euros.

4250 euros le mètre carré - La Buire

Plus de la moitié des lots mis en vente ont rencontré leurs acquéreurs. Mais le chantier est bien engagé. Pour écouler les invendus, les promoteurs en viennent à solder leurs biens, offrant un garage, les frais de notaire ou de meilleures finitions. Des opérations promotionnelles qui n'affectent pas le prix du mètre carré - donc invisibles. "Il est vrai que beaucoup ont été déçus: ils pensaient que l'intérêt du site leur épargnerait de devoir communiquer", raconte Eric Verrax. La proximité de la Part-Dieu, où l'on construit actuellement la tour Oxygène, pourrait cependant aider la Buire en attirant des cadres. Bouwfonds Marignan a érigé Carré Victorien, une résidence de sept étages avec attique. L'esthétique extérieure, faite de pierres de Saint-Maximin, a été soignée. Les prestations intérieures sont à l'avenant: faïence dans la salle de bains, poignées en aluminium, vidéophone, isolation Placostil 72mm, jardins d'hiver... Ainsi, au deuxième étage, un T3 de 68 m2, comprenant 2 chambres et un grand balcon carrelé, est proposé à 250 000 euros (près de 3700 euros le mètre carré).

3800 euros le mètre carré - Bon-Lait

Une nouvelle opportunité pour Gerland de naître enfin? Près de 1000 logements sont commercialisés par tranches, mixant commerces, bureaux et logements, mais faisant surtout la part belle aux espaces verts. Bati Conseil Immobilier commercialise 28 logements dans une résidence de six étages, avec attique au sommet, pompeusement dénommée "Rubi". Les rez-de-chaussée sont animés par des commerces, tandis que les toits sont équipés de panneaux solaires fournissant l'eau chaude. La moitié sont des duplex, comme cet appartement de 89 m2, comprenant la cuisine, le séjour au troisième étage, les 3 chambres, le bureau, la salle de bains et la salle d'eau au-dessus. Chaque niveau dispose de son balcon, l'un à l'est, l'autre à l'ouest. Son prix: 321 000 euros, soit 3607 euros le mètre carré.

2300 euros le mètre carré - Vaulx-en-Velin

Portés par une TVA à 5,5%, plusieurs secteurs défavorisés connaissent une mue valorisante. Et les promoteurs, autrefois bêcheurs, affluent. C'est ainsi que Vaulx-en-Velin se façonne un nouveau centre-ville, où se dressent des édifices de deux ou trois étages seulement, avec un jardin public au coeur. Copra Rhône-Alpes a obtenu une pyramide d'argent pour son programme Cap-Vert. Une distinction qui souligne la qualité du bâti (par exemple, une isolation qui répond au label THPE). Ainsi un appartement traversant de 84 m2, comprenant 3 chambres et un garage, est proposé à 188 000 euros (2100 euros le mètre carré). Surtout, au rez-de-chaussée, ses propriétaires pourront profiter d'un jardin privatif de 59 m2. Idéal pour organiser des barbecues (électriques).

A surveiller - Carré-de-Soie

"C'est la Confluence de l'Est", promet Jean-Jacques Mathias. Une nouvelle ville se dessine entre Lyon, Villeurbanne et Décines. Pour l'heure, peu d'informations circulent sur ce programme mixte, composé de bureaux, de logements et de commerces, connecté au reste de l'agglomération par le tramway LEA et le métroA. C'est Bouwfonds Marignan qui devrait en dévoiler les grandes lignes prochainement.

Source:
http://www.lexpress.fr/region/programmes-neufs-des-paysages-contrastes_560137.html

L'immobilier à bas prix séduit

Les quartiers sensibles à la rescousse du marché de l'immobilier? Selon le Centre d'études de la conjoncture immobilière (Cecim), le succès de la vente de logements neufs à TVA réduite (5,5 %) dans les secteurs en rénovation urbaine a permis d'amortir la crise dans le Grand Lyon. Avec des prix attractifs destinés à faire venir de nouveaux habitants dans des quartiers comme la Duchère ou des villes comme Vaulx-en-Velin, ces logements ont représenté près du quart des ventes de biens neufs sur le premier semestre 2008.

