LES GRANDS PROJETS URBAINS A LYON
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 Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008

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Kris69




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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime28/10/2008, 14:00

Il faut rappeler que pour la place des Terreaux, Buren et Drevet, les urbanistes et architectes de la réhabilitation de la place sont mécontents de l'Etat, de la dégradation et de l'utilisation de la place. Je pense que c'est une réponse de Collomb à ses reproches.
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biglower
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime28/10/2008, 23:31

Et pourquoi ce "mécontentement" ? Je la trouve très bien. Shocked
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le 6
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le 6


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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime28/10/2008, 23:50

Mécontents de l'utilisations de la place ? Ce n'était pas dans leur cahier des charges de devoir faire passer des bus dessus ?
Parceque c'est vrai quelle peut être bien : en refaisant le revetement tous les 3 ou 4 ans, c'est normal !
Mais ce que je trouve moins normal, c'est qu'on dépense du fric pour entretenir un truc qui n'est pas fait pour rouler dessus. Evil or Very Mad
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Bis
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime29/10/2008, 00:21

Ce sont les dalles qui commencent à bouger... enfin, du moins, ce que j'en ai vu en m'y promenant... Et les petites fontaines qui agrémentent la place n'ont plus l'air de fonctionner... très souvent...

Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Terreauxbz2
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Antho
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Antho


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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime30/10/2008, 19:12

UNE VILLE EN CRISE

I - Où en est financièrement la ville de Lyon ?

Elle-même ne le sait pas encore totalement. Certaines inconnues demeurent pour connaître avec précision les recettes en 2009. Quelles seront les bases fiscales ? Quels seront les droits de mutation (taxe prélevée à chaque changement de propriétaire d'un bien immobilier) ? Et la taxe prélevée sur le casino ? Deux recettes dynamiques qui risquent de pâtir très vite de la crise. La municipalité bâtit des scenarii, qui pourraient être révisés en cours d'année. Deux comités ont d'ailleurs été mis en place, pour adapter en progressivement les dépenses aux recettes réelles. L'un adaptera les dépenses de fonctionnement, l'autre les investissements. Présidé par l'adjoint aux Finances, ils réuniront les adjoints aux délégations les plus gourmandes afin de freiner les dérapages incontrôlés de certains.

Pour l'instant, la Ville sait surtout qu'elle va devoir resserrer partout en fonctionnement, et elle envisage de réduire d'environ 25% ses investissements. Elle table pour l'instant sur un montant de 90 à 100 millions par an pour ses programmes d'investissement, contre 120 en moyenne dans le premier mandat. Il faudra faire des choix, et élaguer un peu dans le catalogue des promesses que Gérard Collomb avait énuméré dans sa campagne électorale.

A plus long terme, la Ville risque de souffrir beaucoup plus. Parce que les caisses de l'Etat ne se seront pas remplies entre temps. Parce que la crise qui s'annonce risque d'avoir des conséquences sur les rentrées d'argent dûes à la fiscalité locale. La fin de la forte dynamique de création de logements aura par exemple des incidences directes sur les taxes d'habitation et les taxes sur le foncier bâti.

II - Pourquoi la situation s'est-elle dégradée ?


Pour plusieurs raisons, que l'ont peut diviser en trois catégories. Celles qui tiennent à la crise, à l'inflationniste et à la récessionniste. Celles qui tiennent au recul financier de l'Etat. Et celles qui tiennent à la propre gestion municipale.

La crise. La ville de Lyon met en avant la baisse des droits de mutation (taxe prélevée à chaque changement de propriétaire d'un bien). Cette ressource a été particulièrement dynamique pendant quinze ans, mais les demandes de permis de construire ont été divisées par quatre en deux ans. Gloups. Du coup la taxe, qui représentait 5% des recettes à Lyon cette année (24 millions d'euros en 2007), est prévue à la baisse de 10% l'an prochain. Même chose pour la taxe sur le casino que perçoit la ville, et qui risque de baisser de 20% l'an prochain.

Dans le même temps, les dépenses flambent au rythme des matières premières. L'indice du coût de la construction a augmenté de 22,5% en trois ans, avec la hausse de l'asphalte, du sable, du ciment, du fer, etc. De la même façon, l'énergie flambe (+8% pour Lyon). La ville a compensé en contractant pour ses investissements un prêt dont la courbe des taux est inversement proportionnelle à celle du pétrole. Un prêt structuré, ce qui est très mal vu en ce moment, mais qui vient équilibrer les fluctuations du pétrole. Tous les voyants ne sont cependant pas au vert pour les frais financiers de 10% (on y revient demain), qui progressent de 10%.

L'Etat. Ses caisses sont vides, circulez, y'a plus grand chose à voir. Certaines dotations stagnent, et les autres régressent. Ainsi la dotation globale de fonctionnement 2009 ne devrait progresser que de 2%, soit moins que l'inflation. Et encore, elle n'augmente que parce qu'elle prend en compte, comme elle doit le faire tous les sept ans, la hausse démographique de la ville (+5% depuis le dernier recensement). Les autres dotations sont en baisse, notamment le fond de compensation des pertes dues à la réforme de la taxe professionnelle. Au total, les compensations étatiques sur la taxe d'habitation, la taxe professionnelle et sur le foncier bâti reculent de 1 million d'euro.

La ville. Enfin pour ce qui concerne la ville, la crise, qui a très bon dos, va aider à faire passer la pilule, à masquer les dérapages locaux. Les dépenses de personnel se sont envolées, atteignant près de 300 millions d'euros en 2007 (+ 4%). La municipalité explique qu'elle a beaucoup investi dans les grands équipements, les crèches, les écoles (etc.), ce qui génère ensuite des coûts de fonctionnement. « Une bibliothèque qui coûte 3 millions d'euros à la construction coûtera ensuite 3 millions d'euros tous les ans en fonctionnement », illustre ainsi un membre du cabinet de Gérard Collomb.

Mais les livraisons d'équipements ont été regroupées en fin de mandat, ce qui a permis beaucoup de rubans à couper avant les élection, mais provoque une progression brusque des dépenses de personnel. En interne, certains suggèrent que toutes les embauches et augmentations n'étaient pas nécessaires. "Il y a eu beaucoup de laissez-aller, notamment en fin de mandat", résume pour l'oppostion le maire UMP du 2è arrondissement de Lyon Denis Broliquier. L'élu prend l'exemple des Berges du Rhône, réaménagées pour devenir lieux de promenades piétonniers. Belle réussite de Gérard Collomb, concède-t-il. Sauf que, tempère l'opposition, "ils n'ont absolument pas anticipé les dépenses de fonctionnement qui découleraient du succès de cet aménagement: entretien, sécurité, nettoyage…". Au sein même de la majorité, des élus confient que l'administration a mal anticipé les effets sur le fonctionnement des dépenses d'investissement. Quelques explications de texte ont fait trembler les murs de la mairie, ces dernières semaines.



III - La collectivité est-elle touchée par les prêts toxiques ?


Lyon possède des « prêts structurés », dont on parle beaucoup en ce moment, mais à hauteur de 7% seulement de l'ensemble de ses encours, et avec un mécanisme qui les rendrait beaucoup moins dangereux que certains produits acquis par d'autres collectivités, qui se sont débrouillées pour payer moins d'intérêt à court terme, au risque de frais financiers potentiellement colossaux, et indexés sur des événements incontrôlables. A Lyon, pas de bombes à retardement de ce type parait-il. La dette de la ville se divise en 39% de prêts à taux fixes, 40% de prêts à taux variables, 21% d'emprunts structurés (basés sur des index qui font évoluer les taux en fonction d'options qui se déclenchent dans certains situations, plus ou moins prévisibles). La ville se serait protégée en accompagnant les emprunts de ce type de plafonds protecteurs qui empêcheraient les taux de grimper au-delà de 7%.

Paradoxalement, l'un de ces prêts structurés, mis au point avec la Royal Bank of Scotland, a valu à la ville de Lyon un prix de l'innovation financière, délivré par l'association des directeurs financiers des collectivités. Son taux est inversement proportionnel à la courbe du pétrole. Ainsi, ils baissent lorsque le baril dépasse un certain niveau. Mais grimperait s'il devait s'effondrer. Le risque reste assez limité, et les économies d'énergie réalisées compenseraient.

IV - Quelles sont les marges d'économies de la ville ?


Elles sont assez classiques, et assez peu nombreuses. Les impôts vont augmenter plus qu'il n'était prévu (6 au lieu des 4% annoncés), et la plupart les budgets de fonctionnement et d'investissement seront taillés. La Ville va d'abord devoir serrer les dépenses en limitant surtout les embauches et les reconductions de contrat. En interne, certains parlent d'une centaine d'emplois supprimés à court terme. Les syndicats sont inquiets et des réunions ont eu lieu avec la direction générale. « Il n'y a pas de plan prévu », assure Jean-François Lanneluc, directeur de cabinet du maire. Qui confirme en revanche que tous les départs en retraite ne seront plus remplacés. « Une réflexion est en cours, précise-t-il, pour que les économies soient équitables et pertinentes. » Dans ce contexte, certaines embauches de chargés de mission, récompensés de leur aide aux dernières municipales ou cantonales, passent très mal.