«C'est un succès», estime Gabriel Roques, responsable du Cecim. «Cela permet à des primo-accédants d'acquérir un logement à un prix convenable.» Ces appartements se vendent entre 2 100 et 2 500 euros le m2, alors que fin juin, la moyenne était à Lyon de 3 362 euros/m2. «Ils contribuent à tirer les prix vers le bas. La baisse est d'environ 5 % depuis 2007. Sans les logements à TVA réduite, elle n'aurait été que de 3 %», explique Gabriel Roques.

Selon le Cecim, ce sont les ventes sous le seuil des 3 000 euros/m2 ou dans le haut de gamme, supérieures à 4 000 euros/m2, « qui marchent le mieux actuellement sur Lyon ». Le Cecim qualifie d'ailleurs d'« honorable » le bilan de l'activité immobilière à Lyon sur les six premiers mois de 2008. « Le volume des ventes de biens neufs recule de 13 % par rapport à 2007, qui était une bonne année. Si on enlève le secteur résidentiel, la baisse n'est que de 3 % dans le collectif », indique Gabriel Roques. Reste que les promoteurs doivent désormais offrir un garage, une cuisine équipée ou les frais de notaire pour écouler leur stock.

Frédéric Crouzet

Source:
http://www.20minutes.fr/article/251230/Lyon-L-immobilier-a-bas-prix-seduit.php

Extrait d'une interview de Gérard Collomb au sujet de Lyon 2013:

>> A propos du dossier de candidature « capitale européenne de la Culture 2013 », sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau situez-vous les chances de Lyon ?

Je ne raisonne pas comme cela. Nous présentons un projet de qualité. Intrinsèquement, il me semble le meilleur. Non pas simplement sur le papier mais dans les faits. D’autres projets, peuvent présenter des budgets plus élevés. Je ne peux, pour ma part, dire au jury que je vais investir 500 millions d’euros. Il y a dans d’autres projets beaucoup plus de rêve que de réalité. Nous voulons, nous, rendre le rêve réel. Si l’on veut montrer l’Europe à travers le monde, je suis confiant, c’est Lyon qui l’emportera.

Source: Le Progrés

Grand oral capital pour Lyon 2013


Jour J pour l’équipe Lyon 2013. C’est ce mardi soir à 17 h 30 que le ministère de Culture annoncera le nom de la ville française désignée pour être la Capitale européenne de la culture en 2013. Face à Marseille, Toulouse et surtout Bordeaux, ville donnée favorite, Lyon mise sur son dernier grand oral pour faire la différence. Ce mardi matin, à partir de 9 heures, une délégation de dix personnes, emmenée par le maire de Lyon Gérard Collomb (PS) et le président de région Jean-Jack Queyranne (PS), va plaider sa cause devant les treize membres du jury à Paris.

«On leur a présenté notre dossier, ils sont venus à Lyon. L’objectif de ce dernier rendez-vous est de les convaincre que nous avons besoin de ce label. Qu’il va changer la vie et la ville», indique Georges Képénékian, adjoint à la culture, qui lui aussi prendra la parole devant le jury. Thierry Frémaux (directeur de l’institut Lumière et du Festival de Cannes), Vincent Carry (Nuits sonores) et le chorégraphe Mourad Merzouki (Compagnie Käfig), seront chargés « d’illustrer le projet artistique». Guy Mathiolon, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon, est lui aussi du voyage pour expliquer l’implication des entreprises dans le projet Lyon 2013. Une ultime répétition a eu lieu lundi matin entre les intervenants, qui parleront 30 minutes avant de répondre aux questions du jury. «C’est un moment stressant», reconnaît un membre de la délégation. «Les jeux ne sont pas faits. Cet oral va être déterminant», souligne Vincent Carry, conseiller artistique de Lyon 2013.



Frédéric Crouzet


20Minutes.fr, éditions du 15/09/2008 - 13h49

Source:
http://www.20minutes.fr/article/253120/Lyon-Grand-oral-capital-pour-Lyon-2013.php

Lyon veut aussi devenir champion d’Europe de la culture en 2013

La capitale européenne de la culture 2013 sera désignée aujourd’hui à 17h30. Lyon devra dominer sa rivale traditionnelle Marseille, mais aussi Bordeaux et Toulouse.


Jour J. Ce mardi à 17h30, Christine Albanel, ministère de Culture va annoncer depuis son ministère de la rue de Valois, le nom de la ville française désignée pour être Capitale européenne de la culture en 2013. Quatre villes sont en compétition : Lyon, Marseille, Bordeaux donnée favorite et Toulouse, ville la moins souvent citée dans les pronostics.

Est-ce à dire que les jeux sont faits, que l’autonomie du jury constitué de treize personnes (dont six Français) est à mettre en doute ? Un choix politique a souvent été redouté à Lyon car il pourrait privilégier Bordeaux et Marseille, villes dont les maires sont UMP.

D’abord Bordeaux où le jury a été accueilli il y a quinze jours par une ville en liesse autour d’Alain Juppé. L’entregent de l’ancien Premier ministre pourrait-il suffire ? Ensuite Marseille parce qu’on peut imaginer que Nicolas Sarkozy, le père de l’Union méditerranéenne, voudrait donner une caution culturelle à son bel édifice géopolitique. La cité phocéenne a cependant un handicap : un très fort surendettement qui obère l’avenir de son projet, chiffré à 98 millions d’euros.

Face à ces rumeurs sur des pressions politiques, l’Union européenne dit garantir l’impartialité du jury qui a visité les quatre villes « avec le même intérêt». Dans ce cas, le jeu reste très ouvert, même si beaucoup estiment le projet toulousain irréaliste, chiffré à 500 millions d’euros, pratiquement le budget d’investissement de la Ville de Lyon pour les six ans à venir.

Alors, quelles sont les chances de la capitale des Gaules ? Eles sont réelles. Ont été associées au projet les collectivités locales (ville, communauté urbaine, ville de Saint-Etienne qui projette de reporter d’une année la biennale du design afin qu’elle se déroule en 2013, Département du Rhône et Région Rhône-Alpes), les milieux économiques et culturels.

Sans compter sur le soutien de Barcelone, Turin, Genève et surtout Kosice (Slovaquie), retenue elle aussi pour être capitale européenne de la Culture (deux villes sont chaque fois désignées).

Hier et aujourd’hui se déroule à Paris la dernière phase: l’audition des quatre villes.Lyon passera le grand oral à 9 heures.

« Il sera déterminant » assure le maire de la ville, Gérard Collomb qui sera accompagné du président de région, de l’adjoint à la Culture, du président de la Chambre de Commerce et de personnalités lyonnaises reconnues : Thierry Frémaux (directeur de l’institut Lumière et du Festival de Cannes), Vincent Carry (Nuits sonores) et Mourad Merzouki (chorégraphe de la Compagnie Käfig). Dans une compétition serrée, Lyon joue groupé jusqu’au bout.

Que le meilleur gagne.

Jacques Boucaud


Les plus et les moins (Comparaison avec Marseille)

1. La couleur politique: avantage Marseille, dirigée par Jean-Claude Gaudin, élu UMP.

2. Le budget: avantage Lyon avec une enveloppe de 70 millions d’euros. Marseille aligne un projet à 98 millions d’euros.

3. La mobilisation populaire: égalité. Les deux villes ont choisi la discrétion et les groupes de travail, sur le terrain.

4. Le projet: égalité. Des qualités artistiques et des équipes à la hauteur dans les deux. Pour Lyon, un événement par jour et un thème par mois en 2013, principalement dans les domaines de l’image et du son. Un projet tourné vers la Méditerranée pour Marseille: le centenaire d’Albert Camus, le dialogue des cultures, la générosité.

5. Les événements à dimension européenne: avantage Lyon. Biennales de la danse et de l’art contemporain, fête des Lumières, Assises internationales de roman...Marseille ne peut pas rivaliser et souffre d’un manque de grand événement.

6. Le patrimoine et les équipements culturels: avantage Lyon. La gastronomie, deux orchestres nationaux, le classement à l’Unesco.

7. Le dynamisme: égalité. Sur le plan économique, Lyon l’emporte sans discussion. Sur le plan culturel, Marseille a l’avantage de bouillonnement, Lyon étant plus institutionnelle.