La ville va aussi tenter de refourguer au Grand Lyon certains postes de dépenses. Ces transferts de compétences ne peuvent cependant se faire qu'en renversant à la communauté urbaine les recettes qui correspondent aux dépenses de fonctionnement de le compétence, au moment de son transfert. L'enjeu est donc de faire glisser vers le Grand Lyon ce qui ne coûte pas trop cher pour l'instant, mais coûtera cher plus tard. Une stratégie diversement appréciée par les maires des autres communes du Grand Lyon.

Selon nos informations, la ville envisage ainsi de transférer son couteux projet de festival international de cinéma. Festival qui doit être géré par Thierry Frémaux, directeur de l'Institut Lumière et du festival de Cannes. L'équipement polyculturel prévu à Vénissieux sera également de compétence communautaire s'il se construit. Et d'autres compétences pourraient glisser, comme le tourisme, l'éclairage public, l'accès à la voirie pour les handicapés, etc. Des synergies pourraient également être recherchées entre les deux collectivités. Le directeur général des services de la communauté urbaine, Benoit Quignon, s'en va en janvier. Le moment rêvé pour esquisser un rapprochement entre les deux administrations ?
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Antho
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime30/10/2008, 19:12


V - Quels éléments du programme se feront de toute façon ?


Pour l'instant, les arbitrages semblent pencher pour un recentrage sur le social, afin d'assurer la cohésion, de soutenir les plus menacés par la crise. Le budget des Affaires sociales et celui du Logement seraient plutôt épargnés. Et la construction de logements sociaux doit se poursuivre à bon rythme.

Seront également maintenus tous les investissements obligatoires,et beaucoup de ceux qui dépendent du Grand Lyon, comme le percement d’un nouveau tube pour le tunnel de la Croix-Rousse. Rendu obligatoire suite à la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc, la construction d’un tube de sécurité parallèle au tube de circulation automobile va être réalisé (ce qui n’était pas une obligation) de façon à servir de tunnel pour modes doux : bus électriques, vélos et piétons.

VI - Qu'est-ce qui devra être abandonné ?


"Rien de significatif", assurait lundi dans le quotidien 20 Minutes Gérard Collomb. Et pourtant, opération testé par LibéLyon, lorsqu'on pose la question aux différents adjoints sur ce qu'ils feront durant ce mandat, on se heurte à un mur gêné de silence. Cette simple question qui, habituellement, déclenche chez les élus des flots continus de paroles, les laisse les aujourd'hui muets. "On ne sait rien pour l'instant, les arbitrages sont en cours et c'est tendu", résume l'un d'entre eux. Tendu, et pas très clair. Le maire annonce, rassurant, que tout n'est pas cuit, que certains projets sont encore en balance, comme le funiculaire sur la Croix-Rousse, alors que l'adjoint en charge du dossier et les services nous affirment qu'on leur a d'ores et déjà annoncé que cela ne se ferait pas.

Serrage de ceinture oblige, il va bien falloir pourtant que certains projets passent à la trappe ou à la moulinette. Les adjoints et certains maires d’arrondissements ont été prévenus : ils vont devoir définir quelques priorités seulement, sur le grand catalogue des promesses que constituait le projet de programme électoral de Gérard Collomb.

Les restrictions ne seront pas forcément visibles au premier coup d’œil. Ainsi, certaines rénovations ne seront pas annulées mais réalisées à l’économie. D'autres s'étaleront sur un plus long terme. Les projets, plutôt que d’être clairement annulés, seront « différés », « retardés ». Surtout, les investissements ne générant pas de coûts de fonctionnement auront priorités sur les autres. Comme le résume l’un des adjoints : «en ce moment, toute mesure qui ne coûte pas chère est la bienvenue ».

Certains projets sont cependant purement et simplement rayés de la carte du mandat. Le centre centre nautique Sergent Blandan promi dans le programme ? Il a coulé. Le remonte-pente de la Croix-Rousse, qui devait permettre aux piétons, cyclistes et poussettes de gravir la colline sans effort via le tunnel de l’ancienne ficelle. Estimé entre 15 et 18 millions d’euros, il ne se fera a priori pas sous ce mandat. « C’est dommage, bien sûr, parce que c’était un projet très innovant, regrette Gilles Vesco, vice-président du Grand Lyon en charge des nouvelles mobilités urbaines. Néanmoins, concède-il, nous savons que nous avons des choix budgétaires à faire, il faut prendre en compte le principe de réalité. S’il faut arbitrer entre le funiculaire et continuer le développement du réseau de pistes cyclables, on choisi les pistes, c’est évident ».

La culture et l’évenementiel sont aussi bien partis pour faire les frais des restrictions. Ainsi l’éphémère projet de recouvrir durant quelques jours les berges de neige en novembre, pour faire faire de la luge aux enfants. Le projet passe discrètement à la baille, ce qui épargne à Gérard Collomb 45.000 euros, et la colère de nombreux élus qui trouvaient l’événement plus « Dubaï » que « Grenelle ». L'opposition s'en frottait d'avance les mouffles, et Fouzia Bouzerda (MoDem) n'a pu s'empêcher, lors du dernier conseil municipal, de dénoncer le projet, même s'il avait été retiré.

Autre projet en passe de tomber à la flotte : « la fête des Merveilles », annoncée dans le programme électoral comme un grand événement populaire et festif autour de la thématique des fleuves. Le projet aura visiblement du mal à refaire surface.

La salle de concert de 10000 places se fera également attendre, à moins qu'elle puisse être entièrement financée par le privé, par exemple en devenant un lieu dédié aux concerts et au sport. Au dernières nouvelles, l'ancien tennisman Gilles Moretton restait intéressé par l'aventure.

L'aménagement des berges de Saône, lui, n'est pas supprimé. Mais il est désormais prévu sur un calendrier plus long. Les quais les plus fréquentés, donc les plus centraux, pourraient être réalisés sur le mandat. Le reste attendra sans doute un peu plus.

Denis Broliquier, maire du IIe arrondissement, craint par ailleurs un « demi-aménagement » de la place Bellecour. Gérard Collomb l'a rassuré sur ce point au dernier conseil, en ajoutant que la place des Jacobins serait également refaite durant le mandat. Les projets grandioses autour du site de l’amphithéâtre des 3 Gaules attendront en revanche. La mairie explique que les procédures à mettre en oeuvre, les fouilles à mener, étale de toute façon ce projet sur une durée plus longue qu'un mandat.L'Hôtel Dieu fera en revanche l'objet de réaménagement puisqu'il ferme en partie en janvier. « Mais les projets dépendront des moyens », convient la mairie. Le sort de la jungle asiatique du parc de la tête d’or, qui sent pour l'instant plus le sapin que l’orchidée sauvage, ne serait pas encore scellé.

Les maisons de retraite, point faible du précédent mandat de Gérard Collomb, seront rénovées comme prévues. Mais pas au rythme prévu. "Tout ne se fera peut-être pas dans le mandat", explique Pierre Hémon, l'adjoint en charge du dossier.

Pour ce qui concerne la petite enfance, Gérard Collomb avait promis lors des municipales de « répondre à 90% de la demande » de garde d'enfants, en ouvrant 744 nouveaux berceaux et en améliorant les autres modes de garde. « Cela reste notre priorité mais il faudra peut-être quelques années de plus pour l'atteindre », convient Yves Fournel, adjoint (Gaec) à l'éducation et la petite enfance.

VII - Les impôts seront-ils impactés ?

Plus qu'il n'était prévu. Pendant la campagne municipale, alors que Dominique Perben promettait de ne pas toucher aux taux, Gérard Collomb annonçait la couleur. Il augmenterait, disait-il, de 4% à la ville. Six mois plus tard, il annonce 6%. Sachant que des scenarios plus élevés, jusqu'à 8% ont été étudiés par les services. Elus et fonctionnaires glissaient d'ailleurs souvent, ces dernières semaines, que Paris allait relever ses taux de 8%. Histoire de préparer le terrain. L'annonce des hausses a déclenché aussitôt la colère de l'opposition. "Soit il a menti durant sa campagne, soit il ne tient pas ses promesses", déclare le groupe UMP à propos de l'annonce de hausse faite par Gérard Collomb. Ce dernier avance la conjoncture, la crise, la récession. Or une bonne partie des données étaient prévisibles au moment de la campagne électorale. Le maire, qui tient par dessus tout à ne jamais se faire prendre en flagrant délit de promesses non tenues, savait-il exactement quelle était la situation financière de sa ville ?

VIII - Quid du Grand Lyon


Au Grand Lyon, la situation financière est moins dégradée qu'à la ville. Même si les communautés urbaines se plaignent, elles aussi, du désengagement de l'Etat (lire), elles restent mieux servies que les autres collectivités. Le Grand Lyon va cependant devoir laisser se dégrader un peu ses ratios financiers, et augmenter lui aussi ses impôts. Mais c'est moins simple à décider que dans une ville. La hausse des taux d'imposition des communautés urbaines est forcément lié au taux d'imposition des communes qui la composent. Et ne peut en effet excéder 1,5 la moyenne pondérée des hausses votées par les communes. Les responsables financiers du Grand Lyon poussent du coup les villes à augmenter leurs taux, mais certains élus traînent des pieds, car ils ont promis le contraire à leurs électeurs.Et ne voient pas pourquoi ils paieraient pour éponger les malheurs financiers des autres, et notamment de la ville centre.