Source: Le Progrés

Félicitation à Marseille qui sera Capitale Européenne de la Culture en 2013...

Voila une mauvaise nouvelle...


Marseille, capitale de la culture 2013
Source : AFP
16/09/2008 | Mise à jour : 17:11 |
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Marseille, deuxième ville de France, a été choisie mardi comme capitale européenne de la culture 2013, a annoncé le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Marseille Provence, Jacques Pfister, également président de la candidature Marseille Provence 2013.

Source:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/16/01011-20080916FILWWW00591-marseille-capitale-de-la-culture-.php

Lyon souhaite garder «l’état d’esprit» de sa candidature pour 2013


Malgré une candidature décrite comme « sérieuse, européenne et moderne », Lyon a raté le coche pour 2013. Mais que va t-il rester des idées, des projets et des énergies qui ont émergé depuis un an pour la préparation du dossier de candidature, notamment lors des nombreux « cafés 2013 » ? « Ce qui devra perdurer, c’est avant tout l’état d’esprit qu’il y a dans notre dossier, un esprit d’ouverture, d’interculturalité», souligne Georges Képénékian, adjoint à la culture de la ville de Lyon. « Car Lyon a encore un problème d’image. Il faut qu’on arrive à mieux montrer ce qu’on fait. Et il nous manque encore un peu de fun ». Parmi les 200 projets créatifs de Lyon 2013, la Fête des fleuves, ainsi que prix Lumière (cinéma), verront le jour, ces deux événements ayant été promis lors des élections municipales.
Restent aussi des rancœurs et des regrets. « On a su que des jurés n’avaient pas encore lu les dossiers la semaine dernière », peste un membre de la délégation. « Les membres du jury qui sont venus à Lyon ont trouvé que la visite était un peu trop politique et économique. Ils n’ont pu vraiment rencontrer les acteurs culturels qu’en fin de journée», avance un observateur.
Et avant même que le résultat soit connu, l’opposition municipale déplorait de ne pas avoir pu participer à cette aventure. «On souhaitait bien sûr que Lyon gagne. Mais on aurait bien aimé soutenir cette candidature et y être associés», regrette Emmanuel Hamelin, conseiller municipal UMP et ancien député. « Les élus de droite auraient pu faire du lobbying auprès du gouvernement comme l’a fait Alain Juppé pour Bordeaux. Mais le maire de Lyon a eu une nouvelle fois une démarche dogmatiqu». «Et on a reçu le dossier de candidature il y a quelques jours seulement», explique Michel Havard, député UMP de Lyon.


A Lyon, Frédéric Crouzet

Source:
http://www.20minutes.fr/article/253586/Lyon-Lyon-souhaite-garder-l-etat-d-esprit-de-sa-candidature-pour-2013.php

Je pense que l'on peut dire merci à Easyjet



Le tourisme lyonnais progresse malgré un contexte morose

Si le bilan touristique de l’été 2008, à l’échelle nationale et régionale, est en demi-teinte, celui de Lyon se révèle nettement satisfaisant, dans la lignée de l’excellent cru 2007.

Alors que d’autres grandes villes françaises déplorent une baisse de leur fréquentation (notamment la part de touristes étrangers et le taux d’occupation hôtelière), Lyon conforte sa popularité en été.

En effet, de juin à août 2008, le Pavillon de Lyon Tourisme et Congrès a accueilli 102881 visiteurs, soit + 4,3% par rapport à 2007, qui fut une année exceptionnelle.

Un visiteur sur deux est désormais étranger, avec en tête : les Britanniques, les Allemands, les Espagnols et les Italiens.

Source: Le Progrés

LYON, VICTIME DE SON SUCCÈS

À contre-courant du marché français du bureau, Lyon ne connaît pas la crise : les transactions pourraient dépasser 220 000 m² en 2008. À tel point que la Fnaim Entreprise redoute une pénurie d’offre.