La confusion fréquente et parfois entretenue entre Lyon et Grand Lyon permet à Gérard Collomb de ne pas trop rentrer dans le détail des projets abandonnés pour la ville (lire question VI). Après avoir renoncé à présenter un plan de mandat, le maire a finalement décidé de mettre en perspective son mandat à venir en présentant conjointement ce qui se fera, tant sous la compétence de la ville que de celle du Grand Lyon, où près de 2 milliards d'investissements sont prévus. Traditionnellement, la ville centre récolte un tiers de cette somme (un autre tiers va aux équipements d'agglomération, le reste aux autres communes).

Alice GERAUD et Olivier BERTRAND

Source:
http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/2008/10/gros-plan-sur-l.html
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime31/10/2008, 00:36

Et bien c'est pas très réjouissant. Mais je maintiens qu'ils devraient abandonner leur truc de la rue Garibaldi.

En tous cas, ça m'étonne (dans le bon sens), que libé critique comme ça la municipalité socialiste. Comme quoi, ça doit vraiment être vrai. C'est assez lamentable.
Merci Antho pour ces infos. C'est toujours bon à prendre moi qui me demandait (déjà avant les élections), quelle était la situation financière de la ville.
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime3/11/2008, 11:02

Que seront les campus lyonnais de demain?

Retenu parmi dix projets de rénovation des campus en France, le dossier du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur de Lyon est remis aujourd’hui au Ministère. Une exclusivité du Progrès

1 Où seront les futurs étudiants et chercheurs?


Surtout à Villleurbanne et dans le 7e arrondissement lyonnais, en face de Bellecour jusqu’à Gerland. Selon le projet, la Doua, rebaptisée LyonTech se dotera de deux « hôtels à projet », une Maison de l’innovation et de la compétitivité.

Le campus recevra l’Inria (recherche en informatique et en automatique) l’Observatoire de Lyon, et « potentiellement » l’École centrale (aujourd’hui à Ecully).

Une extension de 10000 m2 est par ailleurs prévue pour accueillir des entreprises.

A Lyon, le nouveau campus Charles-Mérieux s’étalera de Lyon 3 aux Écoles normales supérieures (sciences et lettres), voire au centre hospitalier universitaire Lyon-sud.

2 Des nouveaux locaux à Gerland


Pour densifier cette ligne virtuelle (3 km de Lyon 3 aux ENS et 7 km jusqu’à Lyon sud !) un nouveau complexe immobilier s’érigera sur l’immense parcelle Nexans (avenue Jean Jaurès). Il comprendrait notamment un centre de recherche autour de l’image, un restaurant universitaire et plusieurs équipements dédiés à la vie étudiante. Ce quartier accueillera aussi l’ISARA (formations agricoles) et les 3 000 étudiants de l’EM Lyon… Si l’école de management d’Ecully trouve les 65 millions qui lui manquent pourun déménagement chiffré à 220 millions.

Et les autres? Les deux campus devraient recevoir près de la moitié des 120 000 étudiants de l’agglomération.Environ 40 000 autres resteront sur Bron, répartis entre la Porte des Alpes (Lyon 2) et Rockfeller (Lyon 1). Les autres se partagent principalement entre Lyon 8e, Lyon 2e, Vaulx-en-Velin, Marcy-l’Etoile…

3 Travailleront-ils autrement?

Le projet lyonnais regroupe des compétences autour de thématiques. Fi d’un paysage universitaire éclaté, où chacun protège ses prérogatives en dépit des doublons. Fluidité, partenariats, mutualisation, transdisciplinarité, lieux de vie étudiante partagés sont des termes chers aux promoteurs du projet. D’où des terrains d’entente. Le pôle « image » rassemblera les sciences de la vie, chères à Lyon 1, les sciences humaines, fleuron de Lyon 2, les juristes de Lyon 3. Une Maison des langues et un Institut des religions et de la laïcité associeront Lyon 2 et Lyon 3. Les scientifiques de l’ENS espèrent travailler avec les managers de l’EM.

4 Vivront-ils autrement?


Sans doute. Ne serait-ce que grâce aux 1 500 logements et 1 500 couverts de plus projetés, et aux 400 places pour accueillir des chercheurs dans des faculty houses. Les travaux d’isolation thermique et acoustique amélioreront aussi leur confort. Les transports urbains devraient enfin être facilités, notamment la liaison Gerland-Saint-Genis-Laval, Gerland-Confluent ou sur l’avenue Jean-Jaurès, peu propice aux déplacements doux.

5 Combien ça coûte?


Initié par l’État, le plan Campus national mise sur 5 milliards sur vingt ans, fruit des 3,7 milliards placés des actions EDF. Il finance des opérations immobilières. Lyon cité campus fait partie des dix projet retenus par le Ministère. Il est chiffré à 719 millions, dont 590 demandés à l’Etat. Le reste est essentiellement attendu des collectivités. La Région assure déjà 85 millions, la Communauté urbaine 32. Le conseil général promet son appui. L’État devrait préciser son apport d’ici fin novembre… pour des premières pierres en 2012. Au total, près de 130 000 m2 supplémentaires sont attendus à l’horizon 2020.

6 Qui sont les gagnants?


On s’en doute, les discussions ont été serrées entre les membres du PRES, pilote du dossier. On l’aura compris aussi, Lyon 1 (35 000 étudiants) et les ENS (environ 2 000) se taillent la part du lion. Le campus à l’américaine de la Doua redécoupé en quartiers (chimie, physique et nanotechnologies, biologie, informatique et ingénierie) absorbe 301 millions. Le campus Mérieux en attend 192,9 dont une bonne part consacrée au nouveau bâti sur Jean-Jaurès, aux deux restaurants de Gerland, et à la rénovation des ENS.

Muriel Florin


mais aussi des écueils


La liste des arguments est convaincante. Faire converger diverses disciplines, croiser les compétences de plusieurs universités et écoles; structurer les campus autour de thématiques; renforer des pôles d’excellence pour hisser l’université de Lyon dans le « top 30 européen d’ici 2015 »; nouer des partenariats avec les entreprises; accueillir davantage de chercheurs et doctorants... Le dossier monté par le PRES de Lyon répond parfaitement à la demande du ministère de la Recherche et de l’enseignement supérieur. Il a aussi l’avantage d’être soutenu par des collectivités, la Région en tête. Histoire d’inciter l’Etat à ne pas lésiner. Plusieurs points d’interrogation demeurent cependant. D’abord le devenir de la Porte-des-Alpes, et de Rockfeller. Figurant dans le projet initial du PRES, ces sites ont été éliminés fin mai du plan lyonnais. Car le ministère a jugé que les campus Mérieux et la Doua étaient les « seuls à disposer d’une visibilité internationale. » Un risque d’aboutir à des campus « à deux vitesses » même si la Région a promis d’aider les deux sites. Pour patienter, une étude sur la Porte-des-Alpes est lancée... Les financements publics et privés posent aussi question : force est de constater que l’Etat tarde déjà à assurer ses promesses dans le cadre du contrat de plan Etat-Région. Par ailleurs, la crise fragilise la rentabilité des actions EDF, et refroidit les investisseurs privés qui doivent en principe participer, selon les règles imposées par le ministère.

M.F


Source: Le Progrés
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime4/11/2008, 21:48

Et ben je sais pas comment ils vont trouver la place de loger 10 000m² d'entreprises + Centrale ! Shocked Shocked Parce que à la Doua, ça commence vraiment à saturer niveau espaces libres, sans parler du tram qui sature encore plus, et des places de parking qui se font de plus en plus rares...
Comment on va faire quand ce sera fait pour se rendre à la Doua sans se battre pour entrer dans le tram, ou pour trouver une place de stationnement. Shocked

Il va falloir penser à amener le métro et/ou faire des parkings souterrains... Rolling Eyes
Tout ça me fait penser aux arguments des antis grand stade. On voit les choses en grand sans même se poser la question de l'accessibilité. Rolling Eyes
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Risques technologiques: une nouvelle carte pour le couloir de la chimie

Gérard Collomb, président du Grand Lyon, en compagnie des maires concernés a participé hier à une réunion organisée par le préfet sur le plan de prévention des risques technologiques de la vallée de la chimie au sud de Lyon…

Il en est ressorti qu’une concertation avec les communes sera mise en place pour les modifications à apporter au plan local d’urbanisme. De nouveaux éléments transmis lors de cette réunion devraient permettre de libérer des espaces urbains.

Source: Le Progrés
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Le plan de Gérard Collomb pour le Grand Lyon

Deux milliards d’euros d’investissement en six ans, « c’est un ballon d’oxygène pour les entreprises », a déclaré le président de la communauté urbaine en dévoilant son plan de mandat


Développement économique, solidarité sociale et territoriale, développement durable.Ce sont les trois priorités du Grand Lyon pour les six ans à venir. Gérard Collomb présentait hier à la presse son plan de mandat, chiffré à deux milliards d’euros (lire ci-dessous).Bien que préparé dans un contexte économique morose, il tourne a priori le dos à la fatalité. « Il faut investir.Les communes ne doivent pas baisser les bras » a assuré Jacky Darne, vice-président chargé des finances.

« Injecter 2 milliards, c’est un ballon d’oxygène pour les entreprises » a précisé Gérard Collomb. Plus qu’un plan de mandat du Grand Lyon, c’est un « modèle de société différent » que suggère son président. « Nous pensons l’agglomération à vingt ou trente ans » ajoute-t-il avant d’utiliser une formule qui réunit ses trois priorités : « conjuguer habitat et secteur économique en faisant pénétrer la nature au cœur de la ville. »

En quoi consiste ce plan de mandat? En matière d’investissements, rien d’étonnant à ce qu’il ressemble au projet présenté durant la campagne électorale : développement de la Part-Dieu (Collomb a évoqué hier la troisième tour), aménagement de Garibaldi, Sergent Blandan, mais aussi de Confluence,Gerland, Grand-Clément, carré de soie, du Grand stade et des berges de la Saône (premières esquisses en décembre). Le président du Grand Lyon prévoit aussi d’augmenter les capacités d’accueil à Eurexpo en améliorant la desserte routière et les transports en commun (prolongement de T2).