« Lyon résiste à la tempête ! », se réjouit la Fnaim Entreprise. La capitale des Gaules fait preuve d’un réel dynamisme cette année, contrastant avec la morosité ambiante qui règne sur le reste du territoire. Au terme du 3e trimestre 2008, 164 000 m² de bureaux ont déjà été écoulés. Le niveau de transactions pourrait dépasser 220 000 m², compte tenu de certaines négociations en cours pour la location de surfaces dans des immeubles en construction (le Carat, Anthémis). Une bonne santé que la Fnaim Entreprise explique notamment par le niveau de loyer, jugé « encore très raisonnable ».
Mais Lyon pourrait se retrouver victime de son succès : les professionnels de la fédération craignent en effet que l’offre fasse défaut et ce, dès le 1er trimestre 2009. « En effet, à ce rythme, la commercialisation locative des immeubles actuellement en chantier à la Part Dieu sera bouclée dès l'été 2009. Dans ce contexte, le solde de la tour Oxygène (11 700 m²) sera la seule offre neuve disponible sur le quartier des affaires à Lyon et sa livraison en 2010 sera très attendue ». Par ailleurs, les programmes lancés dans les autres secteurs du Grand Lyon (Gerland, Parc technologique de Saint-Priest, Vaise, Confluence,…) ne suffiront probablement pas « lorsque la crise sera derrière nous », prévient la Fnaim Entreprise qui appelle, en conséquence, au lancement de projets d’envergure pour satisfaire la demande à partir de 2011.

Téléchargez l'étude ici:
http://emailingce.iconeweb.com/_documents/contenu/lettre_de_conjoncture_54.pdf

Source:
http://www.businessimmo.info/pages/wbg_lettre_article/fiche.php?&lang=fr&s_id=3893&s_code=081015N234

Dernière mise à jour : mardi 21 octobre 2008

Les rues de Lyon sous toutes les coutures avec Google Street View

Mis en place depuis quelques jours, le nouveau service de Google permet depuis son ordinateur de naviguer en trois dimensions dans les rues de la ville. Un attrait touristique mais aussi ludique.


Les rues de Lyon en un seul clic ? C’est désormais possible grâce à la nouvelle déclinaison virtuelle du moteur de recherche Google.

Baptisé Street View, ce service gratuit permet de naviguer à 360 degrés dans les quartiers de six villes en France. Les rues des centres de Paris, Lille, Toulouse, Marseille, Nice et Lyon ont été photographiées sous toutes les coutures.

Résultat, une visite en trois dimensions, très détaillée, comme si vous étiez piétons ou automobilistes. Exit les vues aériennes, prises par satellites, pour jouer les espions… la découverte de Lyon s’effectue de plain-pied.

Qu’y voit-on ? La plupart des rues des arrondissements lyonnais ont été numérisées, de même que certains secteurs de Villeurbanne. D’Ecully jusqu’au boulevard périphérique de Bron, on parcourt sans bouchons des kilomètres de voies.

Des plus grandes aux plus courtes : le boulevard Stalingrad par exemple qui longe le parc de la Tête d’Or (non photographié) et son axe perpendiculaire, la rue Charlie-Chaplin. A peine cent mètres de long et reconnaissable par son mur peint, représentant la silhouette du comédien en haut de forme.

Considérée comme l’artère la plus longue de Lyon, la rue Paul-Bert n’a pas eu toutes les faveurs du Google. Seule une partie a été photographiée. Depuis la place Gabriel-Péri jusqu’à la Part-Dieu, on circule à coups de clic, traversant le quartier des bijouteries et des commerces orientaux jusqu’à la Part-Dieu et sa gare. Même les trémies peuvent être empruntées.

Rapide et fonctionnel, Street View peut-il se substituer à un GPS ? Certes, le trajet devra être préparé à l’avance, mais la netteté des photos évitera de trop se perdre. A l’instar des boîtiers embarqués, le service en reprend quelques fonctionnalités.

Les points cardinaux et les sens de circulation sont représentés. On peut changer de direction à volonté, flâner le long des berges du Rhône, profiter de la colline de Fourvière ou découvrir sans bouger de son fauteuil les merveilles touristiques de Lyon.

Saint-Jean par exemple. Mieux qu’un guide, les touristes pourront baliser leur visite. Depuis la rue de la Bombarde, on admire les façades ocres et roses du Vieux-Lyon.

De la rue Tramassac, on peut se diriger vers la montée du Chemin Neuf et contempler la vue à couper le souffle de Lyon. Il ne s’agit que des rues, on passe au pied de la basilique, mais pas dans ses jardins.

Enfin, clin d’œil rue de Bonnel en passant sur le chantier de la future tour Oxygène, dont on remarque les fondations et l’ampleur des travaux… une autre forme de tourisme.

A. G.

Lien Google Street View :

http://maps.google.fr/maps/mpl?layer=c&moduleurl=http://maps.google.com/mapfiles/mapplets/sv/eul/tutorial_fr.xml&utm_campaign=fr&utm_medium=van&utm_source=fr-van-emea-fr-gns-svn&utm_term=rd&utm_campaign=fr&utm_medium=ha&utm_source=fr-ha-emea-fr-sk-svn&utm_term=street%20view

Quatre nouveaux salons pour le Centre de Congrès de Lyon

Les hôtels et autres taxis lyonnais n' ont pas fini de pleurer la perte du salon de la lingerie que les organisateurs ont préféré réorienter en 2008 sur Paris. Mais dans un contexte hyperconcurrentiel, accentué par l’émergence des marchés asiatiques, les entrepreneurs lyonnais ont d' autres raisons de se réjouir : quatre nouvelles manifestations internationales de grande taille viennent d'être annoncées pour 2009, 2011 et 2012. Elles se dérouleront au Centre de Congrès de Lyon et à Eurexpo.
L’obtention de ces manifestations est souvent le fruit de longues démarches de séduction de la part des équipes de Lyon Tourisme et Congrès impliquant de nombreuses actions de promotion et de lobbying à l’international. Ainsi, une délégation lyonnaise s’est récemment rendue en Inde afin de défendre la candidature de la ville pour l’obtention du Congrès International des Tunneliers et a décroché ce congrès pour 2011. Il rassemblera près de 1000 participants en provenance de toute l’Europe.
Dernier succès en date, la Conférence sur la Résonance Magnétique regroupera 800 congressistes en plein cœur du mois d’août, ce qui ne manquera pas de combler les professionnels du tourisme lyonnais.
Plus proches de nous, le salon FIP (Salon de la plasturgie) aura lieu du 16 au 19 juin 2009 – 10.000 visiteurs attendus – 350 exposants et le salon Lyon Hydro 2009 (hydro-électricité) se déroulera du 27 au 29 octobre 2009 - 1200 participants internationaux au Centre de Congrès de Lyon .
D' autres discussions sont en cours pour oganiser en alternance avec une ville allemande une sorte de biennale des parcs et jardins zoologiques dans le très beau cadre de la Cité Internationale (Parc de la tête d'Or).
Le Bureau des Congrès, département affaires de Lyon Tourisme et Congrès, se réjouit dans un communiqué d'avoir " soutenu avec succès la candidature de la ville de Lyon pour l’obtention de ces événements, en partenariat avec le Centre de Congrès de Lyon, Eurexpo et avec l’appui des pôles de compétitivités et filières d’excellence lyonnaises".

Source:
http://lyonenfrance-economie.blogspot.com/2008/10/quatre-nouveaux-salons-pour-le-centre.html

« Il n'y aura pas de coup de frein sur les investissements »
Gérard Collomb (PS)
Maire de Lyon et président du Grand Lyon.

De combien allez-vous augmenter les impôts des Lyonnais en 2009 ?

Rien n'est encore tranché, mais cela devrait être autour de 6 %. Cela reste raisonnable, comme par le passé, et on ne touchera plus à nos taux de fiscalité lors du mandat. Nous sommes dans une période difficile, dans laquelle on a besoin de recettes pour financer les investissements futurs.

Face à une baisse de vos recettes et une hausse des dépenses, la ville et le Grand Lyon auront-ils encore les moyens d'investir ?

On s'adapte au climat, mais en gardant un rythme de croissance élevé. A Lyon, nous avons prévu entre 90 et 100 millions d'euros d'investissements par an, contre 115 en moyenne lors du dernier mandat. Cette diminution s'explique par une baisse de nos recettes, une dotation de l'Etat en stagnation et une hausse de nos taux d'intérêt. Au Grand Lyon, où s'effectuent les dépenses qui transforment la ville, l'investissement sera de 1,95 milliard d'euros contre 1,65 milliard au dernier mandat. C'est le moment où la collectivité doit investir pour soutenir l'économie lyonnaise.