Ces investissements sont liés au développement économique de l’Est lyonnais et… au Grand stade. 85 millions seront consacrés au réseau de transportsReal et 30 millions aux modes de déplacements doux (construction de 30 km de pistes cyclables). Sont aussi évoqués la création de parcs relais à la Part-Dieu (2009) au pôle d’échanges de Oullins-La saulaie (fin 2013), aux gares d’Alaï (fin 2012), de Saint-Germain et Rillieux, ainsi que les travaux de la halte Jean Macé et de la gare Saint-Paul.

Pour l’instant Collomb n’envisage pas de rogner sur ces investissements mais au gré des circonstances économiques futures, il se laisse la possibilité de les mener à terme plus ou moins rapidement.Voire après la fin du mandat.Pour preuve, ce n’est pas le plan de mandat complet, un lourd document sur lequel travaillent encore élus et services que le président du Grand Lyon a remis à la presse hier.Seulement un texte synthétique de onze pages.

Jacques Boucaud

Source: Le Progrés
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Magique, l’édition 2008 de la fête des Lumières

Elle aurait dû coïncider avec le sacre de Lyon capitale européenne de la Culture. Autant dire que les festivités du 8-Décembre n’ont pas été pensées à la baisse. Spectacle et féerie sont au programme. En avant-première...

« Un instant magique ». C’est en ces termes que Najat Vallaud-Belkacem, adjointe aux Grands événements, évoque la prochaine fête des Lumières. Avec un budget de 2 millions d’euros contre 1,8 l’an dernier, the « light show » ne sera pas touché par la crise. « Malgré le contexte économique plus dur, on a réussi à maintenir un fort taux de participation du privé, de l’ordre de 30 % », se félicite l’adjointe, en évoquant « une réelle coproduction ».

Consciente d’hériter d’une « sacrée responsabilité » sur cet événement capable de drainer 3 millions de spectateurs, Najat Belkacem qualifie dans le même temps son enthousiasme « d’énorme ». « L’envie était d’être inventif, d’essayer des choses nouvelles et originales tout en investissant également dans ce qui marche ».

Parmi les valeurs sûres, Patrice Warrener revient (l’an dernier il colorisait la cour intérieure de l’hôtel de ville) et se voit confier l’illumination de la cathédrale Saint-Jean. Yves Caizergues, concepteur lumière qui intervient régulièrement sur le festival des Nuits sonores, sera aux manettes de Fourvière, habitée par des divinités.

L’équipe de la fête des Lumières s’est en outre employée à conjurer les « flops » enregistrés ces dernières années place des Terreaux. Verdict dans un mois tout juste sachant que la société Spectaculaires qui œuvrera sur le site, n’a pas vu petit en imaginant un géant jouant aux cubes avec les immeubles. Du lourd également place des Célestins avec la projection d’images XXL. La place des Jacobins fait déjà envie prise en main par l’agence Tagada et ses poissons lumineux suspendus à la fontaine, elle-même illuminée.

Les berges du Rhône n’échapperont pas au rayonnement des néons et des leds, avec de la musique en prime. Désengorger la presqu’île qui, chaque année, déborde un peu plus, est de l’ordre de la nécessité. Ainsi, une promenade qualifiée d’abyssale, qui devrait être pour le moins étrange, doit permettre d’éloigner les visiteurs en direction du parc de la Tête-d’Or.

Sécurité toujours, des spectacles plus courts (7 minutes en moyenne) empêcheront les spectateurs de stationner trop longtemps sur une même place. La mise en œuvre d’un plan ORSEC conjugera les moyens en terme de gardiennage, d’effectifs de police et de personnels de secours et de soins.

Les quartiers ne sont pas oubliés. Les jardins d’hiver de Matthias Degoul, dans le 9e arrondissement, promettent beaucoup. « L’enfance est très présente », souligne encore Najat Vallaud-Belkacem. Et si ce n’était pas innocent…

Dominique Menvielle

> Fête des Lumières, du 5 au8 décembre.

Source: Le Progrés
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime7/11/2008, 19:13

La Fête des Lumières va vous en faire voir de toutes les couleurs

Le 8-Décembre sera une nouvelle fois l’occasion pour Lyon d’afficher son savoir-faire en matière de mise en lumière. L’édition 2008 tiendra-t-elle ses promesses? La Ville est chaque année plus attendue

Dévoilée en avant-première dans nos pages, l’édition 2008 a fait l’objet d’une présentation détaillée hier au musée des Beaux-Arts. « Un très bon cru, » prédit la Ville. Un cru qui pourrait bien faire oublier l’enthousiasme mesuré des dernières années.
Tous les regards seront tournés vers « On dirait que... », la projection d’images à la fois enfantine, joyeuse et spectaculaire promise place des Terreaux. Aux manettes, Benoît Quero et les Allumeurs d’images, grands spécialistes du genre. Les éditions qui n’ont pas atteint des sommets dans la cote d’amour du public, coïncident en effet avec les années où les Terreaux enregistraient des bides.
L’équipe Fête des Lumières a retenu quelques autres valeurs sûres dont Patrice Warrener qui se prépare à coloriser la cathédrale Saint-Jean; dont Plisson, Breton et Brusk à découvrir, place Bellecour, dans un exercice de graff et calligraphie en lumière éphémère. « La prise de risque ne peut pas être tous azimuts, » faisait remarquer hier un partenaire. Même si chaque année des cartes blanches sont données.
Et il est sans cesse davantage question de led (diode), de néons, voire de « projos » de puissance exceptionnelle (ce sera le cas aux Terreaux, avec images haute définition), que de lumignons. Mais les Lyonnais veillent (8 millions ont été vendus l’an dernier), et chacun sait désormais que les prouesses technologiques apportent aussi des émotions vraies.
Et parce qu’éclairer mieux et consommer moins reste un objectif malgré les apparences, des débats liés aux thématiques de l’éclairage urbain sont prévus cette fois encore durant les festivités. Parfois raillée, la débauche de lumière sur quatre jours, n’occasionne en effet « que » 3 500 euros de surcoût de consommation se plaisent à répéter les organisateurs. Il ne s’agit pas d’un détail. Et puisqu’on est dans les chiffres, rappelons que le coût du 8-Décembre à Lyon, est de 2 millions d’euros, dont 800 000 apportés par le club des partenaires devenu incontournable. Y figurent des fondateurs de l’événement, EDF et le Mat’Electrique, tous deux présents auprès de la Ville dès 1999. Des chiffres encore: « Non pas 4, mais 5 millions de visiteurs, serait pour nous le meilleur encouragement ».
Le sénateur maire de Lyon Gérard Collomb veut plus. Toujours plus. Et pour cause.
Il n’y a finalement rien de mieux que la Lumière pour faire rayonner Lyon.

Dominique Menvielle


> Note
Fête des Lumières, du 5 au 8 décembre, de 18 heures à 1 heure dans toute la ville

Source: Le Progrés
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime7/11/2008, 19:53

La grande roue sur le fil

Ce devrait être une des principales attractions de la Fête des lumières. Mais les organisateurs des festivités du 8 décembre ont passé hier sous silence le beau projet envisagé sur la place Bellecour : l'illumination de la grande roue, avec la projection en son centre d'oeuvres du musée des Beaux-Arts. Selon nos informations, ce projet baptisé « La grande roue des Beaux-Arts » n'est toujours pas sûr d'aboutir. « Il faut finaliser les partenariats pour les financements et il y a aussi des difficultés techniques », explique-t-on à la mairie de Lyon. Les organisateurs doivent se rendre à Cologne où est actuellement installée la Europa Rad, la grande roue qui arrivera à Lyon dans les prochaines semaines. Des projections sur grande roue avaient déjà été réalisées à Francfort en 2005 avec la participation des musées de la ville.

Frédéric Crouzet - ©2008 20 minutes

Source:
http://www.20minutes.fr/article/270572/Lyon-La-grande-roue-sur-le-fil.php
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Le Progrès du vendredi 21 novembre 2008


Notre-Dame de Fourvière réussit son ascension


Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Statuegb7

La restauration du clocher de la chapelle de la Vierge terminée, la statue de Marie a repris hier soir sa place à Fourvière. Un moment apprécié des participants, ne serait-ce que du point de vue de la prouesse technique

«Je ne vous demande pas où vous allez». Dès la montée à Fourvière en funiculaire, hier après-midi, il n’était question que de la statue de la Vierge et de sa réinstallation programmée à 17 heures. «Beaucoup regardent depuis Saint-Jean mais j’ai préféré remonter» expliquait une habitante du 5e arrondissement qui, s’étant trompée d’horaire, faisait le déplacement pour la seconde fois. La vision d’un parvis noir de monde l’attendait au sortir du funiculaire.

«Cette statue n’est pas seulement un bel objet. Elle est comme l’icône de Marie qui veille sur notre ville» était en train de souligner le recteur Jean-Marie Jouham, au côté du cardinal Barbarin et du professeur Durand.

«Mon Dieu!» s’est exclamée, fort à propos, Marguerite Granjon au moment où la vierge dorée a débuté son ascension. Appareil photo en main, cette Lyonnaise du 6e arrondissement ne cachait pas son émotion. «Notre-Dame des Airs» a murmuré son voisin lorsque la statue a commencé à prendre de la hauteur.

Prendre de la hauteur, c’est ce que le cardinal Barbarin a souhaité pour tous. Évoquant le cadeau fait par Marie aux Lyonnais en descendant parmi eux, l’archevêque a enjoint ses fidèles à apprendre Le Magnificat (cantique de la Vierge Marie), par cœur en retour. «Ainsi, nous aussi nous monterions ». Une proposition bien accueillie, qui risque de faire son chemin.

Mais il était temps d’assister au deuxième voyage dans les airs de Notre-Dame de Fourvière, cette fois bien positionnée. Par l’opération du grutier Buty et d’un seul technicien de chez Comte pour réceptionner la cage en acier contenant la belle enchaînée, pas plus de cinquante minutes ont été nécessaires pour que la statue retrouve un socle quitté le 27 mai dernier. Le tout dans un miracle de précision.

Entre-temps, la crainte qu’elle soit remise à l’envers commençait à étreindre quelques-uns. «Il faut qu’elle regarde la ville» signalait tout bas une voix presque suppliante. «Aux archives, certains documents la représentent dans le mauvais sens» s’inquiétait un autre.

Or pas un faux pas n’aura marqué cette ascension, d’autant que l’absence de vent et la douceur du soir ont joué en faveur de la grande manœuvre. Didier Morand, maçon habitué à travailler avec les Monuments historiques, pouvait souffler.

Il est dit que pas une fête des Lumières ne se déroulerait sans la présence, sur le toit de Lyon, de celle qui a donné naissance à cette tradition.

Applaudissements.
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime22/11/2008, 14:30

Une photo prise juste avant, depuis la tour Part-Dieu, où la grue vient d'être remise en place.
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime24/11/2008, 12:25

Pour info, le programme de la fête des lumières 2008 est disponible depuis la fin de semaine dernière sur ce site:

http://www.lumieres.lyon.fr/lumieres/sections/fr
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime25/11/2008, 11:00

Gérard Collomb reporte la présentation de ses projets

Pour connaître les grands projets de la ville de Lyon pour ces prochaines années, il faudra encore patienter un mois. Le maire socialiste Gérard Collomb devait présenter ce soir au conseil municipal les arbitrages de son plan de mandat 2008-2014. Mais le dossier a été repoussé à la séance de décembre. « Le maire souhaitait prendre le temps de discuter des projets avec sa majorité. Et il fallait que l'opposition ait le document dans un délai raisonnable pour permettre le débat », explique son cabinet.

« Nous ne sommes pas dupes : ce nouveau report est plus certainement dû aux difficultés rencontrées par la majorité pour se mettre d'accord. Sans doute aussi qu'en cette période d'agitation partisane au sein du PS, le maire socialiste n'a pu consacrer tout le temps nécessaire aux affaires de la Ville de Lyon... », a répliqué le groupe d'opposition Ensemble pour Lyon. « Les derniers arbitrages pour la ville semblent plus laborieux cette année », note le groupe Lyon-Démocrate (MoDem).

Les discussions sont toujours vives entre Gérard Collomb et ses partenaires pour établir la liste des priorités parmi les nombreuses promesses faites durant la campagne électorale. Sur fond de crise économique, la ville doit faire face à une baisse de ses recettes et à une augmentation de ses frais de fonctionnement. Qui devraient entraîner une diminution des investissements et une hausse des impôts locaux. W

F. C.

- ©2008 20 minutes Du Mardi 25 novembre 2008
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A Lyon, la demande de bureaux est restée soutenue en 2008

[ 04/12/08 ]
Les professionnels anticipent un volume proche de 230.000 m2 placés cette année, inférieur à 2007 mais supérieur à 2006. Tous s'attendent à un ralentissement l'année prochaine.
DE NOTRE CORRESPONDANTE À LYON.

Le marché lyonnais du bureau aura plutôt bien résisté en 2008. « Nous anticipons entre 225.000 et 230.000 m2 placés », indique Thomas Durand, chez DTZ à Lyon. Un volume supérieur à 2006 mais en retrait de 20 % environ par rapport aux 285.000 m2 de 2007. Ce millésime qualifié d'exceptionnel incluait les 33.000 2 du futur siège du Conseil régional de Rhône-Alpes. Quant aux investisseurs, qui s'étaient offert pour 1,1 milliard de biens l'an dernier, un record, ils n'auront déboursé que 650 millions d'euros cette année. Les transactions les plus élevées se sont conclues au cours du premier trimestre, telle l'acquisition, en janvier, de l'immeuble Danica (7.000 m2) à la Part-Dieu par Züblin Immobilière France pour 53 millions d'euros.

La diminution des investissements spéculatifs représente l'un des principaux changements du marché, qui retrouve sa typologie de la période 2001-2005, selon les experts. Pour autant, la situation est saine : « Les promoteurs ont vendu à temps leurs projets, souvent en blanc », assure Laurent Vallas, directeur du conseil immobilier Jones Lang LaSalle à Lyon. Si bien que « le rythme de production ne s'effondrera pas sur les deux prochaines années et sera en adéquation avec le probable ralentissement de la demande en 2009 ».

Dans le quartier d'affaires de la Part-Dieu, la tour Oxygène que construit la société immobilière franco-helvétique Sogelym-Steiner n'affiche pas de retard et sa livraison est prévue en avril 2010. Elle a été achetée par Unibail-Rodamco et la SNCF en occupera 16.000 2, un peu plus de la moitié des superficies, pour regrouper ses services informatiques et des achats. « Des négociations sont bien engagées avec d'autres occupants pour les surfaces restantes », déclare Marc Balay, directeur général adjoint de Sogelym-Steiner.

Pas très loin, ce même promoteur prévoit de déposer en janvier 2009, le permis de construire d'Incity, autre gratte-ciel de 200 mètres de haut conçu par l'atelier Valode & Pistre, associé à AIA Atelier de la Rize. Cet immeuble, très écologique, s'érigera à l'emplacement de l'ancien siège d'AXA, voué à la démolition car sa réhabilitation a été jugée trop coûteuse. L'opération est portée par Dixence, foncière constituée par Sogelym-Steiner, associé à son fondateur Jean-Claude Condamin à titre personnel et à la Banque Cantonale Suisse. « Nous sommes en contact avec trois investisseurs et trois utilisateurs potentiellement intéressés », se réjouit Jean-Claude Condamin. Le groupe Areva fait partie des locataires dont le nom circule. Dans cette partie de la ville, où les terrains disponibles se raréfient, Gérard Collomb, le président du Grand Lyon, rêve de 4 ou 5 tours supplémentaires d'ici à 2020-2025. « Nous sommes sollicités par plusieurs promoteurs », renchérit Gilles Buna, vice-président à l'urbanisme.
Projets emblématiques

Dans ce contexte, la tour dite du Crédit Lyonnais, récemment rebaptisée « Tour Part-Dieu », avait besoin de se refaire une beauté pour ses trente ans. Ses copropriétaires, essentiellement des SCI, ont déjà investi 12 millions d'euros pour réaménager le hall d'accueil et remplacer les ascenseurs.

A La Confluence, au Sud de la ville, où 150 hectares sont à restructurer, la commercialisation de la première phase - elle totalise 400.000 m2, dont 40 % de bureaux - est réalisée à 80 %. La libération, à partir de janvier prochain, des 16 hectares occupés par l'ancien marché de gros, qui se déplace à Mions-Corbas, en première couronne, rendra possible le lancement de l'acte II, mais l'arrêté de ZAC ne devrait pas être voté avant la mi-2010, pour des raisons administratives. S'agissant de cette deuxième partie, « nous avons fait le choix de la densité en prévoyant entre 400.000 et 450.000 m2 de Shon, dont plus de la moitié réservé à l'habitat », relève Gilles Buna.

Pour sa part, la chambre régionale d'industrie et de commerce (CRCI) a choisi la proximité de la gare de Perrache pour transférer ses équipes dans un immeuble de 6.000 m2 au sein d'une opération copilotée par la Société de construction de la ville de Lyon (SACVL) et le promoteur Nallet.

Autre projet emblématique de reconquête urbaine, « Carré de Soie » porte sur 150 hectares, à cheval sur les communes de Villeurbanne et de Vaulx-en-Velin. L'ouverture du pôle de loisirs et de commerces de 60.000 m2 réalisé par Altarea est fixée en avril prochain, tandis que le chantier du programme tertiaire de 12.000 m2 dédié à la finance éthique devrait démarrer au tout début de 2009, de même que 8.000 m2 de logements. Détenteur de 70.000 m2 de droits à construire, le promoteur Marignan étudie une première tranche de 10.000 m2. Mais la crise économique va sans doute freiner certains projets.
MARIE-ANNICK DEPAGNEUX

Source:
http://www.lesechos.fr/info/service/300314159.htm
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime10/12/2008, 11:48

Ce qui va changer à Lyon: les projets de Collomb

Gérard Collomb a présenté hier, non pas un plan de mandat, mais plutôt une feuille de route pour les six ans à venir. L’essentiel du programme du candidat PS est bien là. Avec en point d’orgue l'aménagement les berges de Saône. Tour d'horizon des différents projets....