Comment allez vous faire pour garder cette marge de manoeuvre ?

Nous devrons avoir une gestion plus rigoureuse de la maison, en contenant les dépenses, notamment pour la masse salariale et le niveau des subventions. Les choix budgétaires seront plus difficiles que par le passé. Pour les subventions, certaines vont diminuer ou stagner. Nous serons sélectifs dans les attributions. Lors du dernier mandat, nous avons beaucoup augmenté le nombre de postes de titulaires. Nous visons l'effectif constant ou une moindre évolution. Le personnel sera redéployé. Certains postes ne seront pas remplacés avec les départs à la retraite, mais il y aura encore des embauches à la ville de Lyon. Quand on ouvre une crèche par exemple, il faut du personnel.

La mairie va-t-elle réduire son train de vie ?

Oui, car il faut donner l'exemple. J'ai demandé que l'administration baisse ses dépenses. On va aussi veiller aux voyages à l'étranger, qu'ils soient utiles et rapportent à la ville de Lyon.

Des projets seront-ils affectés par cette crise ?

Il n'y aura pas de coup de frein sur les investissements par rapport au précédent mandat, sauf en cas de grave récession. Quelques projets pourraient être affectés, mais rien de significatif. Nous ferons bien les aménagements des rives de Saône, du tunnel de la Croix-Rousse, du pont Schuman, de l'Hôtel-Dieu, de la rue Garibaldi, du parc Sergent-Blandan, du quartier Mermoz, de la Duchère. La place des Terreaux sera requalifiée et nous allons investir sur les modes doux et la zone 30...

Il y a pourtant des incertitudes concernant le remonte-pente cyclable du tunnel de la rue Terme et le plan piscine ?

Pour le remonte-pente, j'hésite encore. C'est un projet très emblématique mais qui coûte 15 millions d'euros. C'est cher. J'en ai envie, mais il faut regarder la réalité des chiffres. Quant au réaménagement de la piscine du Rhône, pour qu'elle puisse ouvrir toute l'année, c'est un projet que je veux garder.

Quel bilan faites-vous de ces six premiers mois marqués par des revers, comme la contestation du projet de Grand Stade ou l'échec de Lyon 2013 ?

En six mois, nous avons impulsé une nouvelle dynamique. La grande différence avec le précédent mandat, c'est qu'il n'y a pas eu d'absence de continuité. On n'a pas l'impression d'une ville arrêtée. Et il n'y a pas eu de revers. Le stade continue à avancer. On obtiendra gain de cause, et il se fera. Et je souhaite bon vent à Marseille, capitale européenne de la culture en 2013, compte tenu de l'état de leurs finances locales. Ce n'est pas un échec. Personnellement, je n'ai jamais cru que Lyon serait choisie car j'ai toujours pensé que cette décision serait très politique.



Recueilli par Frédéric Crouzet - ©2008 20 minutes

Source:
http://www.20minutes.fr/article/266810/Lyon-Il-n-y-aura-pas-de-coup-de-frein-sur-les-investissements.php

6% d'augmentation c'est énorme. Deux fois l'inflation. !!

Il a qu'à abandonner son ignoble projet de la rue Garibaldi. Et pourquoi refaire les Terreaux ? Il y a des endroits bien plus urgents à refaire. On refait déjà Bellecour et les Jacobins, ça fait déjà beaucoup de places en presqu'île.

Et puis le petit coup d'hypocrisie pour terminer : "Ce n'est pas un échec. Personnellement, je n'ai jamais cru que Lyon serait choisie car j'ai toujours pensé que cette décision serait très politique."

Mais bien sûr, on y croit tous.

J'avoue, il me déçoit là....

Je suis assez d'accord au sujet de tous tes commentaires...
Au sujet de la place des Terreaux, c'est probablement car elle est juste sous les fenêtres de l'hôtel de ville...

Antho a écrit:

Je suis assez d'accord au sujet de tous tes commentaires...
Au sujet de la place des Terreaux, c'est probablement car elle est juste sous les fenêtres de l'hôtel de ville...

Oui . N'empêche que je trouve qu'elle vieillit plutôt bien cette petite place.