Le commerce, l’économie

Quatre pépinières d’entreprises vont être développées - SLI dans le 9e, rue du Vivier dans le 7e, Merck pour le 3e et « Première Boutique » dans le 1er. Plus globalement, la Ville veut encourager la construction de 100 000 m2 de bureaux chaque année.
Au programme également, la création de marchés de fin d’après-midi (16 h-20 h), le développement de grandes enseignes en centre-ville (Carré d’Or), la création d’un nouveau parcours de la Soie, le soutien au passage Thiaffait et l’amélioration qualitative de l’offre commerciale du Vieux-Lyon.

L’emploi

La Maison de l’emploi et de la formation veut devenir un acteur majeur du « service public de l’emploi ». Outre son siège à la Part-Dieu, elle est constituée de trois antennes dans les quartiers Mermoz, Duchère et Gerland. Le Plan local pour l’insertion et l’emploi a vocation à co-financer les actions de 120 partenaires pour l’accompagnement à l’emploi de 6 000 personnes. Mission locale, plateforme pour l’emploi, maison de la création d’entreprises sont les leviers de l’action de la Ville dans ce secteur.

L’Université, la recherche


Dans le cadre du plan Campus porté par le gouvernement, la Ville souhaite développer le projet de campus « Charles Mérieux » incluant le site des quais et Gerland : construction de 300 logements étudiants à Gerland, réhabilitation de la résidence internationale Lirondelle. Dans le cadre d’un volet immobilier, la Ville s’associera à de nombreux projets dans la création d’un centre de recherche avancée sur l’îlot Girondins/Nexans. Gérard Collomb a également fait part de son intention de réaliser le centre d’infectiologie de Lyonbiopôle, l’institut de virologie et immunologie des maladies infectieuses.

Les grands projets au rendez-vous

Un premier projet des rives de Saône devrait être présenté dès le premier trimestre 2009, un projet qui s’étend de Confluence jusqu’à Neuville (l’Île Barbe pour sa partie lyonnaise). Le long des quais Jaÿrs et Arloing, dans le cadre de la construction du pont Schuman, la Gare d’Eau sera réaménagée, la passerelle Mazaryk, rendue aux modes doux. La trémie du quai Jaÿr pourrait être supprimée. Aménagements également dans le secteur Vieux-Lyon et Martinière ainsi qu’à Perrache. Autre projet phare, la suite de Confluence essentiellement sur le site de l’actuel marché gare. Logements, commerces, bureaux… L’aménagement de la place des Terreaux, dégradée, est prévu. Les places de la Comédie, des Jacobins et Bellecour verront aboutir leur réaménagement.
Pour l’échangeur de Perrache, une certitude : la végétalisation des murs d’enceinte. La rue Victor-Hugo sera également au centre des intérêts de la Ville. Elle sera requalifiée.

Les projets dans les quartiers


A Vaise, nouveaux programmes de logements et d’implantations d’entreprises dans le quartier de l’industrie. Dans le centre de Vaise, nouveaux programmes de construction. À la Duchère et à Mermoz, poursuite du Grand Projet de Ville. Dans le quartier Moncey-Voltaire / Guillotière, c’est tout un volet commerce et habitat qui doit être mis en place. Avec une attention particulière portée aux problèmes de délinquance.

Mille logements sociaux par an


Objectif : 20% de logements sociaux avant la fin du mandat. Une politique initiée par l’ensemble des bailleurs sociaux de la région et plusieurs collectivités. En appui à ces investissements, la ville souhaite faciliter l’accès au logement pour tous.

Les seniors

18 millions d’euros seront consacrés à la rénovation des résidences pour personnes âgées. Une structure d’accueil de jour Alzheimer de 12 places aux « Balcons de l’Île Barbe » est programmée.

450 nouveaux berceaux en crèche

En parallèle, la ville accompagnera la création de 120 places en crèches interentreprises, 72 places en microcrèches, associatives, mutualistes ou privées. La crèche « La souris Vert » sera relocalisée dans des espaces rénovés et adaptés rue Kimmerling dans le 3e.

Un festival du cinéma

La première édition aura lieu à l’automne 2009. Organisé sur six jours, le festival présentera 100 films. Deux autres projets phare : un aménagement complémentaire de la Sucrière et La Fabrique Opera, un centre de ressources basé sur les métiers artistiques. La rénovation de la bibliothèque de la Part-Dieu devrait débuter sous ce mandat.

Sports

Le LOU à Gerland, dans un équipement « redimensionné et modernisé », configuré pour accueillir une équipe du Top 14 de rugby. Une salle de 20 000 places, financée par le privé destinée à accueillir l’Asvel. Une salle qui pourrait aussi bénéficier au Lyon Hockey Club. Au programme également, la rénovation de la piscine du Rhône (exploitable en hiver). L’installation d’une patinoire sur le bassin pour l’hiver sera envisagée. Enfin, plusieurs salles spécialisées, gym, escrime, arts martiaux, seront construites durant ce mandat.

Déplacements


Projet majeur, le réaménagement global de la gare de la Part-Dieu. Sont également prévus, le réaménagement du pavillon sud de la gare de Perrache et son ouverture sur la place des Archives, la requalification de la gare Saint-Paul et la possibilité d’une halte à Confluence.
En parallèle, deux passerelles « modes doux » vont être construites. L’une entre la cité internationale et Caluire, l’autre, entre Confluence et Gerland. Côté vélo, plus 60 km de voies cyclables et la mise en œuvre du code de la rue qui prévoit l’aménagement de chaussée à double sens pour les cyclistes dans les zones 30.
Trois nouveaux parkings aux Brotteaux, aux Tables Claudiennes et sous la place des Archives sont programmés.

Geoffrey Mercier


Le maire de Lyon propose un plan sur plusieurs mandats

Comment sortir d’une situation délicate et surtout comment la retourner à son avantage ? Demandez-le à Gérard Collomb, il a la recette. Malin comme un singe.


Petit retour en arrière : brillamment élu en mars, le maire de Lyon est rapidement confronté aux affres d’une crise financière et économique dont on ne perçoit toujours pas les limites. Au point qu’à la rentrée de septembre, le plan de mandat Collomb II n’est pas finalisé.

Et chacun de s’inquiéter des coupes sombres qu’il sera nécessaire d’opérer. Quelles promesses de campagne allait-on faire disparaître ? Comme nous l’avait confié à l’époque Gilles Buna, les adjoints travaillaient à leur budget non pas avec un crayon, mais avec une gomme.

Or hier mardi, neuf mois après son élection, Gérard Collomb a présenté non pas un plan de mandat mais ce qu’il a appelé un « projet pour Lyon », un catalogue à l’identique de son programme de campagne. Chaque mot ici a son importance.

Car s’il a préféré un « projet » à un « plan de mandat », c’est qu’il s’agit en réalité d’un plan sur plusieurs mandats. Une pirouette linguistique qui lui permet de tenir ses engagements en rendant le cadre moins rigide, et ce, quelle que soit l’évolution de la crise.

Seul coup de gomme donné : le remonte-pente de la Croix-Rousse pour poussettes et vélos, chiffré à 30 millions d’euros. 100 millions d’euros d’investissement auxquels s’ajoutent les investissements du Grand Lyon sont tout de même prévus annuellement jusqu’en 2014.

Parmi les projets qui seront poursuivis au delà, notons les rives de Saône, la halte ferroviaire à Confluence, des « salles spécialisées » de sports et, au rayon des projets plus lointains, une « 4e et une 5e tour à l’horizon 2020 ». « J’ai voulu montrer comment la ville va se métamorphoser » a expliqué Gérard Collomb.

Reste une question : avec quels moyens le maire maintient-il le cap ? Il a apporté la réponse, confirmant que les impôts vont augmenter de 6 % durant le mandat (contre 5 % entre 2001 et 2008), et le niveau des subventions sera « stabilisé ».

L’opposition (groupe Ensemble pour Lyon) a attendu la fin de la journée pour réagir, regrettant notamment que «rien n’est dit sur le fonctionnement de la Ville et la mobilisation de ses agents autour de ce projet pour Lyon ». Surtout, elle pose elle aussi une question : celle de l’impact du plan sur les coûts de fonctionnement de la Ville. Selon le maire, la masse salariale va être « contenue ».

Jacques Boucaud


Source: Le Progrés
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Antho
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime13/12/2008, 13:00

Lyon et St-Etienne, bientôt une même agglo

La rédaction du Progrès a réuni hier à Lyon les trois maires des trois grandes métropoles de Rhône-Alpes pour un débat inédit : ils veulent construire ensemble une grande métropole Lyon-Saint-Etienne associée à sa voisine alpine pour donner à la région une dimension internationale


La rédaction du Progrès a pris l’initiative inédite de réunir hier à Lyon les maires des trois grandes villes de la région, Gérard Collomb (Lyon), Michel Destot (Grenoble) et Maurice Vincent (Saint-Etienne).

Cette initiative va dans le sens de l’histoire. L’époque où ces trois villes vivaient isolées voire en autarcie dans certains cas, est révolue. D’ailleurs, Lyon, Grenoble et Saint-Etienne ne sont plus seulement des villes, mais des agglomérations, qui se rapprochent, qui se rejoignent. C’est ce qu’on appelle le fait métropolitain, qui dépasse les frontières politiques et administratives traditionnelles.

C’est pour cette raison que Le Progrès a décidé de rassembler ces trois maires. Et c’est pour cette même raison qu’ils ont accepté.

Michel Destot a pris hier à Lyon un bon exemple pour illustrer la coopération des trois agglomérations à l’intérieur de la même région. Grenoble, si sa candidature est retenue pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2018, aura besoin de l’aéroport Saint-Exupéry comme porte d’entrée. L’évènement, d’une portée internationale, aura nécessairement des retombées pour l’ensemble de la région.

« Les Etats n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts », disait à sa manière le général de Gaulle.C’est aussi vrai pour les trois grandes villes, mais il se trouve qu’elles ont aujourd’hui des intérêts communs.



Des inégalités dans les dessertes ferroviaires

Les transports en commun tiennent une place importante dans les préoccupations des maires. Les trois principales villes de Rhône-Alpes sont dotées d’un tramway, « un mode de déplacement apprécié et qui améliore la qualité de vie de la population », reconnaissent les maires.

Sur les liaisons ferroviaires entre les villes, les appréciations sont diverses. Maurice Vincent note « les progrès importants réalisés en cinq ans grâce à la Région. Les TER sont de qualité. Plus nous progressons dans l’offre, plus il faut augmenter la capacité des trains ».

Michel Destot qualifie la desserte ferroviaire de sa ville de « point noir », aussi bien en TGV qu’en TER. Pour remédier à cette situation, il attend beaucoup du Lyon-Turin, et surtout des Jeux Olympiques de 2018.

« Si Grenoble est retenue pour organiser les Jeux Olympiques ce sera un booster fantastique pour Grenoble et la Région qui devront être dotées d’infrastructures routières et ferroviaires à la hauteur de l’événement », précise Michel Destot.

De son côté le maire de Lyon tire le signal d’alarme pour dire « attention, la gare de la Part-Dieu arrive à saturation ». Devant l’afflux de TER et de TGV, Gérard Collomb milite pour le doublement de cette gare lyonnaise en suggérant la création d’une gare souterraine à La Part-Dieu.

En attendant la réalisation de ce projet de nouvelle gare, à un horizon assez lointain, les maires de Grenoble et Saint-Etienne pensent plus au présent. Pour eux, c’est une desserte rapide et directe entre leurs villes et l’aéroport Saint-Exupéry.

Quant aux liaisons routières, Maurice Vincent veut que Saint-Etienne « soit reliée de manière sûre à Lyon. C’est pour cette raison que je défends l’A 45 et une requalification nécessaire de l’A 47 ».

En revanche, le maire de Saint-Etienne, comme son homologue de Lyon, sait qu’il reste à solutionner le problème des arrivées de cette nouvelle autoroute dans les deux villes.



«Saint-Exupéry est le seul aéroport international»


Ils sont tous d’accord sur un point essentiel : le rôle central de l’aéroport Saint-Exupéry qui est le seul à avoir, régionalement, une vocation internationale. L’unanimité se fait également sur un constat négatif : les difficultés d’accès d’où que l’on se trouve dans la région et donc la nécessité impérative de trouver des solutions à ce problème. Le maire de Lyon, Gérard Collomb, signalant au passage que certaines interventions du Grand Lyon ne sont, à ce jour, pas possibles car l’aéroport ne se trouve pas sur son territoire.

Ni le maire de Grenoble, Michel Destot, avec l’aéroport de Saint-Geoirs, ni celui de Saint-Etienne, Maurcice Vincent, avec celui de Bouthéon, n’ont de velléité de rivalité avec l’aéroport lyonnais : « Ce serait absurde » admet celui-ci qui va engager dès février une réflexion sur l’avenir de l’aéroport stéphanois : « Il soulève le problème de développement du territoire, celui de la sécurité civile et celui du développement économique. » Sans oublier la spécificité de ses infrastructures : elles sont propriétés de la Chambre de commerce de Saint-Etienne.

Saint-Geoirs, pour Michel Destot, a une spécificité évidente et pas remise en cause « les charters pour les sports d’hiver ». Aux yeux des trois maires la question d’une gouvernance commune pour ces trois aéroports - sur le modèle de ceux de Paris- peut être très légitimement évoquée à terme si elle de nature à mieux articuler les missions des uns et des autres.



Les trois villes ont besoin les unes des autres


Lyon, Grenoble et Saint-Etienne.Les trois plus grandes villes de Rhône-Alpes n’ont d’autre moyen pour se développer que de travailler ensemble. Pour autant, il n’est pas question pour leur maire de vouloir créer une conurbation à l’échelle de l’agglomération parisienne. Il s’agit plutôt de développer un travail en réseau qui compense les difficultés liées à la taille critique des villes, face aux grandes métropoles européennes.« Le fait que nous soyons des villes à taille humaine offre de l’attractivité et les réseaux permettent de mener des batailles communes, celle du TGV par exemple » rapporte MichelDestot. Les exemples les plus criants de cette collaboration sont liés aux activités économiques et universitaires (lire ci-dessous).

En matière économique, Grenoble et Lyon ont travaillé de concert au sein des agences de développement, avant la création des pôles de compétitivité.Ils « irradient tout le territoire » estime le maire de Grenoble citant Biopôle qui a permis l’installation d’une structure Biomérieux dans la capitale des Alpes.Y sont développées des recherches avec des laboratoires grenoblois. Autre exemple, celui des nanotechnologies àGrenoble qui, cette fois-ci, irradient autant Lyon que Saint-Etienne.

Pourtant les trois maires perçoivent des limites aux pôles de compétitivité.« Il y en a trop (72 en France, ndlr), d’où une dispersion dommageable », note Michel Destot.Gérard Collomb, du même avis, rappelle le rapport ChristianBlanc qui en préconisait 14.« Tout est devenu pôle de compétitivité mais certains ne marchent pas », précise le maire de Lyon.Lesquels?« Il n’y en a pas en Rhône-Alpes ».

Si entre Grenoble et Lyon on parle de collaboration, entre Lyon et Saint-Etienne les relations sont d’une autre nature. Presque incestueuses, hormis le foot.Simplement parce qu’elles se situent « dans la même conurbation » (Gérard Collomb). Associée dans l’Université de Lyon (Press), dans la candidature lyonnaise au titre de capitale de la Culture 2013, Saint-Etienne est l’un des maillons de la métropole multipolaire de Lyon.

Les cartes sont posées : d’un côté Lyon, qui s’est imposé comme capitale régionale, associée à Saint-Etienne ; de l’autre Grenoble, la capitale alpine au cœur du sillon alpin comprenant également des villes comme Valence (!), Chambéry et Annecy. « Le monde est marqué par la métropolisation, mais elle n’est pas la même en Rhône-Alpes qu’en Midi-Pyrénées où Toulouse absorbe toute la région. Ici la métropolisation est multipolaire » note Maurice Vincent.

La région Rhône-Alpes dispose d’une autre agglomération, transfrontalière celle-ci : Genève. « Il y a une vraie difficulté dans nos relations qui tient à la structure institutionnelle suisse : les maires changent régulièrement, il est donc préférable de travailler au niveau des ministres », précise le maire de Lyon.

En attendant que s’offrent à eux des modes de gouvernances par-delà les frontières administratives - l’agglomération lyonnaise est à cheval sur quatre départements - les maires de Saint-Etienne, Lyon et Grenoble ont déjà matière à échanger.Ne serait-ce qu’entre courants socialistes.



Regards croisés : Ils disent ici comment ils voient leurs deux voisines


Quel regard portent chacun des trois maires sur les deux autres villes ?

Maurice Vincent : Il est incontestable que Lyon est la capitale régionale. Grenoble a un potentiel scientifique et universitaire fort. Nos relations avec Grenoble sont de nature scientifique. Nous devons trouver une complémentarité dans des domaines comme l’optique. Dans ce schéma, Saint-Etienne se situe dans la zone de rayonnement de Lyon dont nous devons bénéficier. Nous travaillons dans ce que l’on appelle la métropolisation qui est multipolaire en Rhône-Alpes.

Michel Destot : Je porte un œil bienveillant et j’espère partagé sur les villes de Lyon et Saint-Etienne. Elles sont, comme Grenoble, à taille humaine, ce qui les rend conviviales, attractives et leur donne une vraie force. Il nous faut travailler en réseau. Je me sers beaucoup de l’exemple lyonnais dans l’aménagement urbain : j’ai visité les berges du Rhône et le centre. Je suis très attentif à ce qui marche bien dans ces deux villes.

Gérard Collomb : Avec Saint-Etienne nous sommes dans une conurbation, comme avec le Nord-Isère. Saint-Etienne est en pleine mutation et dans sa renaissance se pose le problème de son centre-ville. Je pense que le fait que Saint-Etienne se tourne vers Lyon ramène des gens au cœur de la cité stéphanoise. Grenoble a sa propre autonomie, elle est la capitale du sillon alpin. Elle a des atouts en termes universitaire et scientifique. Lyon doit entretenir des relations de coopération avec Grenoble.


Source: Le Progrés
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime13/12/2008, 16:50

Je trouve le concept très intéressant même si on apprend pas grand chose et qu'aucune décision concrète n'est vraiment prise pour l'instant.
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime18/12/2008, 12:21


Le Grand Lyon prépare le festival de cinéma


En votant une délibération élargissant ses compétences aux « événements nouveaux d’agglomération de notoriété nationale ou internationale », le Grand Lyon a lundi soir ouvert la voie à l’organisation, à l’automne à Lyon, du festival de cinéma qui sera piloté par l’Institut Lumière et son directeur, Thierry Frémaux.

Le festival, d’une durée de six jours, sera « consacré à l’amour du cinéma et à la constitution d’un patrimoine cinématographique », a indiqué Nadine Gelas, vice-présidente de la communauté urbaine de Lyon, chargée notamment des nouveaux événements de portée métropolitaine.

Une centaine de films seront diffusés en présence du metteur en scène ou d’un acteur. Au terme du festival, un Prix Lumière sera attribué à un cinéaste pour l’ensemble de son œuvre.

« Tous les publics seront concernés, toutes les communes seront associées », a promis Nadine Gelas. Les cinquante-sept communes membres de la communauté urbaine sont désormais appelées à examiner à leur tour la délibération votée lundi soir.

« Il ne s’agit pas d’une foucade, mais de la continuité d’une réflexion commencée sous le précédent mandat », a indiqué le président du Grand Lyon, Gérard Collomb. Il répondait aux réserves de Fabienne Lévy, qui dans l’opposition avait notamment critiqué « l’élaboration d’une nouvelle politique culturelle en catimini ».

Jusque-là, les compétences du Grand Lyon en matière d’événements culturels se limitaient à la Biennale de la danse, à la Biennale d’art contemporain et aux journées européennes du patrimoine.

La délibération votée par les élus du Grand Lyon lui donne désormais les moyens, dans un cadre juridique précis, de soutenir financièrement un événement comme le festival de cinéma, là où il est né, comme l’a rappelé lundi Jean-Luc da Passano, vice-président du Grand Lyon.

F. V.

Source: Le Progrés
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MessageSujet: Re: Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008   Liens et articles sur Lyon - Années 2006 / 2007 / 2008 - Page 3 Icon_minitime23/12/2008, 13:51

G. Collomb annonce 600 millions d’investissements entre 2009 et 2014

Le Plan d’équipement pluriannuel a été voté hier soir par tous les groupes de la majorité municipale. L’opposition s’est abstenue

A écouter le maire de Lyon, qui le défendait hier devant le conseil municipal, le Plan d’équipement pluriannuel peut se résumer en deux chiffres, une contrainte et une volonté. Les deux chiffres ce sont 100 millions d’investissement par an soit 600 entre 2009 et 2014; la contrainte c’est la crise financière et économique; quant à la volonté c’est le maintien, malgré un tel contexte général, d’un niveau d’investissements élevé qui se veut équivalent au mandat précédent.
En revanche, si l’on prête l’oreille à ce que dit l’opposition, ce plan serait plutôt frappé du triple sceau de l’imprécision, du manque d’audace et du retrait par rapport au programme antérieur. Pour Gérard Collomb le plan qu’il défend entend « donner un signal fort et positif à tous les acteurs économiques : en dépit de la crise, Lyon va continuer à aller de l’avant ». Et d’énumérer les nombreux chantiers qu’il lancera ou poursuivra : La Part-Dieu, « nous voulons en faire le second centre d’affaires français après la Défense (...) nous y lancerons de nouvelles tours »; le quartier de l’Industrie, dans le 9e arrondissement, « où s’installeront de grands groupes» ; ou encore, par exemple, « les nouveaux quartiers qui sont au centre de nos attentions : les Pentes à la Croix-Rousse, le Moulin à Vent, la friche Rvi ».
Ce que défend le maire couvre à peu près tous les pans de la vie de la cité avec des enveloppes présentées par son adjoint aux finances, Richard Brumm, qui vont de 6 millions pour le développement économique ou la sécurité et la prévention des risques à 76, 6 millions pour le scolaire en passant par 40,2 pour la culture ou 47,8 pour le sport.
À cela, l’opposition répond par « catalogue de cadeaux pour Noël mais sans chiffrage » selon Laurence Ballas au nom du groupe Ensemble pour Lyon tandis que son président, Michel Havard, relève qu’il n’y a « pas de priorités affichées, pas de calendrier ». Quant au président du groupe Lyon Démocrate, Christophe Geourjon, il affirme que les « investissements baisseront de fait de 35 % par an » en comparaison avec le mandat précédent. Seule peut-être, aurait pu faire consensus la volonté du maire de faire « une ville solidaire, attentive […] aux plus fragiles » et pour cela de mener « une politique de logements sociaux ambitieuse » avec 1000 réalisations par an. Raté! Si Fouziya Bouzerda pour Lyon Démocrate « salue l’effort effectué », elle constate une fois encore « le manque de précision ». Les groupes de la majorité approuvent globalement le plan avec quelques rares réserves comme le « bémol » du communiste Karim Helal sur la vidéo surveillance « sans efficacité ».
Michel Rivet-Paturel

Les impôts augmentent de 6 % pour faire face à la crise

La crise a été le grand mot, presque l’unique, avancé durant le débat d’orientation budgétaire hier au conseil municipal. Pour la majorité, elle explique l’obligation d’augmenter les impôts plus qu’annoncé, de 4 à 6 % ; mais « hausse raisonnable » compte tenu du contexte selon le démocrate Thomas Rudigoz. L’élu du 5e fait écho au maire de Lyon qui expose que la ville connaît « une diminution de ses recettes du fait de la crise, du désengagement de l’État et de la hausse des charges ». À cela, l’opposition répond par un refus de faire tout porter sur le dos du gouvernement. Michel Havard pour le groupe Ensemble pour Lyon, après s’être exclamé « Là encore, sans surprise, le procès de l‘État est fait », reproche encore à ces orientations budgétaires « d’être bien trop imprécises ». L’adjoint aux finances, Richard Brumm, indique que la loi fait obligation d’organiser un tel débat deux mois avant celui du budget, simplement pour donner les grandes lignes.
M. R.-P.

Annulation de l’élection d’Heidi Giovacchini : réactions d’élus
L’invalidation de la 2e adjointe de Collomb a suscité de nombreuses réflexions en marge du conseil municipal de Lyon.
Denis Broliquier, maire Divers Droite du 2e : « Elle n’a pas respecté la règle; elle paye. C’est dur, mais quand on est dans le combat politique… »
Jean-François Arrue, co-listier liste Collomb du 6e : « Je suis infiniment triste. Je regrette ce mouvement de pure étourderie qui n’impliquait aucun avantage déloyal, ni aucune violation des règles de fond. Cela n’enlève rien à la qualité du travail réalisé par Heidi Giovacchini. »
Jean-Jacques David, maire Divers Droite du 6e : « Je trouve que c’est navrant pour elle, car, lorsqu’on participe à une campagne électorale, on a la tête dans le guidon; elle s’est laissée dépasserpar un boulot qui n’était pas le sien, puisque c’était le rôle du mandataire financier.»
Laurence Balas, UMP, tête de liste de Perben dans le 6e : « Il y a des règles à respecter… Mais l’équipe d’Heidi Giovacchini était tellement motivée pour gagner le 6e qu’elle en a oublié les règles à suivre… »
Propos recueillis par S.M.

BREVES DE CONSEIL
Collomb voit loin
« Merci Monsieur le Maire de vous soucier du programme des prochains maires de Lyon », a ironisé Denis Broliquier le maire (Divers Droite) du 2e. « Car vous proposez aux Lyonnais un catalogue d’intentions à l’horizon 2000… 2020… et 2025, on ne sait pas très bien (...). En perdant votre regard dans les décennies à venir, vous évitez de trancher pour ce mandat ».
Un projet « flou, flou, flou »
« Dans votre plan de mandat, vous avez employé 20 fois la notion d’étude, 15 fois celle de réflexion, 7 fois, le verbe envisager, et 2 fois celui de progresser!». Pour Michel Havard, chef de file du groupe « Ensemble pour Lyon », cela fait « une action conditionnelle toutes les 1,3 pages ».
Le 6e arrondissement, victime expiatoire?
À en croire Michel Havard et Jean-Jacques David le maire du 6e, Gérard Collomb se serait tout bonnement «séparé de près de 11 % des habitants de la ville ». Mais qui sont ces sacrifiés sur l’autel du plan de mandat? «Les habitants du 6e, bien sûr! ». «Aucun travaux d’investissement prévus dans les écoles du 6e, dont certaines en ont bien besoin », a plaidé le député UMP. « Que pensent vos élus du 6e de l’abandon de la bibliothèque du 6e?». Ils ont peut-être d’autres chats à fouetter, leur tête de liste, Heidi Giovacchini ayant été invalidée par le tribunal administratif de Lyon…
« Chérie, j’suis au conseil municipal! »
Contrairement à beaucoup d’hommes, Patrick Huguet sait faire deux choses en même temps. La preuve, l’ancien maire du 3e, est parvenu à écouter les débats, tout en les filmant avec son téléphone portable. Trop fort.
Addition finale
Elle passera par l’annonce sur les panneaux lumineux de tous les sous dûs par l’Etat à la ville de Lyon. Une idée de Nicole Gay, élue communiste au Patrimoine, qui propose aussi de mettre tous les conseils de quartier au… courant.
Dissipés!
C’est long un conseil municipal. Très long. Alors, on tient salon (Denis Broliquier), on jette un œil à l’Equipe et au Progrès (Thierry Philip), on essaye un bandeau dans les cheveux (Ghislaine Gouzou-Testud) ou encore, on fait joujou avec son téléphone portable (on a les noms, mais c’est trop long).
Dring, dring…
Le respect de la durée des temps de parole avait animé une précédente séance. Une fois celui de ses collègues (de la majorité) épuisé, Inès de Lavernée (UMP) a fait sonner son téléphone…
S.M.


Source: Le Progrés
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